Pour la première fois depuis le mois de février, l’action Apple vient de passer sous le cap des 500 dollars. De nombreuses raisons expliquent la dégringolade. Paradoxalement, alors que c’est une des périodes les plus fastes de l’année, qu’il doit se vendre des iMachins par wagons entiers, les marchés boursiers boudent.
Tout d’abord, il y a l’inquiétude de l’approvisionnement. Attention, aucune rupture de stocks n’est annoncée. Mais on craint des ruptures. Les marchés n’aiment pas ça.
On se souvient il y a quelques semaines qu’Apple avait manifesté son intention de produire certaines pièces de ses accessoires sur territoire américain, histoire d’être moins dépendant de l’Asie, des importations. Les marchés n’aiment pas ça.
Et puis ce weekend, certains analystes de City y sont allés de leur vision du marché. Ils ont expliqué qu’ils ne pensaient pas que les ventes d’iPhone puissent être assez solides pour faire remonter le cours de l’action. Donc l’action baisse.
Et dans cette news, on a à peu près tout le mystère des fluctuations boursières. Une action baisse non pas à cause de ruptures de stocks mais en raison de la crainte de rupture de stocks. Mais le plus beau, c’est effectivement la baisse de l’action par anticipation de ventes modestes et non pas devant des ventes modestes.
Du coup, on peut se demander si la montée de l’action Apple n’a pas été aussi surévaluée.
Oh mon Dieu, ils ont tué Keynes.