La cigarette électronique fait baisser la conso de tabac

0

À la fin de l’an dernier, quand Benoit m’a demandé de faire une short list des produits que je mettrai bien sous le sapin de Noël ; j’étais bien ennuyé. Il était hors de question de parler des nouvelles consoles, trop récentes et pas encore indispensables, et en termes de jeu, j’avais plutôt passé mon temps sur WOW. Le seul gadget un peu techno qui m’avait vraiment accompagné toute l’année, c’était la cigarette électronique. Je me demandais si je n’étais pas hors sujet mais visiblement pas, vu qu’on est dans l’objet électronique. Je suis même ravi d’avoir opté pour un produit qui a convaincu deux millions de désormais vapoteurs.

Et pour la première fois depuis dix ans, le tabac recule. Et l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies) semble avoir une explication, et elle ne serait pas le résultat des hausses du paquet de cigarettes mais bel et bien de l’arrivée des vapoteuses.

J’en vois, des amis sur Facebook, qui essaient, puis reviennent à leurs vieux démons, les goudrons (absents, rappelons-le, de l’e-cig tout comme le monoxyde de carbone, le plomb, le Polonium 210, l’Arsenic, le Mercure, pour ne citer que les plus hallucinants…).

eCigarette-01.jpgJ’ai donc des amis qui font des va-et-vient entre la cigarette et la cigarette électronique et je me suis demandé pourquoi. En temps que testeur devant l’éternel à la recherche du journalisme total, j’ai essayé un maximum de trucs. Et il est bien évident qu’il reste une chose à la cigarette qui a fait son succès : sa simplicité d’utilisation. On sort la clope de son paquet, on l’allume, on la fume, point barre.

La cigarette électronique demande une petite gestion, des réflexes, de l’entretien. Mais aussi du bon matos. Et il faut bien admettre que le terme de cigarette électronique englobe tellement de choses que l’expérience peut être très différente d’une configuration à l’autre. Je vous propose donc une sélection des composants que j’utilise, des choses très pratiques.

J’ai définitivement arrêté les formules Starter Kits, je vapote à la carte ! Car même s’ils sont rentables (deux cigarettes dans le même bundle), on trouve toujours des composants imparfaits.

Au rayon des clearomiseurs (la partie dans laquelle on insère le liquide), j’opte sans hésiter pour du Kanger. J’ai longtemps utilisé des EVOD pour leurs couleurs festives et leurs coûts plutôt bas mais je suis passé à une gamme supérieure : celle des Protanks. Il en existe plusieurs variétés : le Protank, le Protank II, le Protank III (pour lequel, j’émets tout de même quelques réserves car c’est un dual coil : ça consomme donc un peu plus). Ils existent aussi des déclinaisons « Mini ». Avantage de ce matériel : des matériaux plus intéressants que le plastique habituel et une excellente visibilité du liquide restant car le réservoir, en pyrex est transparent. De plus, le remplissage est bien plus aisé que sur la plupart des clearos classiques avec une belle ouverture qui permet de se passer de flacons aiguille.

En termes de batteries, je prends désormais du lourd. C’est chez Vision que ça se passe. On optera définitivement pour deux batteries Spinner de 1300 mAh, réglables de 3.3 à 4.8 V. On évite cependant de mettre le voltage à fond pour ne pas cramer les résistances et avoir un goût de brulé. Elles mettent assez longtemps à recharger, c’est logique, mais elles peuvent largement durer une journée, même en vapotage intensif. Vision a fait des efforts en termes de design, notamment avec les modèles Rainbow.

eCigarette-02.jpgJe n’ai pas essayé les Spinner 2 mais d’après les images que j’ai pu en voir, un problème pourrait se poser : il est possible de ne pas pouvoir adapter les tours de cou classiques car le bouton ne semble pas similaire à ceux des Spinner traditionnels.

Je vous conseille de toute façon des grosses batteries, bien lourdes, pour une raison qu’on ne voit pas nécessairement dès le départ. Quand on utilise certaines batteries minuscules, le clearo est plus lourd. Avec des mèches courtes, comme celles du Protank (et de pas mal d’autres modèles d’ailleurs), la vapote se retrouve la « tête en bas » et les mèches ne sont plus nécessairement au contact du liquide. Le résultat de la taffe suivante peut donc être le fameux gout de brulé.

Tout ce matos, c’est évidemment made in China, on n’y coupe pas. Par contre, en termes d’arômes, il faut absolument éviter ce choix. De plus, on a suffisamment de producteurs d’e-liquides français qui sont très clairs sur la composition de leurs liquides pour ne pas prendre le risque de vapoter n’importe quoi.

J’apprécie particulièrement deux marques. La première, c’est VDLV, Vincent dans les vapes. Pour résumer, c’est du bio. Ce sont uniquement des arômes naturels ; si vous n’aimez pas les goûts trop sucrés, comme c’est trop souvent le cas, c’est une marque à essayer. Petit bémol : les flacons sont pénibles à ouvrir et j’en ai même un qui s’est vidé dans une sacoche.

Mais ma préférée, c’est vraiment de loin Alfaliquid. On y trouve les arômes habituels, des fruits classiques aux tabacs traditionnels. Mais chez Alfaliquid, il y a aussi la gamme Urban Fusion. Ce sont des mélanges de goûts toujours inattendus portant le nom de villes. Seul Orléans (goûts frangipane, un de mes préférés) n’est pas un mix. Séoul (Pamplemousse / Hibiscus), Moscou (Miel / Noisette), Fort de France (Acérola / Fraise), Stockholm (Rhum / Orange / Citron / Cannelle) sont à essayer absolument. Il est possible de commander des tests packs de 5ml (par pack de 5, 10 ou 15) pour découvrir sans trop se ruiner.

Le seul problème d’Alfaliquid, c’est qu’on ne les trouve pas dans les boutiques. Il semblerait de ce fabriquant pose des conditions de vente assez abominables aux magasins. Je n’ai, en revanche, jamais eu aucun problème via mes commandes sur Internet. VDLV commence à se trouver un peu partout.

Bien évidemment, vu que vous n’avez peut-être pas commencé à vapoter, il vous faudra un cordon USB avec peut-être un adaptateur secteur si vous n’avez pas assez de prises de libre. Un tour de cou semble également indispensable, voire deux. J’ai en effet adapté deux cordons sur la même bague. Lors de déplacements un peu brusques, ou en courant, j’ai en effet fait tomber ma vapoteuse. Si vous vapotez au bureau, que vous travaillez sur une surface lisse, une ventouse peut également être intéressante. Bien entendu, des résistances mensuelles s’imposeront aussi (soyons large, un paquet de cinq, pour 5 euros)

Résumé donc, de la vapote ultra confortable : un Pro Tank I ou II (20 euros), deux Spinner 1300 Mah (50 euros), 30 euros de liquide pour bien commencer, 10 euros de matériel pour recharger et de bricoles en tout genre : 110 euros. Une semaine ou deux semaines de tabac (en fonction de la consommation, à un ou deux paquets / jour). Mais personnellement, entre les Spinner et le Protank, ça fait à peu près six mois que je n’ai pas changé de matériel tant il est pratique. Même si le début est un peu onéreux, c’est rapidement rentable et ultra économique.

Noter cet article

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here