Activision vient d’annoncer avoir vendu 18 millions de maps packs pour Black Ops.
Eric Hirshberg l’a évoqué lors d’une conférence d’investisseurs à Los Angeles, ajoutant que les joueurs avaient dépensé en moyenne 76 dollars pour ce jeu, une augmentation de 18% par rapport au prix de la jaquette à l’achat. J’imagine que la même conférence devant un parterre de joueurs aurait provoqué un extraordinaire jet de tomates. Là, non. Certains devaient même pleurer, en constatant qu’en quelques années, les éditeurs, Activision en tête mais pas seulement, avaient réussi à augmenter les prix des jeux et surtout à les vendre incomplet. Chapeau bas, messieurs. En temps de crise, il fallait le faire. Tout en jouant les pleureuses en expliquant à la terre entière que la vente de jeux en occasion et les boutiques qui la pratiquent, c’était comme un poignard dans le cœur, une éviscération, une longue agonie.
Je leur propose l’Oscar de la meilleure chialeuse pour l’ensemble de leur œuvre.
On peut voir la progression du phénomène en comparant ce titre à World at War. En neuf mois de commercialisation, le joueur avait dépensé 68 dollars (avec des packs moins chers) pour 9 millions de map packs. Mais le prix n’est pas forcément l’argument numéro 1 de non achat puisqu’à 15 dollars, il s’était écoulé 11 millions de maps packs pour Modern Warfare 2.
Il se pourrait, éventuellement, on ne sait jamais, que Modern Warfare 3 soit suivi de quelques DLC.
