Partager la publication "L’accident mortel de la Tesla Model X serait lié à trois facteurs"
L’accident tragique avec une Tesla Model X serait lié à trois facteurs simultanés aggravant la situation. Début d’explications.
Dans l’accident avec une Tesla Model X du 23 mars dernier, qui a coûté la vie au conducteur, il y aurait plusieurs facteurs qui, cumulés, ont mené à l’accident. Toutefois, ce ne sont que des suppositions qui ne remplacent pas les résultats attendus de l’enquête.
Tesla Model X : Autopilot engagé et voirie défectueuse
Le premier facteur mis en cause est l’Autopilot, mais pas directement. En effet, celui-ci était bien engagé et s’est perdu dans les défauts de signalisation au sol.
Toutefois, alors que les recommandations de Tesla, et celles des autres constructeurs automobiles, sont claires, le conducteur du Model X n’avait pas les mains sur le volant, malgré les multiples avertissements visuels et sonores. Il n’a donc pas eu le temps de réagir.
Concernant les défauts de voiries, un autre conducteur de Tesla a reproduit les conditions de l’accident à l’endroit même. Et le résultat aurait pu être identique. On voit clairement qu’une ligne blanche au sol à gauche est pratiquement effacée et l’Autopliot de la Tesla se « cale » alors sur l’autre, plus à gauche, mais qui part sur une autre voie. Heureusement, le conducteur avait les mains sur le volant.
Une protection déjà détruite
Malheureusement pour le conducteur de la Tesla Model X, un facteur aggravant est venu se greffer sur son accident. En effet, la protection placée devant le muret, qui sert d’amortisseur en cas de choc, avait déjà été détruite lors d’un précédent accident et n’avait pas été encore remplacée. La Tesla a donc directement percuté le muret en béton. Voici, en image, un tel « amortisseur » placé devant la séparation de voie en béton.
Sur la vidéo précédente, tournée sur les lieux de l’accident, l’amortisseur a déjà été remplacé après le crash de la Tesla.
Ainsi, selon ces éléments, si le conducteur semblait bien en défaut en n’ayant pas les mains sur le volant, même avec l’Autopilot, les défauts de voiries ont aggravé l’accident.
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Si le protecteur avait déjà été détruit lors d’un précédent accident c’est qu’un autre conducteur avait percuté ce protecteur. On peut donc en conclure qu’un humain a fait la même erreur que l’Autopilot, ce qui tend à prouver que les défauts de signalisation au sol et le manque de signalisation claire sont à la source des accidents. Cela indique aussi qu’une voiture, non équipée de l’Autopilot, a percuté le muret 11 jours avant la Tesla, et que le protecteur n’avait pas été remplacé pendant tout ce temps. Si j’était la veuve de l’homme décédé dans la Tesla je poursuivrai la municipalité pour plusieurs millions de dollars.