Ce bracelet Garmin Vivofit ne quitte jamais le poignet. Il est étanche, ses piles l’alimentent pendant un an et son écran à encre électronique s’avère bien lisible. Tout cela lui procure un avantage décisif face à la concurrence mais en contrepartie il faut composer avec un look un peu austère et des mesures un peu fantasques.
Garmin a opté pour le bracelet mais en fait c’est un boîtier qui s’insère dedans. Du coup, deux tailles existent pour le Garmin Vivofit. Avec la fermeture réglable type montre de sport, tous les types de poignets sont prévus. Bien qu’il soit souple, le bracelet est assez massif et pas très esthétique au poignet. Il se porte sans trop de gêne mais s’avère nettement moins confortable que le Jawbone et moins agréable à regarder. Signalons aussi qu’il est réellement étanche et n’a donc pas besoin d’être enlevé, même à la piscine. L’épaisseur du boîtier s’explique par la présence de deux piles boutons, un choix intelligent qui confère au Vivofit une autonomie d’un an. C’est évidemment un immense avantage de ne pas avoir à recharger. Pourtant le Vivofit est doté d’un grand écran. Le miracle est possible grâce à la technologie d’encre électronique déjà utilisée dans les liseuses et qui ne consomme que quand il y a un changement d’état.
Un unique bouton permet d’alterner les fonctions et une barre de progression rouge indique les trop longues périodes d’inactivité. Le Vivofit est compatible Bluetooth 4 mais aussi ANT+, le protocole des appareils de sport. Un petit adaptateur USB minuscule pour l’ordinateur est livré, tout se fait donc sans fil. La configuration initiale peut avoir lieu aussi bien sur l’ordinateur que sur le smartphone. Le site et l’application reprennent d’ailleurs la même disposition et sont compatibles avec les activités des autres appareils sportifs de Garmin, comme les montres ou les GPS pour vélo. Le bracelet mesure les pas, le sommeil et extrapole comme les autres la distance parcourue et les calories brûlées. Sauf qu’il est d’un optimisme ravageur et indique en moyenne 30 % de pas en plus que les concurrents ! De plus, l’appareil se laisse berner assez facilement, par exemple en discutant avec les mains, Marseillais s’abstenir…
La synchronisation avec l’application n’est pas automatique, il faut appuyer sur le bouton. L’ergonomie est bonne et l’interface est simple mais complète. Bien entendu, on peut se fixer des objectifs mais Garmin propose aussi de le faire automatiquement en fonction de vos résultats pour vous faire progresser régulièrement, une très bonne idée. Pour la nuit, c’est également par le bouton que cela se passe mais dans l’application, seule l’heure du coucher et celle du lever sont consignées ainsi qu’un graphique des mouvements. C’est tout à l’honneur de Garmin de ne pas se mouiller sur le temps éveillé et le sommeil profond mais là on se demande un peu à quoi ça sert. Comme le Vivofit est compatible ANT+, il peut s’associer à la ceinture cardiaque de Garmin mais l’intérêt est limité.
Garmin Vivofit : au final
Le bracelet Garmin Vivofit pose un dilemme. Il est peu esthétique et encombrant au poignet, tout comme son confort de port est moyen. De plus, les mesures sont vraiment trop optimistes. En revanche, c’est le seul qui soit entièrement sans fil puisqu’il ne se recharge pas, son écran est vraiment de qualité et tout l’environnement applicatif est bien pensé.
Caractéristiques
– Boîtier dans bracelet, deux bracelets fournis
– Adaptateur ANT+ USB pour ordinateur
– Bluetooth 4.0 pour Smartphone
– Compatibilité : iOS (à partir de l’iPhone 4S), Android 4.0 et supérieur
– Mesures : nombre de pas, heure, sommeil
– Autonomie : 1 an, deux piles CR1632
– Ecran : monochrome type e-ink
Prix : 120 euros