Finalement, et comme le disait le poète : « On est encore là, prêts à foutre le souk et tout le monde est cor-da » ! La fin du monde n’a donc pas eu lieu, et dans l’attente d’obtenir une nouvelle date de la part de quelques fanatiques ésotériques, beaucoup vont tenter d’expliquer le pourquoi d’une telle inquiétude et folie mondiale. Est-ce l’expression d’une envie de l’homme de voir s’opérer une sorte de reboot qui lui permettrait de faire table rase du passé, d’écrire une nouvelle histoire débarrassée de ses maux, et d’ériger une société plus juste et équilibrée sur les ruines de « l’ancien monde » ? Est-ce l’ambition inavouée qu’un tel évènement pouvait sonner comme le glas de la crise qui nous accable depuis 4 ans ? Ou plus simplement, est-ce qu’il s’agit de la première fin du monde annoncée à se dérouler sous le règne du puissant Internet, carrefour de toutes les rumeurs, des théories les plus fumeuses et d’une liberté d’expression qui atteint parfois les limites du raisonnable ? Le débat est ouvert.
Reste qu’il ne faut pas non plus stigmatiser le réseau comme source de toutes les tares de l’humanité. Ainsi nous trouvons sur Internet un vraie espace de liberté, une culture plus facile d’accès, et une communication simplifiée puisqu’elle ne tient pas compte de l’apparence, du niveau social ou de l’âge. Et si la toile fut le théâtre d’un déchaînement apocalyptique, on peut aussi y trouver ce petit film de la NASA visant à nous expliquer, scientifiquement, pourquoi la fin du monde n’est pas devenue une réalité.
Et d’ici à ce que la prochaine fin du monde ne nous arrive, rappelons que la faim du monde est une réalité bien plus cruelle et quotidienne. Aussi, en cette période de fêtes, nous vous invitons à faire un petit geste à destination de ceux qui ont moins. C’est peut-être cela au final le message de cette « fin du monde », le début d’une prise de conscience générale que nous sommes tous des humains, vivant sur un même caillou perdu au milieu de l’univers, et qu’il serait peut-être temps de s’entraider un peu plus.
Joyeux Noël à toutes et à tous dans ce « nouveau monde » !