Quand les DRM ne respectent plus les droits d’auteur

0

DRM.jpgLes DRM – ou Digital Right Management – sont des verrous numériques sensés protéger le droit d’auteur en empêchant la copie sauvage d’œuvres intellectuelles tels que la musique, les films ou les livres numériques. Sauf que la dernière technique développée par le Franhofer Institute, va plus loin, trop loin.

Baptisée SiDim, elle reprend la technique du watermarking qui consiste à ajouter un tampon numérique au livre. Le plus souvent, cette méthode consiste principalement à caler le nom de l’acheteur en début ou en fin du document. Ici, SiDim va modifier la ponctuation du texte et l’espace entre les signes pour rendre chaque copie unique – à l’encontre de ce qu’à écrit l’auteur ! Si le plus souvent, écrivain comme acheteur ne s’aperçoivent de rien, avec un auteur comme Georges Perec spécialiste des jeux de mots, ça peut être une catastrophe. De « Maman : mange mon petit garçon ! » à « Maman mange mon petit garçon ! », on passe d’un récit familial à un conte horrifique.

Noter cet article

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here