Alt-Minds, je me permets d’insister

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alt-minds.jpgVous avez peut-être l’impression d’avoir lu cette news hier. Oui, je sais mais parfois, c’est bon d’insister un peu.

Je veux surtout compléter ce que j’ai expliqué hier. Alt-Minds a effectivement démarré le 12. On ne sait pas encore tout à fait où nous conduira Eric Viennot dans la narration du projet ; enquête paranormale, chasse au trésor. Une chose est sure, c’est un ARG (Alternate Reality Game).

Ce qu’il faut vraiment savoir, c’est que le jeu fonctionne plus ou moins en temps réel. Il convient donc de ne pas se dire : « j’y jouerai dans un ou deux mois, parce qu’aujourd’hui, c’est Black Ops 2 qui sort ».

Le jeu se décompose en chapitres. Nous en sommes au premier. Il s’achèvera vendredi avec quelques énigmes à résoudre. Mais de l’aveu même de Viennot, les choses sérieuses démarreront au chapitre 2, le premier décembre. Cette première série d’épreuves pourrait donc n’être qu’un tutorial, une façon de découvrir les possibilités du jeu qui sont tout simplement géniales.

Quelques exemples, sans trop spoiler ; comme vous le savez, Alt-Minds, c’est une enquête dans laquelle on cherche à retrouver cinq étudiants disparus en Ukraine ; ils ont probablement été enlevés. Un type a filmé une scène dans laquelle un des étudiants est menacé d’une arme. Ce type, son nom nous est donné dans un message. Et c’est à ce moment-là qu’il faut penser Alt-Minds…

On se connecte sur Facebook. On cherche le nom du témoin. Il existe. On devient ami avec lui. Son profil est évidemment créé de toute pièce. On découvre l’entreprise dans laquelle il a travaillé. Là encore, c’est une page entièrement née de l’imagination de Viennot. Mais on peut rechercher le nom du type tout simplement dans Google pour voir qu’il a posté pas mal de vidéos sur DailyMotion ; il a aussi un blog et un site qui sont autant d’indices permettant d’avancer sur l’enquête.

Dans l’interface proposée par le jeu, le Dashboard, on a aussi des dizaines de petits articles qui permettent de se perdre dans les méandres du net. Ou dans des choses bien plus officielles. Sachez par exemple qu’on se retrouve rapidement sur un article du journal Le Monde qui joue le jeu (jusqu’à un certain point : une mention précise à la fin de la page que c’est un article fictif). D’autres médias très officiels serviront à cet ARG, c’est une certitude.

C’est une fantastique expérience. On ne retrouve pas la jubilation que l’on peut avoir dans certains jeux ; enfin si, mais c’est autre chose. On jubile en ayant réussi à décrypter quelque chose, quand on comprend une étape ou que l’on identifie un site d’apparence anodin comme étant un site Alt-Minds.

On peut découvrir le jeu entier via le Dashboard, l’application de base. Avoir des comptes Twitter ou Facebook ajoutent de l’immersion. On peut aisément imaginer que Viennot se soit amusé avec Google Earth et que des indices nous parviennent via SMS, si on a laissé un numéro de portable dans son profil.

Mais n’oubliez pas : Alt-Minds, c’est maintenant. Si vous ne vous êtes pas encore lancé dans l’aventure, il n’est pas trop tard, vous n’avez que peu de retard. La première semaine est gratuite et les chapitres suivants devraient être disponibles à trois euros chacun. Mais on va au-delà d’un jeu, on vit une expérience un peu troublante il est vrai qui provoque VRAIMENT des sentiments absolument inédits dans un jeu vidéo : la peur, la désorientation, entre autres. Ne cherchez pas à comprendre : inscrivez-vous, c’est pour le moment gratuit, de toute façon. Plongez, prenez-vous au jeu. C’est nouveau, inédit. En musique, on a eu Mozart et Gainsbourg. Au ciné, Kubrick et Spielberg. Viennot transcende tout ça qu’on ne peut le réduire au simple jeu vidéo.

Essayez Alt-Minds on vous dit !

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