Le Benq GL2750HM est un écran TN bon marché à rétro-éclairage LED tout ce qu’il y a de plus classique. La coque noire brillante n’est pas une révolution non plus. En revanche, il s’avère plutôt rapide et c’est une bonne nouvelle pour les joueurs peu fortunés.
Le Benq GL2750HM est un écran 27 pouces relativement simple. Benq revient sur le devant de la scène avec une nouvelle gamme d’écrans vraiment sympas, mais tous ne sont pas parfaits, après un modèle VW2420H à dalle MVA particulièrement performant, voici un 27 pouces à dalle TN déjà plus commun.
Design et finition
La ligne de l’appareil est très classique. Il y a bien peu de chose à dire. La coque n’est pas très fine et le plastique noir brillant ne paye pas de mine. En clair, vous ne l’achèterez pas pour frimer. Mais si le design n’est pas original, la qualité de fabrication nous semble au rendez-vous
Ergonomie
Là non-plus, il n’y a pas grand chose à dire avec une dalle juste réglable en inclinaison.
Equipement
La connectique est standard, avec le VGA, le HDMI et le DVI au programme.
Consommation
La consommation du Benq GL2750HM est extrêmement faible, avec 18W sur la balance. C’est très faible pour un écran de cette taille ! Chapeau bas Benq !
Le Benq GL2750HM n’est pas très bien réglé par défaut. Nous avons essayé plusieurs préréglages, sans grand succès. Le sRGB est à 6000K, le standard est à 5800K, tout sauf standard donc. Le mode film est étrangement calé à 7100K Quant au preset photo, il atteint un folklorique 6100K. C’est celui qui pourtant permet d’atteindre le meilleur résultat, moyennant une diminution de 10% du rouge. On obtient alors la courbe suivante :
Pour rappel, ce graphique donne la différence entre la nuance de couleur désirée et celle réellement affichée.
– Si DeltaE > 3, alors la couleur affichée est sensiblement différente de celle exigée, cet écart pourra être perçu par l’utilisateur.
– Si DeltaE 
La dalle à rétro-éclairage LED offre un contraste moyen, mesuré à 800 :1 environ. Pour atteindre les 160 cd/m2, il suffit de baisser la luminosité à 71%. Vous voilà paré pour de longues heures de travail ou de jeu vidéo devant votre PC.
Passé au Gretag Eye-one Display 2, l’écran témoigne d’une richesse chromatique parfaitement en accord avec le standard en vigueur.
Le gammut représente la richesse des couleurs affichées. Les coins du triangle sont les couleurs primaires (en synthèse additive, bien sûr). Ainsi, la surface du triangle représente l’ensemble des couleurs affichables en combinant les trois teintes primaires avec plus ou moins d’intensité pour chacune d’entre elles. Donc plus la surface du triangle est étendue, plus les couleurs sont riches.
Benq GL2750HM : Uniformité spatiale
Nous avons mesuré l’uniformité de cet écran et ce n’est pas très bon:
Nous réglons la dalle sur 50 % de luminosité, 50 % de contraste et nous mesurons l’uniformité de l’éclairage dans une image blanche quadrillée en 64 zones de taille égale : le point le plus lumineux est considéré comme le point 100 %, la valeur du noir précédemment mesurée est considérée comme 0 %, les autres valeurs mesurées sont étalées ensuite.
Le Benq GL2750HM présente une certaine dissymétrie de l’éclairage de haut en bas. Mais les valeurs sont toutefois bien groupées. Pour l’instant l’écran montre surtout qu’il aurait mérité à être un peu mieux réglé en usine.Le Benq GL2750HM n’est pas un moniteur de jeu mais il s’en est fallu de peu ! En effet, c’est un écran très réactif… mais voilà, l’overdrive est mal réglé, il y a beaucoup de dépassement de consigne, ce qui grève nos résultats de mesures.
Pour rappel, encore une fois :
Cette courbe recense les différentes valeurs de latence en fonction du niveau de gris à atteindre. Une alternance noir-blanc se traduit sur la courbe par un point avec l’abscisse 255, une alternance noir-gris donne un point à 125 d’abscisse tandis qu’une alternance noir-gris foncé affiche 50, etc. La latence officielle ISO spécifiée par le constructeur ne concerne que les transitions noir/blanc (0/255).
Dépassement de consigne
Le dépassement de consigne dépasse allègrement la durée d’une image. L’écran écope donc d’un C.
Pour rappel, la classe d’overdrive Ere-numérique permet d’évaluer la précision de l’overdrive sur les dalles LCD. Quelle importance me direz-vous ? Si l’overdrive est mal maîtrisée, les couleurs affichées ne sont pas du tout correctes pendant plus d’une image. On obtient une couleur plus flashy que celle demandée. C’est gênant dans les films où ce phénomène engendre du bruit vidéo. Dans les images animées, ce problème peut ce traduire par l’apparition d’aberration chromatique. Certaines couleurs non demandées apparaîtront temporairement, du rouge dans une transition vert-jaune par exemple.
Dans la pratique
Pas de souci pour la bureautique. Dans les jeux vidéo, l’appareil se montre réactif… trop réactif d’ailleurs puisque l’overdrive est bien trop généreux. Résultat des courses, il y a du Negative Ghosting et les objets en déplacement sont détourer. Nous vous conseillons de désactiver l’accélération dans les vidéos d’ailleurs, ce qui permet de profiter d’un rendu assez agréable dans les films. On est toujours gêné par le rendu des couleurs trop chaud, mais au moins, il y a peu de fourmillement sur les ombres.
Benq GL2750HM : moyen partout
Le Benq GL2750HM est un écran qui ne brille nulle-part, mais il est moyen partout. Dans le cadre d’une utilisation familiale, il ravira l’amateur de vidéo comme le joueur du dimanche. Mais ça s’arrête là. Pour le prix, il manque à cet écran un soupçon de performance pour briller. A noter que l’appareil existe en plusieurs déclinaisons, la version HM dispose d’une prise HDMI.
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