Reliant/NRG disposait sur son stand d’un modèle mythique, qui tourne tantôt au plutonium, au résidu de poubelle ou à la vapeur… c’est bien entendu de la Delorean qu’il s’agit.
La société très active dans le domaine de la production et de la distribution d’énergie électrique a ainsi converti ce légendaire modèle à essence (et à moteur Alpine-Renault à l’origine, on l’oublie trop souvent) pour qu’il fonctionne à l’énergie électrique. L’idée est de promouvoir leur réseau de recharge de batterie pour véhicule électrique.
La société qui gère tout de même la bagatelle de 26.000 MW de puissance électrique installe ses bornes directement au domicile des clients, ou dans les entreprises. Pour l’utilisation de son réseau, le fournisseur a un modèle économique original, calqué sur le modèle de la téléphonie mobile. Moyennant un abonnement mensuel, l’utilisateur a le droit à autant de recharge qu’il le désire. Le constructeur ne dispose pas de chargeur rapide à proprement parler. Ce que Reliant appelle « chargeur rapide » consiste simplement à utiliser un modèle européen 240V au lieu de 110V. Résultat des courses, il faut 4h pour charger à 80% la batterie d’une Nissan Leaf.
Mais c’est cependant largement suffisant pour les utilisateurs citadins. En moyenne, le trajet parcouru aux Etats-Unis entre le domicile et le travail est de 56km. Sachant que l’autonomie d’une Leaf est de 175km, on a largement le temps de recharger les batteries. En attendant, une Leaf n’est pas une Delorean et on a beau dire, elle a toujours autant de gueule.