Compte-rendu CES 2012 3ème partie : audio, photo, iBidules et autres délires

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L’audio oublie de plus en plus le salon et devient exclusivement nomade, même si c’est à l’intérieur de la maison. Pour cela, il abandonne le fil et se retrouve de plus en plus dans un casque ou une station qui accompagne le smartphone ou la tablette. La photo, qui était sensée rattraper son salon perdu d’automne (la PMA), n’a guère montré les dents si ce n’est pour annoncer des modèles experts de plus en plus pros. En revanche, le i-fitness et la i-santé sont des tendances lourdes, du moins aux Etats Unis, le vieux continent étant un peu plus hermétique à se genre de choses. Enfin, nous avons dénichés quelques délires qui, à défaut de valoir réellement l’achat, égaient au moins ces lignes.

Comme tous les ans, on a droit à l’homélie des spécialistes de la prospective qui nous disent en toute confiance de quoi sera fait demain quand il s’agit du numérique. Cette année, les inquisiteurs de la courbe de tendance s’accordent à dire qu’à moyen terme, c’est le PC qu’on assassine. Sur le banc des accusés, les tablettes forment le gros des « usual suspects ». La multiplication des diffuseurs de contenu a peu à peu brisé la quasi exclusivité technique de l’ordinateur quand il s’agit de contenu multimédia. Aujourd’hui, du jeu vidéo aux vidéos à la demande en passant par la musique, tous ces modes de consommation numérique se sont détournés de l’informatique et nos amis les analystes pensent que la convergence aura raison du PC en tant que tel. Evidemment, c’est en contradiction avec ce que pense Intel comme en témoigne son investissement de plus en plus lourd dans sa plateforme Ultrabook. Mais le fondeur estampillé PC n’en prévoit pas moins des hybrides ordinateurs/tablettes, la fusions se faisant juste en partant de son côté.

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Autre semi-révélation, 2012 sera l’année de l’interface. L’interface utilisateur est amenée à évoluer sur les téléviseurs tout d’abord. Sur le CES, LG et Samsung présentaient ainsi leurs interfaces à détection de mouvement. Toshiba la présentait déjà à l’IFA 2011. Est-ce la mort de la télécommande ? C’est fort possible. On voit déjà que bon nombre de constructeurs ont abandonné leur projet de télécommande tactile au profit d’une application pour smartphone. Mais l’interface du téléviseur connecté est aussi appelée à évoluer. Depuis quelques temps, l’internet TV propose des applications comme Facebook, Twitter, et autre… C’est une mauvaise idée pour les analystes de 2-Opinion. Et en effet, on voit bien que ce n’est pas adapté à l’utilisation sur grand écran. Peut-être que les box Android sauront résoudre le problème. L’approche « Places » de Toshiba est aussi un moyen de faire évoluer l’accès aux réseaux sociaux en vue d’une application télévisuelle.

Boule_de_cristal.jpgLa 3D, la HD, les grandes diagonales ? Oubliez, c’est trop banalisé. Ce sont autant de choses que l’on trouvera désormais par défaut sur une vaste majorité de téléviseurs. Comme tout le monde n’a pas la même approche de l’utilisation de ses appareils connectés, les analystes voient la personnalisation de masse se dégager comme une tendance lourde de cette année. L’exemple de la radio et des applications à contenu personnel comme Spotify par exemple est parlant. Il en va de même pour les smartphones que chacun personnalise en sélectionnant les applications ou les interfaces qui lui conviennent.

Enfin, nos analystes voient la santé et le bien-être devenir un marché important cette année, notamment grâce à la multiplication d’appareils connectés. Voilà les tendances que nos amis futurologues voient dans leur boule de cristal pour 2012. L’avenir nous dira s’ils ont raison, mais le rappel des prédictions réalisées les années précédentes laissent à penser que c’est un peu plus fiable que la roulotte de Madame Irma.Déjà spécialiste des enceintes multimédia, Hercules se lance à son tour dans les modèles sans fil. Une première modèle pas encore définitivement nommée présente une forme originale, une sorte de soucoupe oblongue assez réussie. L’enceinte offre une puissance de 25 watts se qui est déjà assez conséquent et s’alimente néanmoins sur batterie avec une autonomie annoncée comme record par le constructeur. Pour la transmission sans fil, Hercules à recours à un système propriétaire qui nécessite un dongle USB livré et qui limite donc la source à un ordinateur Mac ou PC. Aucune date de commercialisation n’a été annoncée pour l’heure.

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Plus original, Hercules parvient à redéfinir la webcam ce qui est un exploit dans le contexte actuel d’un produit sur le déclin. La Twist est une toute petite caméra HD 720p montée sur un long ruban en caoutchouc disponible en puiseurs coloris. Ce ruban est malléable à volonté ce qui permet d’installer la Twist à peu près n’importe où, sur un moniteur bien sûr mais tout autant directement sur le bureau ou accroché à un quelconque objet. La commercialisation est prévue prochainement à un prix de 30 euros.

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Parrot : design et qualité

Le drone, qui a fait couler beaucoup d’encre, passe en version 2.0. Au menu un vol plus stable grâce à des capteurs plus nombreux et surtout un mode de pilotage plus intuitif où, quelque soit sa position, le drone va dans le sens demandé par l’iPhone peu importe l’orientation. Autre amélioration, la caméra devient HD et le retour vidéo est donc bien meilleur. On peut aussi enregistrer directement. Reste tout de même un gadget qui vaut sans doute la dépense si on s’investit vraiment dans un long apprentissage car sinon le drone risque de se retrouver au fond d’une armoire au bout d’un ou deux essais plus ou moins infructueux.

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Parrot lance aussi un casque audio sans fil désigné par l’incontournable Philippe Stark. C’est un assez gros supra-aural qui séduit par son design et sa finition. Il est doté d’un système de réduction du bruit actif qui semble efficace pour autant que l’on puisse en juger sur un salon bruyant. De même, le rendu semble plutôt convaincant aussi. Touche de raffinement ultime, le volume et le changement de plage se font en tactile en effleurant la surface de l’écouteur droit dans les quatre sens. C’est assurément un bel objet qui, si le prix n’est pas encore annoncé, sera à coup sûr très dispendieux.

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Parrot décline également sa station d’écoute iBidule en version non stéréo avec l’enceinte Zikmu Solo. Mas Parrot ne s’est pas contenté de prendre une des deux enceintes existantes pour la vendre en solo. Au contraire, les ingénieurs ont repensé la disposition et le choix des haut-parleurs pour créer un effet surround qui n’entame pas la dynamique et la musicalité. Et la première écoute dans une pièce isolée sur le salon laisse croire que c’est réussi. La spatialisation est impressionnante. Même si c’est sans rapport avec une réelle stéréo, l’image est ample sans pour autant créer un effet de hall artificiel comme c’est généralement le cas. La musicalité est préservée et il n’y a aucun raccord artificiel entre les différents registres. Le prix est encore inconnu mais il sera élevé à n’en pas douter. Cependant, il faut aussi reconnaitre qu’apparemment on ne paie pas seulement pour le snobisme de l’exclusivité.

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Jaybird : courir sans fil

Jaybird est une petite start-up américaine spécialisée dans les casques Bluetooth pour le sport. Au CES, le fabricant a présenté un modèle semi-intra auriculaire particulièrement impressionnant. Les écouteurs sont vraiment de petite taille et maintenus grâce à un tour d’oreille. Un câble fin assure la liaison entre les deux écouteurs et c’est tout. C’est vraiment la musique en toute liberté. Pendant le jogging, l’iPhone pourra rester dans la poche et aucun fil ne viendra entraver le mouvement. Malgré la petitesse et la légèreté de l’ensemble, l’autonomie est de cinq heures. La communication avec le smartphone se fait en Bluetooth. Le casque est par ailleurs étanche pour résister à une éventuelle averse. Même le prix est léger à 100 dollars, d’autant que la qualité sonore semble tout à fait raisonnable pour ce type de produit.

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Jaybird_3.jpgPhilips s’est contenté de parler son sur ce CES. On commence par une gamme d’écouteurs Made for Android. Derrière cette appellation un peu obscure se cache en fait une application à télécharger qui permettra d’exploiter pleinement les commandes du casque et ce quelque soit le téléphone. L’objectif avoué est de se rapprocher de l’expérience offert par l’iPhone dans ce domaine. Trois paires d’écouteurs et un casque seront disponibles en février pour un prix allant de 30 à 100 euros.

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Toujours dans les casques, la gamme Cityscape cherche à offrir un compromis entre design et qualité sonore, une promesse récurrente mais rarement tenue. Ces casques nous ont toutefois agréablement surpris avec un son propre et puissant, en particulier sur le modèle Uptown haut de gamme vendu 150 euros. Les versions moins onéreuses sont un peu moins bien dotées mais restent d’assez bonne facture. Affichés comme urbains par Philips, ces casques ont une particularité étonnante, ils ne laissent pas passer le son vers l’extérieur. On peut écouter sa musique sans en faire profiter son voisin de train/métro/bus/avion. Un effort qui mérite d’être salué.

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Plus surprenant, The Constrcut est un casque dédié aux sports extrêmes dont l’arceau est capable de tordre à 90 degrés et dont le câble détachable est gainé de kevlar. Proposé à 150 euros, le son produit nous a paru moins convaincant.

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iHome : son et couleurs

iHome a été le premier à présenter une station d’écoute sans fil Airplay qui soit réellement autonome puisqu’elle fonctionne sur batterie et que pour la recharger, il suffit de la reposer sur son socle. Elle est désormais accompagnée d’un petite sœur iW 2 moins chère et plus petite mais qui fonctionne sur secteur exclusivement. Elle devrait sortir au moins de mars à 200 euros. En septembre, la iW3 complètera la gamme. Elle se présente sous la forme d’une colonne qui limite l’encombrement et intègre une batterie pour être totalement autonome. Comme la iW1, elle se recharge en la posant simplement sur son socle. Enfin, la famille AirPlay sera complétée par un iW4 qui est en fait un radioréveil avec dock et qui arrivera en fin d’année.

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L’iP4 est un objet étrange venu d’ailleurs fait en caoutchouc très épais et revêtu en soft touch. Le look n’est pas sans rappeler celui des Gettho-blaster. On a surtout l’impression qu’il s’agit d’un objet de déco non fonctionnel alors que chaque bouton fonctionne, qu’il y a un dock et même un équaliseur graphique. Le son est évidemment à la hauteur des ambitions. Plusieurs couleurs flashy sont prévues en plus du gris militaire. L’iP4 devrait sortis en avril au prix de 200 euros.

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iHome lance aussi une gamme de docks dédiée au monde Android plus délicat à sonoriser en l’absence de prise universelle. L’iC50 est donc une petite station dont le dock USB est glissant pour s’adapter à une majorité de smartphones sous Android. Pour le son, il faudra brancher un câble par la prise casque en mini-jack. Le prix sera de 59 euros.

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Outre une gamme complète de radioréveils pour iOS, on peut citer aussi le iD11. Il s’agit d’une colonne de plus d’un mètre au sommet de laquelle on peut connecter un iappareil mais qui fonctionne aussi en Bluetooth. Le son semble prometteur mais surtout l’arrière s’illumine et peut changer de couleur soit sur un rythme fixe soit sur celui de la musique. Indispensable !Altec Lansing lance une nouvelle gamme de casques intra-auriculaires très haut de gamme qui ont la particularité d’être parfaitement adaptés au pavillon de l’oreille. Et comme chacun en a deux qui sont uniques, les écouteurs sont moulés spécifiquement. A l’achat, la boîte ne contient que le nécessaire pour faire l’empreinte que l’on communique à un atelier. Ensuite, on reçoit quelque temps après l’interarticulaire à la forme de son oreille ce qui permet un couplage et un confort parfaits. Il y a trois modèle qui se distinguent par le nombre de haut-parleurs, un pour les A1 à 500 euros, deux pour les A2 à 600 euros et trois pour les A3 à 700 euros. Avec cette technologie issue de la prothèse auditive et de l’intra professionnel pour musiciens, Altec promet une qualité sonore jamais atteinte, même pas sur des casques à se prix là mais produits en série.

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Après avoir lancé une enceinte sans fil AirPlay, Altec va proposer un modèle au design similaire avec un rendu sonore amélioré et surtout un système de diffusion propriétaire conçu par la société Avega récemment acquise par Altec. La connexion se fait toujours en WiFi, mais cette fois il est possible de relier tout type d’appareil source et pas seulement ceux du monde Apple. On pourra télécharger gratuitement une application pour PC, Mac, iOS et Android qui permet de gérer plusieurs enceintes pour un vrai multi-room avec la possibilité d’écouter des sources différentes sur chacune. L’enceinte s’appelle Live 5000 et son prix sera de 500 euros.

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Edifier : du style et du son

Le spécialiste de l’audio multimédia haut de gamme annonce le rachat de Stax, fabricant de casques légendaires originaire du Japon. Il s’agit de modèles ultra high end réservés aux fous furieux de la HiFi et qui dépensent sans compter. Ainsi, nous avons pu écouter un casque électrostatique accompagné d’un pré-amplificateur à lampe. C’est simple, la qualité est telle qu’on croit écouter des enceintes avec une chaleur digne d’une session live de Jazz. Il faut juste pouvoir aligner les 5 000 euros nécessaires.

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En parallèle, Edifier lance une nouvelle marque Corbleu dédiée au son vintage avec une première radio à lampe au son très chaleureux.

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Edifier annonce aussi une paire d’enceintes multimédia haut de gamme, les Spineca (350 euros). D’une forme très originale, elles promettent un son particulièrement équilibré grâces aux deux subwoofers intégrés. Les Spineca se branchent en analogique, en optique et même en Bluetooth.

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La télécommande sans fil est très originale et affiche une autonomie de plusieurs mois avant recharge par port USB. A signaler aussi une barre de son mobile alimentée par batterie pour plus de puissance. La Sound To Go + se branche à un notebook en USB et à un appareil mobile en analogique par mini-jack (60 euros).

Optrix : i-vidéo pour sports extrêmes

Ce petit accessoire pour iPhone et iPod Touch surfe sur la tendance de la vidéo pour immortaliser les meilleurs moments d’une activité mobile. Ainsi, cette coque et son support permettent de se servir de son appareil Apple comme d’une caméra pour sports extrêmes. Le support est fixé à un casque ou à une calandre via un puissant adhésif par des colliers de fixation. Ceux qui craignent (très légitimement) de voir le support se décoller peuvent être rassurés. Nous avons essayé sans le moindre succès de décoller un support fixé sur un réservoir de moto. La coque en elle même est garantie très solide et devrait permettre à un iPhone de survivre à une chute de plusieurs mètres. Cerise sur le gâteau, une application est disponible. En plus de filmer, elle permet d’utiliser les données GPS pour enregistrer la vitesse et le parcours effectué. Vendu 90 euros, l’Optrix n’est pas exactement donné mais pour peu que l’on possède un iTruc, il devient une alternative intéressante à une caméra dédiée comme la Go Pro.

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optrix_3.jpgX-Pro1_1.jpg

Avec le X100, Fujifilm avait déjà lancé un compact numérique sans compromis doté d’une focale fixe mais aussi d’un capteur APS-C de reflex et d’un viseur hybride optique et numérique. Avec le X-Pro1, une étape supplémentaire est franchie qui nous projette dans des dimensions jusque là inconnues en photo numérique. Il s’agit d’un hybride ultra haut de gamme et très élitiste. Les dimensions du boîtier sont comparables à celle d’un reflex et il faut l’avouer, c’est un très bel objet entièrement en métal à l’ancienne qui fait penser aux Leica de la grande époque.

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Le capteur est un APS-C maison de 16 Mpixels en CMOS qui a la particularité de limiter les effets de moirée en se passant d’un habituel filtre passe bas qui limite in fine la résolution réelle des clichés. Pour se faire, les filtres de couleurs sont désormais organisés autrement qu’avec un habituel motif Bayer.

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Le constructeur japonais annonce également une nouvelle gamme d’optiques XF conçue pour cet appareil et tout aussi élitistes avec pour principal soucis la performance en maximisant l’ouverture. Et pour que le tout soit encore un peu plus exclusif, il n’y aura que des focales fixes au lancement. Ainsi, le 18 mm ouvre à 2, le 35 mm ouvre à 1,4 tandis que le macro 60 mm descend à 2,4. Pour l’équivalence en 35 mm, le facteur est de 1,5. A noter que l’on pourra gérer la fermeture par une bague mécanique avec des étapes par un tiers de valeur. Cette nouvelle monture XF est un design original de Fuji mais une compatibilité avec les optiques Leica est prévue. En 2012, deux optiques complèteront la gamme. Il y aura un grand angle fixe 14 mm et surtout un zoom standard 18-72. En 213, il y aura un 28 mm, un 23 mm, un 70-200 zoom ainsi qu’un 12-24 mm.

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Pour l’ergonome, il y a du mieux par rapport au X100 avec notamment un écran qui reste en 3 pouces mais qui se compose de 1,3 millions de pixels. L’œilleton hybride optique et numérique que nous avions tant apprécié sur le X100 subit lui aussi un lifting. Un système optique permettra d’adapter automatiquement le cadrage à la puissance de la lentille choisie. Par rapport au X100, les commandes ont également été revues avec notamment l’abandon de la roue arrière peu ergonomique.

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Avec l’objectif le plus léger à la sortie, soit le 35 mm, l’ensemble pèsera tout de même 637 grammes, un poids vraiment respectable qui place le X-Pro1 dans les rangs d’un reflex semi-pro. Nous avons pu le prendre en main brièvement et il donne envie de photographier, c’est certain. La prise en main est évidente et les commandes tombent bien sous les doigts. Le viseur hybride est un peut trop collé au dos de l’appareil mais il y aura sans doute des œilletons en caoutchouc pour un meilleur confort. Reste le prix qui amène le X-Pro 1 dans des sphères où la cible potentielle est tout de même très réduite. Pour le boîtier et les trois optiques fixes au lancement, il faudra débourser environ 3 300 euros. A ce tarif, vous pouvez également trouver un reflex semi-pro dotée d’un zoom et d’optiques fixes de grande qualité, le tout étant tout de même plus facile à mettre en ouvre et sans doute aussi plus efficace au quotidien. Le X-Pro1 s’adresse a des amoureux de beaux objets qui se plaisent à retrouver la rigueur d’une photo plus exigeante du passé et qui surtout n’ont pas trop de limites côté budget.

Canon : compact sans compromis

Décidemment, les constructeurs d’appareils photo cherchent sans relâche des voies nouvelles pour séduire les photographes exigeants à la recherche d’alternatives aux reflex encombrants. Canon avait déjà été l‘initiateur du concept compact expert avec la série G puis S plus petite. Avec ce nouveau G1X, le fabricant adopte une solution plus radicale quant à la qualité d’image qui n’est pas sans rappeler la démarche de Fuji sur son X100.

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Le G1X est ainsi doté d’un capteur très grand qui affiche la même hauteur qu’un APS-C mais au ratio 4/3 (18,7×14 mm précisément). Il a été développé en CMOS par Canon et promet une très bonne montée en sensibilité, jusqu’à 12 800 ISO ! Pour autant, le compact est doté d’un zoom 4x du 28 au 112 mm en équivalent qui ouvre de 2,8 en grand angle à 5,8 en téléobjectif. Comme il n’y a pas de miracles, ce compact est logiquement assez imposant et lourd mais pas beaucoup plus que le précédent G12. A signaler qu’il est possible d’enregistrer les clichés en RAW 14 Bits. L’appareil semble aussi doué pour la vidéo qui est en Full-HD stéréo avec zoom pendant la prise de vue et sortie HDMI.

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Côté ergonomie, rien n’a été laissé au hasard non plus. L’écran de 3 pouces affiche 920 000 points et il est orientable en tout sens. Un viseur optique est également disponible avec correcteur dioptrique. Sur le dessus, se situe une double roue de commande dont une sert à régler l’exposition. Enfin pour ne rien gâcher, la finition fait très pro. Il semble vraiment qu’avec cet appareil on s‘approche du compact expert idéal qui n’oblige plus à aucun compromis sur la qualité tout en conservant un zoom décent.

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Canon lance aussi un nouvel IXUS 520 HS qui semble enfin revenir aux sources de la série avec un design très séduisant et un encombrement minimal tout en offrant une technologie de pointe. Le zoom va du 28 au 330 en équivalent et le capteur est un 10 Mpixels CMOS rétro-éclairé. L’appareil filme en Full-HD et il est doté d’un grand écran 3 pouces qui semble de qualité. C’est donc un bel objet compact qi offre un zoom ample mais encore raisonnable et surtout un capteur qui promet un belle qualité d’image même en basse lumière.

Ixus_520S_2.jpgNous avons apercevoir sur le stand de Toshiba un caméscope 3D natif, le Camileo 2100. Doté de deux capteurs de 5 Mpixels. Il est capable de filmer jusqu’en 1080p et il est doté d’un écran auto-stéréoscopique de type 3DS. Il se démarque des autres caméscopes 3D du moment par sa petite taille qui devrait le rendre plus aisé à transporter que les excellents mais très encombrants modèles proposés par Sony.

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Samsung :la photo sans fil

Samsung a présenté pléthore de nouveautés dans les appareils photo compacts et ils sont nombreux à être placés sous le signe du sans fil qui sera le credo du constructeur pour cette première moitié de l’année. Certes, le WiFi n’est pas nouveau dans le monde de la photo mais Samsung compte bien justifier sa présence par des fonctions réellement utiles. Car si ce n’est que pour copier des photos, on a aussi vite fait d’utiliser la carte mémoire. Ainsi, on pourra automatiser la sauvegarde systématique des photos vers un ordinateur dès qu’il est à portée. Cela évitera de laisser dormir de nombreux clichés sur les cartes ou de les effacer pour faire de la place. De même, Samsung propose aussi un stockage en Cloud. Il sera également possible de visionner sans aucun réglage toutes les photos sur un téléviseur, une tablette ou un smartphone, pourvu qu’ils soient connectés en réseau et en WiFi.

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Logiquement, le nouveau vaisseau amiral de la gamme intègrera ces fonctions. Le WB850F offre également un zoom record 21x qui part du grand angle en 23 mm équivalent. Le capteur est un CMOS rétroéclairé fabriqué par Samsung et affichant 16 Mpixels. L’écran de trois pouces signe le retour de la technologie Amoled qui garantit une luminosité très élevée pour des prises de vue faciles en forte lumière. Un GPS sophistiqué avec des fonctions de réalité augmentée complète le WiFi avancé. Le WB850F sera commercialisé au mois d’avril à 379 euros.

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En entrée de gamme de cette série il y aura un WB15F qui se contente d’un zoom 18x, d’un écran 3 pouces classique et d’un capteur CCD 14 Mpixels pour 219 euros.

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La série design est entièrement renouvelée avec en haut de gamme un ST200F qui peut compter sur un zoom 10x grand angle, le WiFi, un écran 3 pouces et surtout sur un look très réussi.

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Le DV300F est un double-écran cher à la marque doté d’un zoom 5x grand angle et d’un écran 3 pouces ainsi que du WiFi pour 199 euros. A remarque que le second écran en façade est totalement invisible éteint alors que le revêtement est finement nervuré.

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Les caméscopes disposent aussi de quelques nouveautés dont un Q20 HD ambidextre qui voit surtout l’ampleur de son zoom doubler comme le nom l’indique. Il sortira aussi en version WiFi à 349 euros. A signaler enfin le lancement d’une pocketcam étanche cinq mètres dotée en option d’un caisson flottant.

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Fuji Instax : le retour de l’instantané

Fuji remet au goût du jour l’appareil photo instantané. Qui l’eut cru ? A l’ère du numérique, la photographie à impression directe refait surface. Questionné sur le sujet, Fuji certifie qu’il y a une demande, en particulier des jeunes qui n’ont connu que le numérique. L’impression directe a un côté vintage très tendance et le constructeur déclare en vendre par wagons entiers en Asie. Divers modèle sont présentés, de l’Instax mini 7 tout simple au Mini 50 à zoom motorisé. Le design n’a pas changé en 10 ans. Le prix du Mini 50 devrait être de 129 euros et les cartouches de 10 photos au format carte de crédit devraient coûter une dizaine d’euros. A noter que le constructeur a licencié sa technologie à Polaroid qui sort lui aussi un nouveau modèle instantané.

instax.jpgUn des tendances qui ressortaient de ce CES 2012 est le nombre grandissant d’entreprises se lançant dans les produits santé ou fitness connectés. Petit tour d’horizon des produits ayant attiré notre attention (mais qui malheureusement ne pourront pas vous dispenser de sport). On commence par le Fitbit Ultra. Ce petit appareil combine des fonctions de podomètre et d’altimètre pour évaluer l’activité physique et la quantité de calories brûlées. Il peut ensuite uploader ces données sur le site et avoir un suivi jour après jour. On peut ainsi s’apercevoir que l’on a pas bougé depuis deux jours et qu’il serait temps de se fixer des objectifs d’activité (toute ressemblance avec l’état post-CES de votre serviteur ne serait que fortuite).

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L’Aria est une balance connectée. Outre ses fonction de pèse-personne (encore heureux), elle est capable de calculer votre pourcentage de matière grasse (aussi nommé pourcentage de graisse corporelle) ou votre IMS. Bien entendu, elle enverra toutes ces données sur le site via une connexion WiFi pour offrir des statistiques précises. La balance est capable de reconnaître jusqu’à 12 utilisateurs et demandera une confirmation de l’identité en cas de poids trop proches. Le Fitbit Ultra et la balance Aria sont vendu respectivement 99 et 129 dollars.

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La montre Basis reprend les mêmes objectifs que le Fitbit Ultra (jauger son activité physique) mais le fait de manière beaucoup plus avancée. Elle est en effet dotée de nombreux capteurs plus précis. La Basis est ainsi capable de surveiller votre rythme cardiaque mais aussi vos mouvements (via un accéléromètre), votre température et votre transpiration. Comme pour le Fitbit, toutes ces données peuvent être mises en lignes et analysées pour vous permettre de suivre votre activité physique. Pour cela, il suffit de connecter la montre en USB ou en Bluetooth. La Basis sera disponible prochainement à 199 $.

Withings prend soin de vous

La santé et le bien-être sont une tendance forte cette année au CES. Dans ce contexte, la société française Withings a sorti une série d’appareils connectés vraiment innovants. Le slogan de la société, simplifier et connecter, est appliqué à la lettre à une série d’appareils usuels où cela fait sens. C’est le cas par exemple du Baby-phone déjà commercialisé. On trouve la petite caméra d’un côté et une application iPhone de l’autre. On peut ainsi surveiller son bambin, allumer une veilleuse ou lui parler. Et si vous avez des doutes quant à la sureté du WiFi, un port Ethernet est prévu. Dans le même ordre d’idée, le tensiomètre connecté permet de surveiller sa tension, d’établir son historique, bref, de surveiller sa santé. Marginal ? Détrompez-vous. Aux Etats-Unis, 25% de la population est censée surveiller sa tension au moins une fois par semaine. C’est loin d’être un gadget puisque ce petit appareil à 129 euros a été certifié CE Medical et FDA.

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Sur le stand, on pouvait aussi découvrir un pèse-bébé connecté qui surveille la courbe de poids du petit dernier. Là encore, on pourrait penser que c’est superflu mais c’est sans compter les millions de carnet de santés mal tenus ! Ici, l’historique s’établit tout seul sans que l’on ait besoin de reporter les chiffres sur un graphique à la main. Lorsque bébé grandit, la balance se transforme en pèse-petite-personne ce qui vous permet de continuer à suivre la santé de vos enfants. Pour l’instant, aucun prix n’est annoncé. A noter que du côté smartphone, l’application propose de poster optionnellement les données de votre rejeton sur Facebook, mais c’est sans doute aller un peu trop loin…

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iHealth : la santé sans fil

C’était une tendance lourde du salon et iHealth l’incarne bien. La santé se passe désormais de fil et se consulte sur un iObjet. On commence par la tension avec un tensiomètre sans fil alimenté sur batterie qui transmet le résultat à l’iPhone ou à l’iPad. Non seulement, on y consulte le résultat mais on peut évidemment suivre aussi l’historique qui est mémorisé. Il y a également une version filaire avec dock pour iPad qui sortira avant et sera moins chère. On continue par un testeur pour diabétiques qui se branche sur le connecteur de l’iPhone. C’est un système classique à lamelles sur lesquelles on dépose une goutte de sang mais là encore ce sera l’iPhone qui calculera et affichera le résultat ce qui permet de faire des statistiques et consulter des graphiques. Reste à voir si la fiabilité égale celle des modèles produits par les grands fabricants issus du milieu médical. Outre un baby-phone vidéo qui tourne sur 360° et se visionne sur iPad, iHealth commercialise aussi un pèse-personne Bluetooth dont l’affichage se fait sur i-quelque chose aussi. iHealth se distingue par des prix vraiment attractifs, la balance ne coûtant aux U.S. que 69 dollars.

iHealth.jpgLe constructeur américain de périphériques pour joueurs continue détendre son champ d’action. On commence par les jeux combat, plus précisément Soul Calibur 5 et Tekken X Street Fighter. Madcatz avait contribué au retour en grâce des jeux de combat en produisant des manettes et stick arcade à la fois pointus et relativement abordables. La marque ne change pas une recette qui gagne avec le Arcade Fighting Stick et celui dédié à Soul Calibur, le Arcade FightStick Soul Edition. Les deux produits utiliseront des composants japonais de qualité et pourront bien entendu être facilement modifiables par les fans. Ils devraient être disponibles en février pour respectivement 150 et 160 euros. A noter que ceux qui ne veulent pas investir autant pourront se reporter sur une nouvelle version du Fightpad dédié aux jeux de combats. Plus petite que sa première itération, cette manette peut être configurée via un interrupteur pour être utilisable dans le plus grand nombre de jeux.

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Toujours dans le domaine des accessoires pour joueurs sur console, on trouve un nouveau pad expert, le MLG Pro Circuit Controler. Disponible sur Xbox 360 et PS3, il a pour particularité d’être modulable. On pourra ainsi changer en une seconde du mode joystick pour un mode croix directionnelle. Ces pads devraient arriver dans les rayons en février ou mars.

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Toujours dans l’univers des console, Tritton (la marque casque de Mad Catz) a été sélectionné par Microsoft pour être son fabriquant officiel. Cinq modèles sont prévus, depuis le simple casque stéréo filière Trigger jusqu’à un 7.1 pas encore nommé.

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Les joueurs PC ne sont pas oubliés puisque la gamme Cyborg gagne quelques références intéressantes. On remarque en particulier une déclinaison de la célèbre souris RAT en version MMO. Outre un changement de robe, cette version voit apparaître cinq nouveaux boutons et pourra aisément basculer entre plusieurs fonctions. Un casque PC fait aussi son apparition sous le doux nom de F.R.E.Q.5. Il dispose d’une carte son intégrée et se branche en USB. Le micro est amovible et un adaptateur plutôt malin permet d’utiliser le casque sur n’importe quelle prise jack. Le F.R.E.Q.5 devrait être disponible en début d’année pour une centaine d’euros. On finit ce petit tour d’horizon par le Pro Flight Cessna Cockpit, un produit comme on les aime. Ce kit reproduit l’inégalité du cockpit d’un Cesna. Il est validé par la FAA et devrait coûter moins de 5000 euros sans écran.

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Golden-i : un PC dans la tête

Le Golden-i est un PC tout-en-un contenu dans un casque ! L’ensemble comprend une batterie, un micro-écran à affichage tête haute, un gyroscope et une paire d’écouteurs stéréo. Le casque est vraiment très léger et tient bien sur le crâne. L’idée est d’apporter du contenu enrichi et augmenté à une personne dans les situations où il en a besoin, que ce soit en voiture ou lors des opérations de maintenances dans le milieu professionnel. La qualité d’image à travers la petite optique est largement suffisante. Pas de clavier ici, tout est à commande vocale avec un système d’apprentissage de la voix à la volée. Il n’y a rien à programmer, plus de phase de paramétrage. Au bout de trois commandes, le système s’est fait à votre intonation.

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Mieux encore, le casque est muni d’un gyroscope ce qui permet de naviguer dans l’image en bougeant la tête. C’est ce qui manquait au casque Sony HMZ-T1. Une webcam est également disponible en option ce qui permet à un opérateur distant de voir ce que l’utilisateur fait afin de l’assister. L’une des applications existantes concerne le déminage. Et c’est vrai que c’est un système qui semble tout droit tombé du cockpit d’un hélicoptère Tigre… D’où peut-être le nom de vente, vraiment bien choisi : golden-i. Pour l’heure, le système coûte 2000 $.

golden-i_2.jpgLG invente le « frigo pour chemises ». De son vrai nom LG Styler, cette armoire permet de désodoriser et de défroisser les vêtements en les passants à la vapeur puis en les faisant sécher doucement avec des petits mouvements. Le Styler n’est bien entendu pas fait pour décoller une grosse tâche de bolognaise mais plutôt pour déplisser er rafraîchir un costume ou un pull délicat. Va falloir le loger !

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Déjà connu pour ses aspirateurs robots, LG propose avec le Kompressor Follow Me un modèle à traineau innovant. D’apparence très classique, il est doté de capteurs qui lui permettent de savoir quand vous vous déplacez. Il peut ainsi vous suivre avec ses roues motorisées. Par contre, il n’est toujours pas capable de monter les escaliers et on ne peut que craindre ce que Skynet pourrait faire d’une telle machine une fois le pouvoir pris.

Parmi les produits « mais que leur est-il donc passé par la tête ? », nous avons pu voir chez Samsung une machine à laver connectée qu’il sera possible de commander depuis son smartphone. Malheureusement, Samsung n’a pas résolu le problème du repassage et du rangement des vêtements. Nul doute que le constructeur y travaille mais pour le moment on devra se contenter de pouvoir lancer un programme de lavage à distance.

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Passons à la cuisine avec un réfrigérateur doté d’un écran tactile et capable entre autre choses de vous prévenir lorsque des produits arrivent à expiration. Un concept dont l’utilité est limitée par le fait que l’on doive entrer soit même les produits et leur date de péremption. Dommage, il y avait surement moyen de faire plus pratique, par exemple en utilisant un scanner de codes-barres…/

Retour vers le futur électrique

Reliant/NRG disposait sur son stand d’un modèle mythique, qui tourne tantôt au plutonium, au résidu de poubelle ou à la vapeur ! C’est bien entendu de la Delorean qu’il s’agit.

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La société très active dans le domaine de la production et de la distribution d’énergie électrique a ainsi converti ce légendaire modèle à essence (et à moteur Alpine-Renault à l’origine, on l’oublie trop souvent) pour qu’il fonctionne à l’énergie électrique. L’idée est de promouvoir leur réseau de recharge pour véhicule électrique.

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La société qui gère tout de même la bagatelle de 26 000 MW de puissance électrique installe ses bornes directement au domicile des clients. Pour l’utilisation de son réseau, le fournisseur a un modèle économique original calqué sur le modèle de la téléphonie mobile. Moyennant un abonnement mensuel, l’utilisateur peut recharger autant qu’il le désire. Ce que Reliant appelle « chargeur rapide » consiste simplement à utiliser un modèle européen 240V au lieu de 110V. Résultat des courses, il faut 4 heures pour charger à 80% la batterie d’une Nissan Leaf.

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C’est d’ailleurs largement suffisant pour les utilisateurs citadins. En moyenne, le trajet parcouru moyennement aux Etats-Unis entre le domicile et le travail est de 56 kilomètres. Sachant que l’autonomie d’une Leaf est de 175 kilomètres, on a largement le temps de recharger les batteries. En attendant, une Leaf n’est pas une Delorean et on a beau dire, elle a toujours autant de gueule.

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PrimeSense remixe les années 80

Primesense, la société à l’origine du capteur de profondeur du système Kinect, s’est pris d’un délire très 80’s sur son stand. Deux caméras du fabricant repéraient les mouvements des passants pour animer une sorte de compile des morceaux les plus emblématiques et ringards de l’époque. Il faut dire que le jeu de lumière est à l’avenant, avec un total-look Win95 assumé.

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primesense3.jpgTout le monde connaît l’AR Drone de Parrot. Voici désormais le drone à charge utile de la société Rotor Concept. Il existe en plusieurs tailles avec différentes nacelles. L’ensemble est un peu plus musclé que le drone de Parrot évidemment. L’idée est d’embarquer un appareil photo, un vrai, pour réaliser des prises de vue aériennes. Il existe une version capable d’embarquer un reflex et son objectif jusqu’à 800 grammes ! L’histoire ne dit pas comment on déclenche la prise de vue une fois en l’air mais on peut imaginer qu’il vaut mieux filmer en permanence ou disposer d’une télécommande !

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L’impression en relief

Tout le monde a déjà au moins entendu parler une fois des imprimantes 3D, ces grosses machines utilisées principalement par les architectes pour construire des modèles et maquettes en relief selon une modélisation informatique en trois dimensions. Jusqu’ici, ce procédé cher, long et coûteux offrait un résultat fragile ce qui limitait son intérêt pour le grand public même si la prouesse est toujours aussi appréciable, comme on peut le voir sur ce crâne par exemple. La société française Sculpteo a réussi le tour de force de rendre l’impression 3D grand public et accessible depuis le Web ou depuis votre tablette préférée. A partir d’une photo de profil, vous pouvez visualiser le vase qui sera construit et livré chez vous pour 300 euros environ. Ce vase est réalisé en céramique recuite et émaillée afin d’atteindre un niveau de solidité industriel. Voilà une idée sympa et qui nous change des téléviseurs connectés !

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Le jeu qui fait perdre la boule

Sphero est un concept de jeu vraiment rigolo. Il s’agit d’une petite boule télécommandée par un smartphone et que l’on peut faire aller n’importe où avec un peu d’expérience. Pour l’instant, Android et iOS sont supportés mais pour la version 4.0 de l’OS de Google, il faudra attendre juin. Evidemment, il faut être au moins deux pour qu’il y ait une réel intérêt mais dans ce cas voici peut-être le remplaçant du jeu de billes. La chose coûte 129 euros et l’application est bien évidemment téléchargeable gratuitement. La recharge se fait par induction grâce à un petit socle fourni.

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Eye Control

La Société Tobii présentait un système original de contrôle par détection du regard. A l’essai, ça a l’air plutôt convaincant même si c’est ici une borne d’arcade à l’ancienne qui faisait office de démonstration, la Tobii Eye Asteroids. Les applications du concept sont cependant nombreuses, du jeu vidéo à l’aide aux personnes handicapées. Un concept et une société à suivre en tous les cas.

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Les Plus

  • Rapidité d'autofocus
  • Qualité d’image
  • Look sympa

Les Moins

  • Peu de grip
  • Flash à assembler
  • Peu de commandes directes

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