L’État freine le projet Orange/Bouygues Telecom

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box orange

L’État n’a pas une volonté en soi de freiner le rapprochement, mais ses exigences en matière de part ralentissent les discussions entre les deux opérateurs.

Les discussions entre Orange et Bouygues Telecom, en vue de leur fusion, se heurtent aux volontés de l’État qui met son grain de sel dans l’opération. Cette intervention était fortement prévisible puisque l’État est le premier actionnaire de l’opérateur historique et, à ce titre, il a son mot à dire.

Dilution

Actuellement, la part de l’État, à travers BPIFrance et l’Agence des participations de l’État, est de 23 % et l’État ne veut pas descendre sous la barre des 21 %. De facto, la part pouvant être attribuée à Bouygues Telecom ne pourrait pas dépasser les 10 % alors que 15 % étaient envisagés.

Mais les exigences de l’État ne s’arrêtent pas là. En effet, si l’opération se fait dans les conditions énumérées ci-dessus, Martin Bouygues, qui aurait les parts de Bouygues Telecom, ne pourrait pas augmenter sa participation dans Orange durant une période de trois ans.

Enfin, dernières questions dans le dossier bien complexe : la cession des actifs. En effet, si l’opération est conclue, Orange devrait se séparée d’une partie des actifs (clients, fréquences, boutiques, antennes) qui seraient revendus à Free Mobile et SFR, de quoi ralentir encore les discussions.

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