Le dernier Canard PC est arrivé. Pour une raison qui m’échappe, j’en ai reçu deux ; peut-être qu’à chaque fois que j’en parle, il me rajoute un abonnement ? Petit à petit, j’arriverai sans doute à ouvrir une librairie idéale : uniquement des Canard PC en vente, pas de tabac, pas de Loto ou de figurines d’avions Tintin minuscules et très chères.
Le dernier Canard PC, le 290, c’est la quintessence de tout ce qui est plaisant dans ce magazine. D’abord, c’est drôle. Ensuite, c’est le seul magazine de jeux vidéo où l’on trouve des fiches cuisine ET des mots croisés.
Mais cette quinzaine, on retrouve des sujets particulièrement prenants.
Tout d’abord, c’est la deuxième édition de « Je vis des hauts et des bas ». Une rubrique qui s’avère franchement géniale : un des rédacteurs revient sur un jeu qui lui a permis de vivre une expérience personnelle unique. Dans ce numéro, c’est DayZ. L’article évoque un Playstyle particulier… Je ne peux m’empêcher de vous citer un morceau de ces deux pages :
« J’utilise évidemment les techniques les plus scandaleuses, les plus lâches, n’hésitant pas à camper sous un sapin pendant 30 minutes pour attendre le client idéal, celui que je vais tirer comme un lapin, sans risque dans une absence totale de fair-play. Humainement, je joue comme une ordure. Lorsqu’un groupe de 3 ou 4 Anglais passe sous mon viseur, j’aime en laisser un vivant afin qu’il puisse raconter ensuite à ses collègues morts que leur meurtrier n’est même pas venu piller leur cadavre. »
Un pur moment de bonheur.
Dans la partie Canard Consoles, on a aussi un très beau dossier de Netsabes intitulé : « Microsoft, Sony, Nintendo : vers l’ouverture aux indés’ ? ». C’est un six pages mais je vous avouerai que je viens de recevoir le mag’ et je n’ai pas encore lu. Mais en diagonale, ça a l’air bien complet.
Et on trouve aussi un dossier Kickstarter ? Encore ? Oui, encore. Mais cette fois-ci, il est moins juridique que la dernière fois, on s’attache à présenter le concept et évoquer plusieurs jeux. À mon avis, ces pages devaient se trouver à la suite du dossier précédent mais il ne devait pas y avoir de place, tout le monde étant très prolixe à la rédaction.
4,30 euros chez votre libraire préféré et 4 euros chez moi parce que j’en ai un de trop.
