Ballmer, mauvais joueur

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Ballmer.jpgOn peut reprocher pas mal de choses à Microsoft durant les années Ballmer. Durant les années Gates aussi. Bill Gates est passé du jour au lendemain du statut de dévoreur de monde à gentil philanthrope ; il y a peu de chance que ça arrive avec Ballmer. On le voit plutôt entrer comme cadre dirigeant d’une banque, journaliste à Fox News ou tout simplement entrer en politique. Bref, il y a peu de chance qu’il vive une reconversion à la Dark Vador, bad guy du départ qui trouve enfin la lumière à la fin du film. Là, évidemment, on le sent sur le départ. Mais plutôt qu’un discours uniquement basé sur le plaisir qu’il a eu de travailler avec tous les talents du campus Microsoft mixé avec un peu d’émotion, Ballmer s’en est aussi pris aux concurrents en expliquant tout le mal qu’il pensait d’eux. N’allez donc pas chercher le moindre gramme d’autocritique chez Ballmer.

Apple ? Une boite qui répond à des modes passagères.

Amazon ? C’est cheap.

Google ? Une société qui cherche toujours à en savoir plus sur vous.

Ce qui est assez amusant, c’est que selon les années, ce sont des reproches qu’on aurait pu adresser également à Microsoft.

Le devoir d’inventaire de l’après Ballmer s’imposera donc comme une évidence.

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