Une arme à feu imprimée en 3D confisquée dans un aéroport

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arme en 3D

Les imprimantes 3D, bien qu’extrêmement innovantes, apportent avec elles leur lot de problèmes. Parmi eux, les armes à feu.

Les imprimantes 3D sont récemment arrivées sur le marché, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles font parler d’elles. Quand ce n’est pas la construction de technologie ultra novatrices, ce sont les armes à feu imprimées à partir de celles-ci qui nous rappellent leur existence. C’est dans ce contexte tendu que les autorités ont saisi un revolver imprimé en 3D dans les bagages d’un passager, dans l’aéroport de Reno-Tahoe, aux Etats-Unis. Et chargé, qui plus est.

imprimante 3D

Les armes en 3D, une plaie pour les services de sécurité

La nouvelle est tombée par le biais d’une publication Instagram de la Transportation Security Administration, ou TSA. Un passager a en effet caché dans ses bagages un revolver chargé de 5 balles. Le problème des armes est un phénomène récurrent aux Etats-Unis, puisque la semaine dernière, pas moins de 68 armes ont été retrouvées dans des effets. Mais les armes imprimées en 3D, c’est encore nouveau.

Le réel problème de ces armes, c’est qu’elles sont accessibles à tous. Une imprimante en 3D coûte 1500€, soit une somme relativement peu cher puisqu’elle vous permet d’absolument tout créer. Les plans des armes, eux, sont fournis sur diverses plate-formes (dont on ne citera pas les noms) et sont donc accessibles à tous. Et ce, même si les armes sont interdites dans de nombreux pays. Le problème est d’autant plus important puisque ni les renseignements ni la sécurité ne peuvent contrôler ces armes : il n’y a en effet pas besoin de port d’armes pour en obtenir une ; pas de numéro de série sur les canons ou crosses ; et les composants sont en plastiques, ce qui empêche leur détection par les magnétomètres. Bref, les Etats devront étudier ce nouveau problème très rapidement.

Que pensez-vous des armes imprimées en 3D ? Et des imprimantes en elles-mêmes ?

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2 COMMENTAIRES

  1. Encore est toujours la même polémique…
    Une arme imprimée est en plastique, mais les ressorts du percuteur, et bien souvent le percuteur en lui même, ne le sont pas. Les balles non plus. Donc elle est TOUJOURS détectable.

    Ensuite, ce n’est pas une arme « fiable », tant au niveau précision que solidité. Donc on oublie les gros calibres. Si le canon résiste à 2 voir 3 tirs, c’est déjà beau.
    Enfin, la plupart des plans sont des armes mono coup. voir à très faible capacité.

    Si je résume, une arme imprimée n’est pas si éloignée des armes de 8° cat en France (exemple : arme à poudre noire). Puissance de feu limitée, mais arme en vente libre, sans contrôle (autre que la majorité).
    Pourtant, voit-on des gens tenter de passer à l’aéoroport avec Remington 1858 ? 6 coups et suffisamment précis pour faire un carton à 25 – 50m. Non, car tout le monde sait qu’un revolver en acier, ça ne passe pas les portiques de sécurité.
    La grosse différence, c’est que les personnes imprimants des armes en 3D sont suffisamment idiotes pour penser que c’est indétectable, faisant la une à chaque fois qu’elles se font prendre.

  2. Je suis d’accord avec vous Cédric.
    Mais il y aura toujours des boulets pour se croire plus malin que les autres.

    Comme on dit : Il faut de tout pour faire un monde.

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