Addiction, jeux vidéo, tout ça… Dans Canard PC

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CPC.jpgCette quinzaine, Canard Pc nous propose un bon gros dossier comme on n’en avait pas eu depuis un petit moment. Ça cause de l’addiction et des jeux vidéo. Danger, pas danger ? Si le sujet était traité sur TF1, France Télévision ou M6, on aurait déjà la réponse à notre question. Une réponse sans nuance, avec des gros sabots. Là, évidemment, c’est un peu plus journalistique mais surtout, c’est une enquête qui ne porte pas d’œillères, qui fait la part des choses entre les MMO, les jeux Facebook et tous les autres grâce à des psys et des spécialistes qui connaissent parfaitement le sujet et les contraintes. Et surtout, après la lecture du dossier, on comprend parfaitement comment les médias traditionnels, les chaines de TV en tête, ont foncé comme un seul homme vers l’angle de l’addiction pour décrédibiliser les jeux vidéo.

L’ensemble de l’article, écrit à quatre mains visiblement (Sébum et Kalash) est passionnant.

Sinon, on retrouve évidemment les fondamentaux : des mots croisés et… Tiens, non, pas de recette de cuisine cette fois-ci. Mais des tests, pas mal de tests qui vont de 2 à – et c’est assez rare pour qu’on le souligne – 10. On a aussi un jeu dont la note finale est « Beuhaaar ». Si, si, il s’agit de Rambo The Video Game. Et je ne peux résister à l’envie de vous en fournir quelques extraits. Quand j’étais jeune, j’appréciais avant tout les articles dont les jeux se faisaient « casser » ; je commençais par là. Par la suite, je m’en suis désintéressé pour ne plus les lire. Mais là, l’auteur se surpasse. C’est violent, à peu près autant que le quatrième film Rambo.

« Une inertie qui rend le jeu à la souris aussi plaisant qu’une épilation nasale à la cire chaude ».

« On se doutait que cette adaptation parviendrait à souiller, sans trop d’efforts, l’honneur du premier – et honorable – film de la saga, en le résumant comme pourrait le faire un enfant de huit ans. Mais, et c’est un exploit, même ses suites, dont la réputation de nanars absolus n’est pourtant plus à faire, donnent l’impression d’avoir été salies par cette adaptation. »

Et pour comprendre la note, donnée plus haut : « Même un bon vieux zéro paraitrait tiède au regard de la toute puissance de ce nouveau mètre-étalon de la bouse vidéoludique. »

Propre, net, sans bavure.

Canard PC 293, 4,30 euros soit 0,02 euros le gramme comme nous l’explique la couverture.

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