Taxi autonome, et s’il y avait pire qu’Uber pour les taxis?

Taxi et Uber, un conflit qui s’est cristallisé ces derniers jours, et pourtant si l’on en croit l’étude publiée dans la revue Nature, d’ici une quinzaine d’années, les deux seraient poussés en arrière-plan pour laisser la place aux robotaxis.

D’après l’étude qui vient d’être publiée dans la revue Nature, ce n’est pas Uber qui causera « l’extinction » des taxis, mais plutôt les robotaxis. Ces voitures autonomes seraient l’avenir du transport privé. Jeffery GreenBlatt, membre du laboratoire national Lawrence Berkeley en Californie et auteur principal de l’étude explique que « Les robotaxis ne seront pas plus chers que les taxis avec chauffeur parce que plus de la moitié du coût d’un trajet en taxi va au chauffeur » avant d’ajouter « Ce poste de dépense sera évidemment inexistant avec un robot. Cela va plus que compenser le coût plus cher à l’achat des voitures autonomes. Et comme on peut asseoir un passager sur le siège du conducteur, on a encore des économies. C’est pour cette raison que les robotaxis pourraient se révéler moins chers qu’acheter une voiture».

Un service sur mesure

Sans compter que les voitures autonomes pourront s’adapter à la clientèle, et plus particulièrement au nombre de clients pour fournir un service sur mesure comme l’explique le chimiste Greenblatt, « Nous pensons que les voitures autonomes seront encore plus performantes, parce qu’elles pourront être envoyées en fonction du nombre de passagers : une plus petite voiture, avec des tarifs moins élevés, pour les gens voyageant seuls, une voiture normale s’il y a 3-4 passagers. ».

C’est mieux pour l’environnement

L’un des points forts de ces taxis autonomes est qu’ils seront bien meilleurs pour l’environnement. Tout d’abord ils permettront de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre dans le milieu du transport privé. Les véhicules seraient dotés de batteries pouvant être rechargés sur le réseau électrique.

En voyant, récemment, la réaction des taxis face au service Uber, pas sûr qu’ils sauteraient de joie si dans un avenir proche des voitures autonomes faisait leur apparition dans le secteur du transport privé. On aura la réponse d’ici à 2030.

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