Les logiciels d’Adobe sont sûrement parmi les plus piratés au monde et l’éditeur a un service dédié aux contrôles des licences. Après une transition vers le cloud, le contrôle des licences ralentit.
L’un des problèmes majeurs pour un éditeur de logiciels qui a du succès est évidemment le piratage desdits logiciels. Adobe, célèbre éditeur de Photoshop, n’a pas échappé à la règle depuis des années et a même créé un service mondial spécialisé dans le contrôle des licences auprès des entreprises.
Le virage du Cloud
Avec l’arrivée du Cloud, Adobe a tenté le virage du logiciel en tant que service, le SaaS, en transformant sa Creative Suite en Creative Cloud. Le but pour Adobe était double. Le premier était d’avoir une logistique plus simple et réduire les coûts de fabrication que représentaient les versions physiques des applications (CD/DVD + manuel + boîte). Le second atout était de contrôler plus facilement les licences.
Donc, en 2013, Photoshop est passé à la version numérique et tous les autres logiciels d’Adobe ont suivis la même route dans les années qui ont suivi. Avec cette suite tout numérique, Adobe peut contrôler les licences à distance puisque les utilisateurs doivent se connecter aux serveurs une fois par mois, ce qui se fait automatiquement et de manière transparente pour les utilisateurs.
Avec changement d’orientation, Adobe semble avoir fait le bon choix, car Stephen White, directeur de la recherche chez Gartner, indique dans un billet qu’Adobe est en train de réduire l’activité de son service de contrôle des licences. Cela a commencé par l’Amérique du Nord et latin et le Japon. La prochaine région concernée serait l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA).
Dans le même temps, et pour inciter les utilisateurs à passer par la caisse, Adobe a étoffé ses services et diminué les prix de la suite. Reste que les pirates se sont aussi attaqués aux versions numériques de logiciels Adobe.