Traditionnellement, je fais toujours une petite news pour vous présenter le dernier numéro de Canard PC. Aujourd’hui, c’est avec une certaine émotion que je rédige celle-ci. Parce qu’en ce moment, c’est le numéro des dix ans de Canard PC qui est disponible. Un numéro de 132 pages, ultra classe, dos carré. Avec toutes les rubriques habituelles mais, en plus, une rétrospective de cette dernière décennie, vue par le prisme de la petite souris qui aurait vécue à l’intérieur de la rédaction. 41 pages sont consacrées à « La Genèse de Canard PC », en comptant le concours ; je reviendrai là-dessus.
Bon, alors attention, je vous le dis tout de suite, ce n’est absolument pas la tonalité habituelle des numéros commémoratifs qui nous est proposée ici. Ça reste du Canard PC. Dans ces 41 pages, on a toutes des infos croustillantes, les couves litigieuses et des anecdotes qui, normalement ne sortent pas des murs d’une rédaction. Très souvent, une pastille revient, comme le 15 septembre 2005 : « Nos concurrents l’assurent aux éditeurs : Canard PC, dans trois mois, ils sont morts ». Et je vous le confirme, j’ai entendu cette phrase un nombre incroyable de fois. Avec le recul, c’est assez drôle car ces phrases étaient prononcées par des gens qui travaillaient dans des magazines comme Joystick, Gen4 ou PC Team. RIP à eux.
Mais je vais vous laisser découvrir le mag par vous-même, il est juste extraordinaire de bout en bout. Allez, deux autres petits exemples pour vous convaincre de faire vivre la presse libre en France. C’est la première fois – je crois – qu’on découvre un Gif animé dans un magazine. Et pour vous prouver que Canard PC n’est pas vraiment un magazine comme les autres, je vous invite à découvrir la lettre de motivation d’Omar Boulon pour intégrer l’équipe de CPC. Au départ, on croit à une blague ; et puis on a un doute. Pour en avoir le cœur net, je viens d’appeler la rédaction. Et ça a été confirmé : la lettre est 100% authentique. Donc, si vous voulez voir une lettre de motivation vraiment hors-normes, c’est dans le dernier exemplaire du magazine que ça se trouve. Bon, par contre, si vous êtes en mal d’inspiration pour rédiger une lettre de ce type, c’est l’exemple à absolument ne pas suivre.
Et puis il y a le concours. Contrairement aux jeux proposés habituellement dans la presse, les lots ne sont pas les goodies qui encombrent les tiroirs des membres de la rédaction mais du lourd. Le premier prix est en effet un PC monstrueux ; je vous passe les détails, mais en comptant l’écran et les accessoires, y’en a pour 4000 euros. Vous vous dites que ce n’est pas pour vous ; ok. Mais même si vous êtes 50ème, par exemple, vous remporterez des bundles de jeu de 150 euros.
Tout ça pour un investissement de 6,90 euros… Alors même si vous avez loupé les 10 premières années, il n’est jamais trop tard.
