Activision, preneur de risques !

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Activision.jpgVoici probablement la déclaration la plus étonnante du mois et elle pourrait être bien placée pour être celle de l’année. C’est Eric Hirshberg qui la propose dans Edge.

Pour lui, Activision est une société qui prend énormément de risques dans de nouveaux genres.

Là, évidemment, ceux qui savent compter auront comptabilisé une dizaine de titres entre le premier opus et Ghosts, le prochain. Ce qui n’est pas franchement la plus intense des prises de risques que de proposer neuf suites à un jeu.

Mais bon, sortons du cliché. Il est vrai que dans l’interview, il explique qu’il y a deux ans, personne ne connaissait Skylanders. Et il faut bien admettre que le pari était audacieux.

Soit. Mais Activision, c’est aussi une société qui a du mal à soutenir certains studios, pourtant prestigieux. On se souvient des studios Bizarre Creations ou Radical disparaitre en une signature parce que les titres n’avaient pas suffisamment marché. On se souvient de la multiplication des titres Guitar Hero s’arrêter d’un coup parce que ça n’était plus assez rentable. Difficile de voir beaucoup d’aspects créatifs dans ce management brutal.

Hirshberg peut évidemment dire que des grosses franchises sont lancées régulièrement. Il évoque inévitablement l’exemple de Destiny, le gros mastodonte de Bungie qui devrait mixer FPS et MMO. Mais pour un gros lancement, combien de jeux non soutenus et de studios fermés ?

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