Bouygues réclame un peu moins de 100 millions d’euros à Free. Waouh… Qu’à donc encore fait Xavier Niel et ses sbires pour demander un tel niveau de réparation ? Eh bien, ça ressemble tout simplement à un conflit de cour de récré quand un élève va voir son professeur en pleurnichant en disant : « Maîtresse, y’a Free, il m’a traité ».
Ce qui ne passe pas, c’est la conférence de Xavier Niel, de la vidéo bashing envers les autres opérateurs et évidemment, le mot pigeons. On croit rêver.
On pense ce que l’on veut de Niel, que l’on soit abonné à Free Mobile ou pas. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a réellement fait bouger les lignes. La plupart des opérateurs se sont plus ou moins alignés sur les tarifs d’Iliad. Et Niel et les dirigeants du groupe ont toujours clamé haut et fort que de tels tarifs généraient des bénéfices. Il n’y a vraiment pas de raison pour que ce ne soit pas pareil ailleurs. Par conséquent, même si les termes pigeons ou vaches à lait ne sont pas très politiquement correctes, on peut tout de même se demander si ces mots ne sont pas clairement les plus judicieux pour qualifier l’ancienne politique des opérateurs.
Enfin, ce n’est qu’un avis ; on verra ce qu’en pense un tribunal et surtout si ces mots méritent 100 millions d’euros de dédommagements. J’ai du mal à croire que Bouygues croit réellement en cette attaque.