La courbe de l’action de la pomme d’Apple semble obéir à la même loi gravitationnelle que la pomme de Newton : elle est irrémédiablement attirée vers le bas. Ce qui m’étonnera toujours le plus, avant le cours d’une action qui sur-réagit comme un mauvais acteur, c’est qu’en pleine crise, l’iPad et toute la collection d’objets Apple soit devenus une valeur sure au point de propulser l’action à plus de 700 dollars.
Là, c’est clairement une dégringolade, même si c’est moins calamiteux que Facebook. La faute à quoi ? Plein de petites mauvaises nouvelles. Tout d’abord, les pronostiqueurs / analystes s’étaient un peu emballés de quelques millions d’exemplaires vendus ; ce fut le cas pour iPhone 5 et l’iPad. Plus récemment, la conférence sur l’iPad Mini n’a pas franchement fait baver.
Ah, et puis un autre petit détail commence à apparaitre dans la presse économique. Il semblerait que les produits de la firme de Cupertino soient un petit peu onéreux. À Ere Num, c’est un peu ce qui nous semblait aussi : on a eu une note de service qui nous a instamment priés de ne plus utiliser les iPhone comme cale-bureaux mais de nous servir de simples feuille de papier A4 pliées plusieurs fois pour une stabilité améliorée de nos plans de travail. Vous n’allez pas me croire : la courbe de l’action Apple était rigoureusement la même que notre budget iPhone cale-bureaux et iPad plateaux repas. Oui, pour éviter de dégueulasser nos beaux bureaux avec des reliefs de repas, on se servait d’iPad. Depuis la note de service de Stéphane, allez comprendre, l’action Apple chute.
Ou alors ça n’a rien à voir avec la rédaction d’Ere Numérique et la bourse, et les consommateurs, ont découvert quelques petites choses qui s’appellent raison et concurrence.
