Mad Catz MLG Pro Circuit pour Xbox : la manette modulaire

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Mad Catz MLG Pro Circuit pour Xbox, derrière ce nom à rallonge se cache une manette de compétition vraiment différente des autres puisqu’elle offre un degré de personnalisation très poussé. Ainsi, il est possible de placer les joysticks et la croix digitale là où on veut et pour chacun, d’autres modèles, qui offrent une préhension différente, sont livrés. Tout se démonte, tout se change : plus d’excuse pour perdre !

Dans Mad Catz MLG Pro Circuit pour Xbox, le MLG ne désigne pas une équipe de baseball mais une ligue de joueurs sur console. Quant à Mad Catz, il s’agit d’un fabricant majeur d’accessoires dédiés au jeu vidéo qu’il commercialise aussi sous les marques Saitek, Tritton et Cyborg. Cette manette siglée MLG est vraiment un périphérique de jeu à part. La Major League Gaming parraine le produit mais je vous épargne l’habituel Blabla marketing du test en compétition, etc. En revanche, on veut bien croire que des joueurs professionnels ont contribué au développement, tant cette manette va au bout de ce qu’il est possible de faire. L’idée est d’offrir sur Xbox au joueur exigeant une manette entièrement personnalisable la plus précise et la plus ergonomique possible. Il faut bien avouer que la manette MLG atteint son but ou presque.

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De par la forme, elle n’innove pas vraiment, ce serait d’ailleurs difficile, tant le modèle officiel est ergonomiquement réussi. En revanche, on peut modifier la prise en main selon ses préférences. Ainsi, la croix digitale et les deux joysticks analogiques sont interchangeables. Et ce non seulement pour en mettre un autre mais aussi pour intervertir leur placement. Il est ainsi possible de placer la croix en haut et le stick en bas. Si tout le monde reconnait l’ergonomie de la manette Xbox, nombreux sont ceux qui préfèrent avoir les deux joystick au même niveau en bas et la croix en haut à gauche. C’est donc possible.

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Ensuite, sont fournis d’origine deux croix digitales. Une à la Nintendo avec une croix proéminente et une à la Sony avec les quatre boutons qui s’enfoncent individuellement. De même, il y a quatre joysticks, deux avec un bouton arrondi à la Sony et deux avec un bouton incurvé et marqué de stries à la Xbox. Tout ce petit monde peut se combiner à loisir selon les préférences de chacun.

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A géométrie variable

Les revêtements peuvent aussi se changer. Pour cela sont livrés des reposes-paumes pour chaque côté qui se fixent par magnétisme. De même, la plaque du dessus qui maintient les sticks en place est également fournie en deux versions, une brillante et une mate. Ce n’est pas qu’une question d’esthétique puisque le contact n’est pas le même. A signaler que la face arrière est en caoutchouc peau de pêche très agréable au contact. Et on ne s’arrête pas en si bon chemin. Là où la manette sans fil loge les batteries, la MLG dispose d’un capot qui permet d’ajouter deux poids de 35 grammes chacun ce qui permet de faire varier celui de la manette avec soit 272 grammes sans, 309 grammes avec un poids et 344 grammes avec les deux. Pour le reste, c’est standard avec une boule Xbox plus petite ce qui évite d’appuyer par inadvertance dessus, les gâchettes digitales et analogiques.

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Comme tout périphérique de jeu pour joueurs passionnés, la manette est filaire. On peut débattre de l’intérêt à une époque où il existe des technologies sans fil qui n’affichent aucune latence et ne sont pas sujets aux perturbations. En revanche, le câble USB donne vraiment dans la démesure. Il est tressé et d’une épaisseur qui ferait rougir de honte un câble haute tension. De plus côté manette, il se visse à la manière d’une connexion professionnelle audio. Le seul avantage c’est qu’il est donc amovible ce qui permet un rangement plus facile et son remplacement. Sinon, c’est vraiment grotesque quand on sait que le flux d’informations transiterait tout aussi bien dans un câble plat épais d’un petit millimètre. On aurait préféré moins épais et plus long car trois mètres, c’est un peu juste dans l’univers console. Le tout est livré avec une housse à compartiment pour ranger la manette et ses accessoires ce qui permet de l’emporter facilement de tournoi en tournoi ou dans mon cas du bureau à la maison…

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Mad Catz MLG Pro Circuit pour Xbox : pas de tournevis

La personnalisation se fait avec une facilité déconcertante. Pour un stick, il suffit de tourner un quart de tour et il se décroche. La même chose à l’envers pour le remettre. Les différents habillages se fixent tout seul par magnétisme et une fois en place le tout ne bouge pas d’un millimètre, même en pleine action la plus acharnée.

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Il est possible d’ajuster le poids en fonction de ses préférences et la prise en main est excellente mais pas vraiment meilleure que sur la manette officielle. En revanche, le contact est plus agréable, d’autant que l’on peut choisir la matière selon ses préférences. La disposition des sticks en configuration de base étant similaire à la manette officielle, là encore pas de grand changement. On peut toutefois trouver que les touches Start et Back sont un peu trop loin des pouces, d’autant qu’ils sont fréquemment utilisés dans les jeux. Les boutons d’action et les deux gâchettes digitales sont parfaits, rien à redire mais pas vraiment mieux que sur l’originale. Les gâchettes analogiques affichent une course similaire mais un peu plus dure ce qui est plutôt une bonne chose. Elles sont très faciles à doser au millimètre, parfait pour Forza 4 par exemple.La manette Mad Catz MLG Pro Circuit permet donc de mettre le stick de gauche en haut ou en bas. Inverser l’analogique et le digital à gauche donne une sensation plus proche des manettes PlayStation. Tout dépend en fait de sa propre histoire. Si on est vraiment habitué à la configuration Xbox, mieux vaut s’y tenir. En revanche pouvoir choisir la forme des boutons est un vrai plus. La croix directionnelle façon Nintendo convient mieux aux jeux de baston, celle façon Playstation est plus adaptée aux titres de sport. Pour les sticks analogiques, les boutons se choisiront là encore en fonction du jeu. La version bombée convient sans doute mieux aux jeux d’action à la première personne, celle incurvée et striée aux jeux de voiture. En revanche, la dureté de la course n’est pas réglable comme sur la manette Razer Onza. C’est frustrant car avec toutes les possibilités par ailleurs, cela manque vraiment. D’autant que la course est un peu ferme si on est habitué à la manette officielle. Personnellement, j’ai eu un peu de mal dans mon jeu de course préféré qui requiert une précision millimétrique. Enfin, les vibrations sont dans la norme, similaire à la manette officielle.

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Mad Catz MLG Pro Circuit : presque parfaite

Le bilan global est donc extrêmement positif et c’est la seule manette du marché qui puisse réellement s’adapter à ses préférences et aux différents types de jeux. La finition est irréprochable, tout comme la prise en main. Malgré le fait que tout soit amovible, rien ne bouge et il n’y a aucun jeu. II est juste dommage que la personnalisation n’aille pas jusqu’à la dureté de la course des sticks. A signaler qu’au-delà de ce qui est fourni, on peut acquérir un câble plus court, des têtes de stick plus gros, une croix digitale forme Xbox et bien d‘autres accessoires encore. Sinon, l’ergonomie est irréprochable. Reste à savoir si le filaire vous convient et surtout si vous êtes prêt à investir 100 euros pour une amélioration certes réelle mais pas si flagrante que cela non plus. Il existe aussi une version PlayStation 3 et le gain est alors sans doute plus substantiel car la manette originale est quand même un gros cran en-dessous de celle de Microsoft.

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8/10

Les Plus

  • Finition parfaite
  • Modularité intelligente
  • Adaptation au type de jeu

Les Moins

  • Sticks analogiques non réglables
  • Filaire

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