Non, il ne s’agit pas d’une histoire de drogue, mais une histoire de piratage de jeux vidéos. Le collectif 3DM, l’un des plus grands au niveau des cracks de jeux vidéos, va arrêter son activité pour une année.
Les protections des jeux vidéos, comme celles des DVD, Blu-ray ou autres logiciels, sont un passe-temps, et parfois un gagne-manger, pour certains activistes de collectifs de hackers. L’un des plus gros dans ce domaine est 3DM et beaucoup de titres circulants sur les forums et réseaux spécialisés dans la chose en sont issus.
Mais dernièrement, 3DM avait publiquement déclaré que d’ici deux ans, il ne serait peut-être plus possible de pirater de jeux. En cause, les solutions de protection qui s’améliorent avec, entre autres, la technologie de Denuvo Software sur laquelle le groupe bloquait.
Une autre raison
Mais ce n’est pas cette protection donnant du fil à retordre à 3DM qui est à l’origine de l’annonce faite par Bird Sister, le leader du collectif. En fait, 3DM va arrêter pendant un an ses cracks de jeux et la diffusion dans son forum de ceux externes au groupe pour « regarder comment évolue la situation sur une année pour voir si les ventes légales augmentent« . Ainsi, 3DM souhaite savoir s’il a un réel impact sur l’industrie du jeu vidéo ou si son action est mineure dans ce secteur ou des milliards d’euros sont brassés.
Alors, soit les chiffres des ventes ne changent pas vraiment et 3DM a un rôle confidentiel, soit c’est l’inverse et c’est une autre histoire. Rendez-vous, peut-être, dans un an.