Le problème semble donc réglé. Et on ne peut qu’applaudir le conseil d’administration de Bouygues des deux mains. C’est aussi péremptoire que la réponse d’un parent à un enfant qui veut un scooter : C’EST NON ! 10 milliards sur la table, des promesses dans tous les sens et finalement, non, Bouygues ne se fera pas racheter par Numéricable.
Ce qui est assez frappant, c’est qu’il n’a pas fallu 40 réunions de plusieurs jours pour avoir la réponse. C’est à la sortie d’un conseil d’administration que la réponse a été donnée.
Les raisons sont diverses et variées ; Bouygues explique en gros qu’après de lourds investissements et des choix technologiques particulièrement innovants, Bouygues est bien placé pour obtenir un avantage concurrentiel. Bouygues évoque aussi ses inquiétudes au niveau du social, évoque le long terme, ses salariés, ses prestataires…
Bon, maintenant, on espère simplement qu’il ne s’agit pas d’une posture pour faire monter les enchères.