Léger décalage entre les deux FIFA

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Electronic pouvait-il choisir un plus mauvais jour pour lancer officiellement sa com’ sur sa célèbre licence FIFA ? Probablement pas. Je crois même que de mémoire de plus mauvais jour choisi pour faire un truc, EA a fait le plus mauvais choix dans l’histoire de l’humanité.

En effet, annoncer le prochain FIFA en plein scandale de corruption de l’institution du foot qui semble de rien avoir à envier à la mafia, c’était vraiment pas de bol.

Pourtant, EA avait vraiment quelque chose de positif à annoncer : l’arrivée des équipes féminines. Rendons hommage à ce sujet à l’incroyable communauté des joueurs puceaux de FIFA qui n’ont eu qu’un thème en tête : celui des seins. Rendons également hommage à la communauté machiste qui n’a eu qu’un seul message au bout des doigts : RIP FIFA. Je les invite à regarder le comportement de Sepp Blatter en se demandant si sa démarche n’était pas justement de flinguer son propre sport, avant tout. On peut aussi les inviter à regarder un match féminin. On a quand même 22 joueuses qui semblent un petit peu plus actives que des types qui attendent de recevoir le ballon sur la chaussure avant d’entamer la moindre foulée. Mais je les invite aussi à regarder précisément le delta qui existe entre un match masculin et un autre féminin et la gestion des simulations. Je n’en ai jamais vu une qui se tordait de douleur comme si elle venait de passer 15 jours à Guantanamo parce qu’une adversaire lui avait effleuré le chignon. Peut-on vraiment en dire autant de l’antijeu absolu dont certains mâles se sont faits une spécialité à tel point qu’il faudrait broder sur le maillot, à la place du nom du malade imaginaire en question, en bien grand donc, Pussy. Le gros problème, c’est que lors de certaines rencontres, je pense que l’on aurait beaucoup trop de Pussy sur le terrain.

En tout cas, bravo à EA d’avoir enfin accéder à cette évolution naturelle du jeu.

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