Toshiba 48T5435D : la télé sans chichi

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Annoncé à l’IFA cette année, ce Toshiba 48T5435D de 48 pouces de diagonale se veut un écran tout simple, pour qui n’a pas vraiment l’intention d’investir une fortune dans un écran plat. A 600 euros, cet écran préfigure aussi la nouvelle génération de dalle 48 pouces bon marché.

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Le Toshiba 48T5435D est un écran sans grande prétention si ce n’est celle de vous fournir une image correcte, pour un prix correct. Exit donc les dalles incurvées, OLED, 4k, place à l’essentiel, pour un public, qui, parfois n’en demande tout simplement pas plus. Car il en va des écrans de télé comme des voitures. Certains mettront des fortunes dans un coupé haut de gamme, d’autres se contenteront d’une voiture simple, rustique et robuste. C’est un choix de consommation, autant qu’un choix de vie.

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Design et finition : vilain petit canard

Toshiba n’a aucunement l’intention de sortir sous peu un écran courbe. Il faudra donc faire sans. Ici ce 48 pouces Full-HD est construit sur des bases solides. La nouvelle diagonale de 48 pouces permet de réduire les coûts. Le design est pensé dans la même optique. Le cadre est fin, mais tout est plastique. Bref, vous n’allez pas acheter cet écran pour épater les voisins C’est assez moche, pour tout dire.

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La télécommande, pratique et massive, remporte la palme de la mocheté. En plastique gris brillant de base, elle ressemble à s’y méprendre à une de ces zapettes no-name. Vraiment, de la part d’un géant comme Toshiba, c’est décevant.

Ergonomie

Il faut aussi avouer que le système de menu est vraiment déroutant. Surtout, il ne correspond pas à ce que l’on a l’habitude de voir sur les écrans de la marque. Il en va de même de la télécommande, à la finition indigne. Aussi, on ne peut pas s’empêcher de se demander si cet écran est bel et bien sorti des chaines de montage de la marque.

Equipement

L’équipement est simple : quatre prises HDMI, mais deux péritels tout de même, ce qui est assez rare pour être noté, et qui devrait rassurer ceux qui utilisent encore un équipement vieillissant. Pour le reste, on a droit à un embryon de TV connectée, essentiellement centrée sur le navigateur internet. C’est tout sauf pratique avec la télécommande. Ce n’est pas un téléviseur de geek, loin de là. On se consolera avec les fonctions USB (PVR et lecture des formats vidéos les plus courrants : MP4, Mkv, Mpeg, Xvid) et le DLNA. On a aussi droit à deux paires de lunettes 3D.

Toshiba 48T5435D : sobre

La consommation du Toshiba 48T5435D est très faible. Comptez 60W environ en fonctionnement, mais dans ces conditions, nous n’avons pu atteindre que 160 cd/m2. Ce n’est pas bien gênant dans les faits.

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Toshiba 48T5435D : pas subtil

Le Toshiba 48T5435D n’a pas bénéficié des soins de White Light Consulting contrairement à d’autres modèles de la marque mais il s’en sort malgré tout avec les honneurs, du moins avec certains ajustements. .La température est peut-être un peu chaude (5500K), mais les tons chair passent relativement bien. Le niveau de noir est ajustable mais attention. Le mode « True Black » vous donnera des images effectivement plus sombres dans les ombres… si vous le désactivez. C’est l’une des bizarreries de cet écran. D’ailleurs, on vous conseille de désactiver cette étrange fonction, qui gêne quand même pas mal le rendu. Voici le rendu avec True Black activé :

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Pour rappel, ce graphique donne la différence entre la nuance de couleur désirée et celle réellement affichée.

– Si DeltaE > 3, alors la couleur affichée est sensiblement différente de celle exigée, cet écart pourra être perçu par l’utilisateur.
– Si DeltaE < 2, LaCie considère que la calibration comme réussie, une légère différence persiste mais elle sera quasiment indécelable par son propriétaire. – Si DeltaE < 1, la fidélité des couleurs est excellente. On voit que l’écran a du mal sans calibration. Voici désormais la même chose sans trueblack : trueblack.jpg

C’est beaucoup mieux, d’autant que le niveau de noir est plus profond. Ce test a été réalisé en HDMI, par ailleurs.

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Le contraste natif est correct à ce niveau de prix, avec 1540 :1. La dalle n’est pas mate, mais les réflexions sont encore maitrisables :

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Passé au Gretag Eye-one Display 2, l’écran s’en sort bien, avec la fonction True Black sur Off.

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Le gammut représente la richesse des couleurs affichées. Les coins du triangle sont les couleurs primaires (en synthèse additive, bien sûr). Ainsi, la surface du triangle représente l’ensemble des couleurs affichables en combinant les trois teintes primaires avec plus ou moins d’intensité pour chacune d’entre elles. Donc plus la surface du triangle est étendue, plus les couleurs sont riches.

Toshiba 48T5435D : Uniformité excellente

Nous avons mesuré l’uniformité de cet écran. Pour rappel, voici la méthode :

Nous réglons la dalle sur 50 % de luminosité, 50 % de contraste et nous mesurons l’uniformité de l’éclairage dans une image blanche quadrillée en 64 zones de taille égale : le point le plus lumineux est considéré comme le point 100 %, la valeur du noir précédemment mesurée est considérée comme 0 %, les autres valeurs mesurées sont étalées ensuite.

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Le Toshiba 48T5435D offre une bonne uniformité, le coin inférieur gauche est plus sombre, mais rien de bien inquiétant.

Toshiba 48T5435D : pas de miracle

Le Toshiba 48T5435D offre une excellente moyenne, sans plus. Ce n’est pas un écran de jeu.

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Pour rappel, encore une fois :

Cette courbe recense les différentes valeurs de latence en fonction du niveau de gris à atteindre. Une alternance noir-blanc se traduit sur la courbe par un point avec l’abscisse 255, une alternance noir-gris donne un point à 125 d’abscisse tandis qu’une alternance noir-gris foncé affiche 50, etc. La latence officielle ISO spécifiée par le constructeur ne concerne que les transitions noir/blanc (0/255).

Qualité vidéo

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La compensation de mouvement AMR 800 fonctionne étonnamment bien. Les Blu-ray passent particulièrement bien, avec un rendu cinéma évident. Le niveau de noir est ajustable mais attention, comme on vous l’a indiqué, il faut tout de même désactiver la fonction True Black, qui de toute façon, fonctionne à l’envers. Le rendu à l’écran est plutôt bon, avec une image très propre, sans fourmillement. Le rétro-éclairage est assez uniforme.

Pour 600 euros, on doit bien avouer que c’est vraiment bien. Le contraste est bon, le rendu est très cinéma, en respectant le grain d’origine et la compensation de mouvement offre un excellent niveau de suppression des saccades sans trop introduire d’effets désagréables dans l’image.

Jeu vidéo

Ce n’est pas un écran de jeu, il y a quand même pas mal de latence. Ce n’est pas trop mal non-plus, n’exagérons rien. C’est jouable, mais on constate parfois quelques traînées disgracieuses.

3D

2 paires de lunettes actives nous ont été livrées. La 3D fonctionne plutôt bien, avec de beaux effets de jaillissement, surtout qu’en 48 pouces, on commence déjà à être dans les diagonales confortables pour le relief. Par contre, nous avons constaté quelques dédoublements d’images dans les zones sombres, toujours plus difficile à rendre sur un LED à matrice LCD en dalle active, car les pixels restent assez mous dans cette zone. Voir la latence qui augmente légèrement dans les transitions faibles, ci-dessus.

Mode PC

On a rencontré un souci en mode PC. L’image est sous-scannée : il y a une bande noire tout autour de l’image et on n’a pas trouvé comment s’en débarrasser.

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Qualité sonore

Côté audio en revanche, c’est assez décevant. Il faut activer les « graves dynamique » pour profiter d’un peu de basse mais le Surround est inutilisable. On a l’impression d’être coincé dans une boite de conserve. Ça résonne dans tous les sens, les voix sont inaudibles. A éviter.

Toshiba 48T5435D : de base

Le Toshiba 48T5435D n’est pas un foudre de guerre, mais c’est un bon écran tout simple, pour ceux qui n’ont pas envie de s’embêter avec un appareil complexe et coûteux, voilà un écran qui offre une belle image, avec un rendu très correct. Alors évidemment, il est moche, la télécommande est indigente et la partie TV connectée est au rabais, mais ce n’est pas vraiment ce que l’on demande à un 48 pouces à 600 euros.

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7.5/10

Les Plus

  • Prix
  • Rendu cinéma
  • Consommation

Les Moins

  • Télécommande indigente
  • OSD peu ergonomique
  • Finition très plastique

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