Nous l’avons vu avec la mort anonyme de la franchise de boutiques GAME chez nous, le jeu vidéo étant tellement mal perçu (à l’instar du Jeu de Rôle en son temps), que personne n’évoque le licenciement de presque 1000 personnes œuvrant dans un secteur contrôlé par Belzébuth et favorisant la naissance de tueurs en série psychopathes, amateurs de l’ultra-violence et du mariage pour tous (oui ça n’a aucun rapport, mais tant qu’à faire). Et pour ceux qui voient le jeu vidéo comme le Grand Mal, voilà une anecdote qui ne pourra qu’alimenter leurs suppliques.
Il faut dire que la technologie aidant, certains jeux sont de plus en plus réalistes tant au niveau visuel que sonore. Et c’est bien de son qu’il est question cette fois. La scène se passe en Suède. Une bande de potes décide de se réunir un soir afin de s’adonner à son passe-temps favori : le frag sauvage entre amis. Seulement voilà, outre le fait que ces malfrats s’entraînaient sur Call of Duty en vue d’un attentat d’envergure (si, si, les jeux vidéo ne servent qu’à ça !), ils avaient décidé d’ameuter tout le quartier en poussant le son du jeu un peu fort, tout en poussant aussi des hurlements propres à toutes bonnes lan-party (« Tiens dans ta gueule ! Je vais t’exploser la boîte à Benco ! »). Sauf que visiblement les voisins ont cru qu’il s’agissait d’une authentique fusillade.
Prévenue, la police décide alors d’envoyer une dizaine d’agents afin de sauver les pauvres adolescents, tout en mettant un terme aux agissements des forcenés. Mais une fois dans la place (forte), la police s’est retrouvée face à la triste réalité : les jeunes aiment jouer à Call of Duty pour se divertir ! Si les jeunes en question ont eu droit à une bonne frayeur, ils auront au moins un souvenir à rapporter du front. Cette affaire, amusante s’il en est, n’est pas sans rappeler celle survenue quatre ans plus tôt au Danemark. Il était alors question d’un jeu sur la PlayStation 3. Vraiment ces jeux vidéo sont les vecteurs du démon…
