Xbox One : notre premier test

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La Xbox One est la nouvelle console de jeu NextGen de Microsoft, disponible en France depuis le 22 novembre 2013. Malgré un prix avoisinant les 500 € et une rupture de stock qui devrait se prolonger jusqu’à début 2014, cette nouvelle machine est destinée à devenir le centre névralgique de vos loisirs numériques domestiques !

La Xbox One est apparemment en rupture de stock depuis son premier jour de mise en circulation, avec un réapprovisionnement qui semble s’annoncer comme difficile jusqu’à début 2014, au minimum. Certaines grandes enseignes n’hésitaient pas dès le jour du lancement à annoncer la nécessité de la pré-réserver, pour espérer l’avoir à début janvier… au mieux ! Avec un prix de 499 €, pour la console, une manette sans fils et le système Kinect 2, quelques magasins et éditeurs proposent des packs avec un jeu pour un prix très avantageux, mais toujours dans des quantités très limitées… Se voulant une machine qui s’intègre facilement dans tous les salons, le design de la Xbox One est pour le moins classique, une espèce de gros boitier anguleux, en plastique noir un peu cheap (la partie supérieure ne semble pas très épaisse !), mais d’un poids assez conséquent.

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Un châssis qui sonne un peu creux, avec plus de place pour le refroidissement et dotée surtout de nombreuses surfaces pour la dispersion thermique, sous la forme de grilles plastiques. Malgré cela, la Xbox One a tendance à chauffer, sans oublier une petite inquiétude sur la partie ‘grillagée’ supérieure, a priori dépourvue de filtre, qui risque de laisser passer la poussière, ce qui pourrait sur le long terme poser des problèmes de fiabilité. Une chaleur importante s’en dégage. Et c’est d’autant plus surprenante pour la Xbox One que l’alimentation est externe, comme sur la précédente Xbox 360, avec un gros boitier (il faut bien aussi gérer Kinect 2 !).

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Proche du PC

La Xbox One constitue avant tout une console de jeux pour gamer, construite avec des composants très proches de ce que l’on a l’habitude de retrouver dans un PC. Outre une déclinaison d’une carte AMD Radeon 7790 permettant d’afficher du 1080p sans problème, on retrouve à l’intérieur un processeur octo-coeurs 64 bits AMD à 1,75 GHz, 8 Go de mémoire et un disque dur de 500 Go, non amovible. Cela peut sembler bien faible pour le stockage, surtout que les jeux occupent rapidement entre 5 et 40 Go pour les plus gourmands, mais la console dispose de trois ports USB 3.0 (aucun en façade malheureusement !), qui pourront par la suite supporter la connexion de disques durs et médias externes. Oui, cette fonction, comme pas mal d’autres d’ailleurs, n’est pas encore activée, aucune date ferme n’étant pour le moment donnée !

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En outre, avec une philosophie résolument orientée vers le Cloud (SkyDrive est une application présente de base avec ses 7 Go gratuits), on peut s’attendre à voir fleurir des offres de stockages dématérialisés. A l’intérieur, on trouve aussi un lecteur Blu-ray/DVD, qui supporte au final les disques double-couches (50 Go) et qui pourrait par la suite supporter aussi les Blu-ray 3D, voire les 4K / ultra HD (même si Microsoft semble avoir démenti cette option… pour le moment). Pour le reste de la connectique, on appréciera la présence d’une sortie HDMI 1.4 mais surtout celle d’une entrée HDMI 1.4. Cela permet de connecter d’autres sources vidéo à travers la Xbox One, à commencer par votre signal TV !

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Une manette efficace

La manette fonctionne sur batterie/piles amovibles, ressemblant fortement à l’excellente version de la Xbox 360, mais avec quelques améliorations bienvenues. L’ergonomie a encore été améliorée, avec une meilleure prise en main, la protubérance pour la batterie ayant disparue, des gâchettes vibrantes (avec un léger retour de force) et des sticks plus agréables à utiliser, avec un grip qui permet un meilleur contrôle.

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Sur le dessus de la manette, la croix directionnel est toujours présente, tous comme les boutons de couleurs, les boutons et gâchettes à droite et à gauche. Le bouton pour allumer la manette/console sert aussi pour revenir à l’interface et les boutons Start/Back ont été remplacés par des boutons Options/Partage, un peu trop petits d’ailleurs. Le bouton Partage, qui permettra au final de diffuser en direct ses prouesses durant des sessions sur les jeux via le service Twitch (comme sur PS4), n’est pas encore activé (début 2014 seulement !).

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Xbox One : pas rétro compatible

La Xbox One ne permet pas de jouer aux jeux Xbox 360, ce qui signifie un investissement massif sur tous les jeux, qui coûtent entre 50 et 70 € en moyenne (moins chers pour les produits dématérialisés et ceux disponibles sur le Xbox Live). Après une communication catastrophique, Microsoft est revenu aussi sur le sujet de la revente/achat des jeux d’occasion, qui fonctionne globalement comme auparavant, sans réelles limitations (à voir comment cela va se passer pour les versions dématérialisées). De la même façon, la manette de la Xbox 360 ne semble pas (pour le moment) compatible avec la Xbox One. Par contre, la manette Xbox One devrait être compatible avec un PC.

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La Xbox One est avec près d’une vingtaine de titres disponibles, une cinquantaine de titres étant prévus d’ici Noël 2014. , offrant une résolution 1080p sur les jeux (hélas upscalée du 720p), la Xbox One propose surtout quelques titres exclusifs vraiment sympathiques. Outre les poids lourds que sont Forza Motorsports 5, Ryse : Son of Rome et Dead Rising 3, on trouve aussi des titres comme Zoo Tycoon, Killer Instinct, Powerstar Golf ou encore Crimson Dragon. Ensuite, sont présents des titres majeurs d’éditeurs tiers, Fifa 14, NBA live 14, Zumba Fitness World Party, Just Dance 2014 et NBA 2K14 pour les amateurs de sports, mais aussi Need for Speed Rivals, Lego Marvel Superheroes…

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Microsoft a d’ores et déjà annoncé pas mal d’autres titres exclusifs à la Xbox One comme un nouveau jeu Halo, Kinect Sports Rivals (qui utilise Kinect 2), Sunset Overdrive, The Fighter Within, Quantum Break, Titanfall, D4, Below, Project Spark, Fantasia : Music Evolved, LocoCycle, Xbox Fitness, Project Black Tusk… et on espère bien sûr un Gears of War d’Epic Games !

Disque dur et connexion Internet indispensables

Attention, si déjà lors de son premier lancement, la Xbox One commence par télécharger une mise à jour majeure de plus de 500 Mo, c’est très souvent le même combat pour les jeux achetés physiquement sur support optique ! Avant de pouvoir être installés et lancés, ils demandent des téléchargements, parfois très lourds : 6 go pour Forza Motorsport 5, 1,1 Go pour Battlefield 4, 658 Mo pour Dead Rising 3, 351 Mo pour Need For Speed Rivals, 1,2 Go pour Ryse : Son of Rome, 3 Go pour Zoo Tycoon…

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Fort heureusement, il est possible de commencer à jouer la plupart du temps avant la fin du téléchargement complet ou de l’installation du jeu, mais sans connexion Internet de qualité, ces attentes à répétition vont être un vrai problème pour certains joueurs !

Forza Motorsport 5 (Microsoft Game Studio – course de voitures) – exclusif

Avec Halo, c’est la licence forte de Microsoft, avec une version Xbox One qui profite pleinement de la puissance de la console, pour offrir des graphismes somptueux en 1080p, avec une excellente impression de vitesse en affichant du 60 images/seconde. La modélisation des voitures est magnifique, extérieurement avec des carrosseries rutilantes (au début de courses tout du moins).

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Même pour l’intérieur des voitures, on retrouve un soin du détail qui ravira les puristes, avec par exemple le reflet du casque du pilote dans le pare-brise. Le plus bluffant vient des décors, qui s’étendent à perte de vue, avec des effets de lens flare éblouissant (mais pas de prise en charge des conditions climatiques !). Si le mode carrière est assez classique, on retrouve aussi toute une série d’épreuves en ligne, avec des classements et un système de succès qui permet de débloquer des bonus sur le reste du jeu. Une nouveauté appréciable est la création de ‘drivatars’, des IA générées par la Xbox One selon votre façon de conduire, pour que vous soyez virtuellement présent dans le cloud pour participer en votre absence à des courses contre des adversaires du monde entier.

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Plus concrètement dans les courses, cela vous opposera à des adversaires plus imprévisibles, n’hésitant pas parfois à piloter de façon pas très académique. Avec plusieurs degrés de réglages pour rendre le jeu intéressant pour tous les types de joueurs, on profite aussi des vibrations de la manette et des gâchettes, permettant de réagir quelques dixièmes de secondes avant de sortir complètement de la piste ou de perdre trop d’adhérence.

Ryse : Son of Rome – (Crytek Studios / Microsoft Studios – Beat Them all) – exclusif

Dans le style Péplum et Gladiator, Ryse : Son of Rome est un jeu de combat violent dans la Rome Antique, qui constitue un des plus beaux titres de la première salve de titres Xbox One. Avec un système de combat classique et quelques peu répétitif, on a l’impression d’évoluer dans un film 300 interactif, avec des personnages superbement modélisés et animés, des gerbes de sangs et de tripes qui volent dans tous les sens, des combats frénétiques et souvent confus.

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Avec des angles de cameras qui privilégient les gros plans et les ralentis, on en prend plein les yeux, mais la jouabilité en souffre, rapidement répétitive. La campagne solo se finit en moins de 10 heures et le multijoueur ne suffit pas à donner au jeu une durée de vie importante.

Dead Rising 3 (Capcom / Microsoft Studios – Action) – exclusif

Le jeu de massacre de zombies est devenu une des autres licences fortes sur Xbox, avec une version Xbox One qui ne brille pas vraiment de par son originalité. On retrouve toujours le même concept, un héros coincé dans une ville infestée par des hordes de morts-vivants affamés. Pour éradiquer ces nuées de putréfiés, le joueur ramasse des armes, objets, véhicules et bonus en tous genres, crée ses propres armes et techniques de dégommage de zombies en combinant certains objets, pour un défouloir complet à l’humour rarement très subtil.

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Evidemment, le jeu profite surtout de la puissance de la console pour nous offrir des zones immenses, des scènes avec des dizaines/centaines d’ennemis à l’écran, avec un rendu qui est certes supérieur à de la Xbox 360 mais pas de façon aussi flagrante que cela. En outre, quelques bugs graphiques et ralentissements montrent bien que le jeu a été finalisé un peu vite pour être disponible à la sortie de la console. Du multijoueur, notamment en coopératif apporte heureusement un petit plus agréable. A noter aussi qu’il est possible d’utiliser partiellement Kinect. La reconnaissance vocale/vidéo permet par exemple de faire du bruit et attirer des zombies ou de secouer la manette lors d’un combat au corps à corps. De même, le jeu propose une utilisation de l’application Smartglass pour ajouter quelques fonctions et contenus supplémentaires via son smartphone ou sa tablette.

Assassin’s Creed IV : Black Flag (Ubisoft – Action 3D)

Disponible sur les anciennes consoles et sur les nouvelles, cet excellent jeu d’action est la parfaite démonstration des différences techniques entre les deux générations de machines. Outre des graphismes plus fins et une meilleure fluidité d’animation que sur la Xbox 360, on se régale par la densité des objets présents à l’écran (personnes croisées dans les rues, végétation, etc.) et par les effets visuels, non seulement quelques explosions, mais aussi les embruns, la pluie ou le vent.

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Bref, le joueur est plongé dans le feu de l’action d’un bout à l’autre de l’aventure, avec une profondeur d’affichage qui permet d’admirer les paysages somptueux du jeu… juste pour le plaisir. Peut-être le meilleur jeu de la série Assassin’s Creed, l’aventure offrant une grande variété de situations et une liberté d’action qui est réellement sublimée par la réalisation NextGen.

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Call of Duty : Ghosts (Infinity Ward/Activision – FPS) – Xbox One

Avec Battlefield 4, l’autre FPS phare du lancement de deux consoles, le titre étant d’ailleurs le plus vendus aux USA lors de la première semaine de vente de la console. On retrouve un titre superbe en 1080p, avec des graphismes somptueux, fluides, la vraie différence avec la version Xbox 360, se faisant sur la distance d’affichage en extérieur, les éléments de décors plus interactifs, plus nombreux, avec des effets visuels exceptionnels. Les explosions, la météo et la gestion des éclairages sont un vrai régal.

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Avec des décors très variés, le joueur profite aussi de quelques scènes épiques, ici dans une station spatiale pour des combats en apesanteur, là en prenant le contrôle d’un chien de combat, ici encore en investissant un immeuble lors d’une descente en rappel le long de sa façade. Au-delà de la campagne solo, le multijoueur offre une durée de vie au titre qui ravira les joueurs, une dimension connectée que l’on retrouve sur de nombreux titres sur Xbox One.

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Battlefield 4 (DICE / E.A. – FPS)

La Xbox One profite aussi du soutien d’Electronic Arts, avec dès son lancement la disponibilité d’une version de Battlefield 4 boostée, qui constitue à la fois un excellent FPS en multijoueur, doté d’une campagne solo correcte, mais avec surtout une variété de situation et de décors qui permet à la Xbox One d’exprimer sa puissance.

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Les décors sont superbes, avec une utilisation des textures, des effets visuels et de la profondeur de champ qui permettent une réelle immersion dans les missions proposées. Intégrant les moteurs FrostBite 3 et la technologie Destruction 4.0, le joueur évolue dans des décors destructible qui donnent lieu à quelques scènes épiques digne d’un film hollywoodien, avec ici tout un bâtiment qui s’écroule, là un navire qui sombre dans l’océan, occasionnant une course contre la montre pour le joueur et ses coéquipiers du peloton Tombstone…

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Fluide, superbe, avec des séquences à bords de divers véhicules, Battlefield 4 propose surtout de très nombreux modes de jeu en ligne en multijoueur, pour des dizaines d’heures d’affrontements acharnés. Xbox one utilise aussi Kinect 2 pour donner des ordres vocaux à ses compagnons, mais aussi pour se jeter un coup d’œil en se penchant, lorsque le joueur est abrité derrière un mur ou un obstacle.Xbox_One_21.jpg

La Xbox One est vendue systématiquement avec la nouvelle caméra Kinect 2, qui constitue peut-être l’élément le plus impressionnant de la machine (et le plus controversé), même s’il demande à être amélioré et mieux exploité. En effet, toute la question sera de voir quels seront les usages pratiques ou originaux qui nous seront proposés avec. La caméra et les micros fonctionnent globalement très bien, reconnaissant les personnes, les gestes et les commandes vocales, même dans une pièce de taille plus réduite que pour la première version sous Xbox 360. Avec un recul de 1,4 mètre et un plus grand angle de vision, la caméra Full HD peut surtout détecter parfaitement jusqu’à 6 personnes (en théorie), même dans des conditions de lumières assez faibles, avec une résolution de 1920 x 1080 en 16:9 et à 30 fps. Elle reconnaît le visage de l’utilisateur pour ouvrir sa session, écoute ce qu’il dit à voix haute pour par exemple lancer une recherche ou un jeu/application en disant simplement ‘Xbox Bing’ par exemple ou encore ‘Xbox Démarrer’ pour sortir du mode veille.

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La reconnaissance vocale : « nan mais halo quoi »

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Si vous l’avez paramétrée pour, Kinect peut rester en effet en permanence ‘allumée’ pour détecter les personnes présentes devant elle et écouter ce qui se passe pour répondre aux ordres des utilisateurs identifiés par un profil sur la console. Il est bien sûr possible aussi de la débrancher totalement, mais vous perdrez une bonne partie de l’intérêt de la console. Pour la majorité des ordres à donner (‘Xbox Skype’, ‘Ignorer’…), Kinect comprend plutôt bien ce qu’on lui demande, même si cela demande un temps d’apprentissage de la part de l’utilisateur. Des didacticiels à l’écran, avec des mots qui apparaissent en vert quand ils correspondent à un ordre possible, permettent de rapidement maîtriser les commandes les plus utiles. Tout ne fonctionne pas toujours parfaitement, mais Microsoft assure que le système affine sa reconnaissance avec l’usage, des correctifs devant voire le jour au fur et à mesure pour optimiser les reconnaissances faciales et vocales. Dans les jeux, là encore, cela fonctionne assez bien, même si des problèmes puissent subvenir, notamment avec du bruit ambiant, mais ce sera surtout le temps de latence, quelques dixièmes de secondes, qui limiteront cette fonction à des usages basiques. En plein partie d’un FPS, où chaque dixième de seconde peut signifier une mort prématurée, les commandes avec la manette sont nettement plus réactives. Par contre, les micros sont très efficients pour tout ce qui est chat audio, utilisation avec Skype ou des applications de chant par exemple…

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Reconnaissance vidéo

Kinect 2 est avant tout une super webcam, qui reconnait les personnes, même dans des conditions d’éclairages assez faibles (et de façon plus grossière dans le noir !), dans un premier temps pour connecter automatiquement la console à son profil. Ensuite, cela permet aussi de gérer avec une excellente qualité tout ce qui est appel vidéo, avec un grand angle qui offre une vision globale de la pièce, la technologie permettant à la caméra de suivre l’interlocuteur même s’il se déplace. L’intérêt de la détection vidéo est bien sûr particulièrement flagrant pour détecter les mouvements des utilisateurs, pour retranscrire les mouvements à l’écran. On peut en déplaçant sa main, diriger un curseur à l’écran, cliquez sur un menu d’un simple geste vers l’avant avec sa main, danser ou faire des exercices de fitness sur une application ou un jeu. La précision de la détection est assez bluffante, pas encore parfaite mais tout de même très efficace.

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Xbox One utilise Kinect surtout dans certains jeux et applications. On retrouve un vrai intérêt pour les titres comme Just Dance 2014, la caméra détectant la fidélité de votre chorégraphie par rapport au modèle à l’écran. De même sur Kinect Sports Rivals, en fermant le point on accélère avec son jet-ski par exemple, en orientant les bras tendus devant soi on tourne le guidon ou on peut effectuer des figures acrobatiques pendant un saut… Attention, cela peut s’avérer assez fatigant d’avoir les bras tendus pendant de longues séquences et pour une fois, jouer aux jeux vidéo va réellement vous faire bruler des calories ! Encore plus sur Xbox Fitness, où des coachs virtuels vous guident dans un programme d’entraînement, analysant vos gestes pour vous donner des conseils. Encore une fois, cela fonctionne vraiment bien, largement mieux que sur Kinect Xbox 360, mais on attend surtout de voir si les promesses de Microsoft sur la possibilité de détecter jusqu’à la pression artérielle et les réactions des visages des utilisateurs seront réellement efficaces.

3-xboxone-04.jpgXbox One c’est bien plus qu’une simple console de jeu, avec une interface qui est une évolution logique de celle de la Xbox 360 et de Windows 8 Modern UI. L’interface graphique est très agréable, avec de nombreuses rubriques et services, mais aussi une ‘page d’accueil’ qui reprend globalement les dernières activités et actualités qui concernent le profil de l’utilisateur connecté. En effet, chaque utilisateur se créé un profil, qui lui permettra de retrouver une expérience personnalisée, avec la possibilité de mémoriser dans le Cloud l’ensemble de ses réglages, de ses sauvegardes de jeu, de ses succès, de ses listes d’amis, de ses bibliothèques de médias… Sur ce point, Microsoft propose le Skydrive des utilisateurs de Windows et ses 7 Go de stockage. Reprenant la logique de l’interface de la Xbox 360 et surtout de Windows 8/Windows Phone 8 avec ses vignettes, l’utilisateur se retrouve en terrain connu, avec des applications qu’il maitrise immédiatement comme Skype, YouTube, mais aussi un peu plus de services tiers comme Machinina ou FranceTV Pluzz pour le replay sur certaines émissions de France Télévision ou encore les chaines de la TV d’Orange.

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Des services connectés

Au cœur des jeux et des fonctions de la Xbox One, on retrouve bien sûr Internet et l’accès à du contenu en ligne, via le WiFi et surtout par le biais d’une prise Ethernet Gigabit. Sans connexion Internet, les utilisateurs pourront à peine profiter de la fonction jeu vidéo de la console. Plus gênant, sans une bonne connexion à Internet (au moins 6-8 Mo en ADSL, plutôt 10-12 Mb/s ou le câble/fibre en fait), l’utilisation de l’ensemble des services sera sérieusement dégradée. Parties en multijoueur, contenus téléchargeables, visio et chat, locations/achats de films ou de musiques, navigation sur Internet et autres usages connectés dépendent totalement de votre connexion. Microsoft propose ses services de vidéos et de musiques, en consultation, à la vente et à l’achat, avec Xbox Video et Xbox Music. L’accès à Internet se base sur le fameux Xbox Live, avec un abonnement basique gratuit, qui permet d’accéder à quelques fonctions et services sur Internet, mais pour l’ensemble des fonctionnalités intéressantes, il faudra alors souscrire un abonnement payant mensuel au Xbox Live Gold (celui de la Xbox 360 fonctionne et peut-être transféré !). Une période d’essai de 14 jours est proposée gratuitement, mais ensuite on retrouve des prix d’abonnement mensuel de 6,99€/mois et de 59,99€/an pour la Xbox One. Pour des services comme la TV d’Orange, là encore, il sera possible aux abonnés de visionner les programmes sur la Xbox One par exemple.

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La fonction Ancré

Sachez aussi qu’étant totalement multitâche, la Xbox One permet à tout moment de basculer d’un jeu à un autre service, le jeu se mettant alors automatiquement en pause (pas en multijoueur bien sûr !). En revenant sur le jeu, vous pouvez alors reprendre là où vous en étiez ! Plus intéressant, on a aussi une fonction ancré qui permet d’afficher un jeu ou une autre application sur 85% de l’écran, avec un bandeau à droite qui permet d’avoir en même temps une autre fonction active. Il est ainsi possible de jouer à un jeu tout en gardant un oeil sur un programme TV, une discussion sous Skype ou une chaîne YouTube…

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Xbox One et la TV

C’est peut-être un des points les plus intéressants dans les développements futurs de la Xbox One, avec la présence d’une entrée HDMI, qui permet donc de faire passer votre signal TV dans la console. Vous pouvez alors non seulement diriger à la fois votre TV et votre interface Xbox One via votre console, mais surtout partager l’écran avec la fonction Ancrer. Vous pouvez alors par exemple regarder un film sur la portion principale (85% de l’écran), tout en ayant Skype ou une application de chat sur un bandeau à droite de l’écran, ou même jouer tout en regardant la TV dans la partie de droite. En outre, il semble bien que cela permette de aussi à Microsoft de savoir ce que vous regardez à la télévision, voire potentiellement en étant parano (?), de détecter alors vos réactions avec Kinect. Si cela se confirme, cela risque de reposer sérieusement à Microsoft des problèmes sur le respect de la vie privée !

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Xbox One : du gros potentiel

Xbox One est sans conteste une belle réussite, avec un potentiel sous-jacent que l’on perçoit très bien, non seulement- au niveau performances mais surtout au niveau des futurs usages et services. Microsoft propose une approche plus originale et plus risquée que Sony avec sa PS4, avec une intégration des fonctionnalités de la Kinect 2 qui laissent augurer de développements intéressants. Pour réellement juger, il faudra attendre de voir quels seront les services réellement actifs en France, de tester des jeux sur 2014 qui exploitent réellement les capacités de la console et surtout de mieux cerner les prix qui seront pratiqués, de nombreux services et fonctionnalités passant par des abonnements et microtransactions payants. En outre, il est évident que la Xbox One, tout comme la PS4, est sortie un peu trop vite, de nombreuses fonctions n’ayant pas encore été intégrées : diffusion en direct des jeux en cours, détection des médias externes USB, support du son 5.1/7.1 via sa sortie … Un bilan début 2014 s’annonce comme indispensable…

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Caractéristiques

– Processeur : AMD 8 cœurs 64 bits à 1,75 GHz
– Puce graphique : AMD Radeon 768 unités de calcul à 853 MHz (1,31 TFLOPS)
– Mémoire : DDR3 8 Go(Bus 68 Go/s) + 32 Mo eSDRAM
– Stockage & lecteur optique : lecteur Blu-ray 6x, lecteur DVD 8x, disque dur 500 Go non amovible
– Connectique : 3 prises USB 3.0, 1 sortie HDMI 1.4, 1 entrée HDMI 1.4, 1 port Analog-AV out, 1 sortie Digital Output (optique), 1 port Ethernet 10/100/1000, WiFi IEEE 802.11 b/g/n + WiFi Direct + infrarouge
– Abonnement Internet : Xbox Live à 6,99 €/1 mois, 14,99 €/3 mois, 59,99 €/12 mois
– Dimensions : 343x80x263 mm
– Poids : 3,2 Kg
– Coloris : noir

Prix 499 €

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Les Plus

  • Variétés des jeux au lancement
  • Kinect 2 et interactions associées
  • Polyvalence des services Online

Les Moins

  • Massive et pas très belle
  • Chauffe pas mal et encore un peu bruyante
  • Prix et orientation vers des services/contenus payants

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