C’est le genre de news qui se répand comme une trainée de poudre sur tous les sites d’info. Un garçon de 11 ans est allergique à son iPad. Lors de son utilisation, des plaques rouges se sont formées sur sa peau, lui provoquant des démangeaisons. Les toubibs ont testé son iPad : c’est lui le responsable, à cause d’une présence importante de nickel.
Je suis toujours un peu étonné par ce genre de communiqués, repris à tue-tête. C’est trop bien écrit, si vous voulez mon avis. Je ne dis pas que ça n’existe pas. J’ai juste l’impression qu’on a choisi cette histoire plutôt qu’une autre où le garçon de 11 ans serait remplacé par un vieux républicain allergique aussi aux nouvelles technologies. Et les toubibs, qu’on imagine dans cette histoire être des Docteur Green ou House, ils ont tout de suite la présence d’esprit de tester l’iPad, avant de voir ce que le gamin aurait pu ingérer, boire ou respirer.
Mais dans cette histoire, ce que je retiens, c’est que c’est la faute à l’iPad. C’est péremptoire, implacable. S’il avait eu une autre tablette, ça ne serait jamais arrivé, vous comprenez. Je trouve très étrange qu’on aille jusqu’à préciser la marque de la tablette dans la news. Pourquoi mettre en exergue cette info. Elle est probablement vraie mais n’y a-t-il aucune trace de nickel dans les autres appareils du même genre ?
Le problème a été résolu avec une housse de protection.
