Partager la publication "CES 2013, compte-rendu 3ème partie : IT, santé et inattendu"
Nous terminons ce tour du CES 2013, avec notre dernier chapitre consacré à l’informatique, à la santé assistée par le high-tech et pour finir quelques petits gadgets et autres bizarreries découvertes sur certains stands.
L’informatique ne se relève que difficilement d’un lancement de Windows 8 marqué par l’innovation et des ventes confidentielles pour raison de rupture en écrans tactiles et d’un marketing très obscur de Microsoft. La tendance n’est donc pas aux nouveaux concepts haut de gamme mais plutôt à la déclinaison plus abordable de l’écran tactile. Sauf chez Asus et Lenovo qui n’hésitent pas à questionner encore les limites du format traditionnel d’un ordinateur. C’est bien car l’IT a vraiment besoin de se renouveler. Les tablettes n’évoluent guère non-plus en attendant l’arrivée du nouveau processeur de Nvidia, le Tegra 4. Et comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, Nvidia lance une manette / console / tablette sous son propre nom. Au passage, le spécialiste du calcul graphique révolutionne aussi le Cloud gaming avec ses serveurs Grid. Razer a présenté de son côté la version finale de sa tablette Windows pour les joueurs. Un concept intéressant mais aussi un prix qui l’a réserve aux joueurs saoudiens. De son côté, la téléphonie se réservait essentiellement pour le salon de Barcelone en février.
Le bien-être, la santé et le fitness jouent un rôle de plus en plus important avec des appareils connectés qui se multiplient. Cependant, on peine un peu à trouver des concepts nouveaux et finalement tout cela est un peu limité et gadget. Et ce n’est pas la fourchette Bluetooth qui me fera dire le contraire même si l’idée de mastiquer pour mieux digérer ne paraît pas saugrenue, au contraire. Il est juste un peu désespérant que les gens aient désormais besoin d’un coach numérique pour des évidences autrefois inculquées par nos parents comme manger lentement, marcher plus et dormir suffisamment. Heureusement que, comme les autres années, il y avait quelques applications numériques inattendues pour égayer un hi-tech convenu marqué par la crise. En plus de la fourchette connectée, c’est surtout l’imprimante 3D et l’assistant de jardinage qui nous ont séduit.
Toshiba lance un ultrabook conventionnel mais tactile nommé U840T.
Il s’agit d’un 14 pouces au design très réussi tout en aluminium. Fin et léger, la configuration correspond aux standards du genre.
L’U940 est également un 14 pouces mais non-tactile. En revanche, la configuration est musclée pour un ultrabook avec notamment une carte graphique dédiée et un disque dur hybride avec jusqu’à 32 Go en SSD. Dans un autre registre, certains notebooks multimédia Qosmio vont être dotés d’une sortie HDMI capable de faire passer un signal 4k ou Ultra-HD. On pourra donc alimenter par le PC les nouveaux téléviseurs en très haute définition, en attendant un éventuel support optique successeur du Blu-ray.
Le géant chinois de l’électroménager et de l’électronique grand public fabrique aussi des PC et veut même les commercialiser dans l’Hexagone. Et par la grande porte. Ainsi, Haier a montré un ordinateur tout-en-un Windows 8 qui affiche une diagonale de 27 pouces et un design monolithe très réussi. Dedans, seuls les composants les plus performants ont été retenus avec notamment un processeur Intel Core i7. L’écran Full-HD est également tactile multipoint. Haier lance aussi un ultrabook qui s’il n’est pas le plus léger, ni le plus fin, affiche une belle finition en aluminium, intègre une carte graphique dédiée et sera surtout proposé à un prix très compétitif de l’ordre de 500 euros.
Asus complète sa gamme de tablettes sous Windows 8 avec la Vivo Tab Smart ME400. Animée par le désormais rituel processeur Intel Atom double cœur, elle dispose d’un écran 10,1 pouces, d’une résolution classique de 1300 x 768. La finition est irréprochable et elle est assez fine également. Sa particularité première sera toutefois d’être proposée à un prix abordable de 499 euros ce qui en fait la tablette Windows 8 la moins chère du marché.
En option, il sera possible d’acquérir pour une centaine d’euros une housse magnétique qui sert de support et un clavier Bluetooth qui se clipse magnétiquement aussi. Asus s’efforce aussi de démocratiser le tactile sur ses notebook avec une ligne S très abordable. Pour autant, la finition est très valorisante en revêtement aluminium et soft touch. De plus, le poids et l’encombrement sont très contenus. Les tailles d’écran commencent au 11,6 pouces avec un prix plancher à 499 euros équipé pourtant d’un processeur Intel Core i 3. Le 13 pouces commence à 599 euros et on grimpe ainsi jusqu’au 15,6 pouces S550 qui est un ultrabook doté en plus d’un carte graphique dédiée Nvidia GT635M à 699 euros.
Acer a annoncé ne plus vouloir aligner ses lancements produits sur les grands salons mais sur des événements propres à la marque. Et de mettre ce principe en pratique dès ce CES avec pour seules nouveautés deux tablettes dont la première est une W700 rafraîchi. La tablette en elle-même demeure d’ailleurs inchangée, toujours disponible en processeur Core i jusqu’au 7 avec 64 ou 128 Go de SSD et un écran de 11,6 pouces.
Les prix démarrent à 699 euros. La différence réside dans une housse magnétique qui intègre un clavier ce qui est tout de même plus sensé que le dock sans clavier proposé précédemment. Acer lance également la B1, une tablette très entrée de gamme qui vient concurrencer les nombreuses no-name du segment. Dans un premier temps ne sera commercialisée qu’une version 8 Go à 129 euros mais une version 16 Go à 139 euros devrait suivre. Pour le prix, la tablette offre une finition assez grossière mais semble solide et elle n’est pas trop épaisse. Elle est dotée d’un processeur double cœur et embarque une version 4.1 d’Android avec un accès complet à Google Play. Elle en offre donc plus que les concurrentes avec notamment une bonne fluidité et la garantie d’un produit de marque.
Le Lenovo Horizon est un peu ce qu’aurait dû être le premier concept de table numérique Microsoft Surface, pour ceux qui se souviennent de ses débuts.
Proposé à 1600 euros, ce 27 pouces tactile sous Windows 8 est doté d’une surcouche logicielle très bien conçue qui s’enclenche dès que l’appareil est à plat. On pourra lors manipuler ses photos ou jouer à de jeux de société.
A l’intérieur, il y a du muscle avec un processeur Intel Core i7 notamment. Une carte graphique dédiée est même disponible pour jouer confortablement.
Le Lenovo Horizon est surtout livré avec une flopée d’accessoire de jeu, comme deux petits joysticks à ventouses et un dé numérique à 6 faces. Comble du luxe, l’appareil intègre une petite batterie permettant de jouer loin d’une prise de courant. Ce n’est pas pour autant une tablette mais le concept est vraiment abouti. On devrait voir arriver l’appareil fin du second trimestre chez nous.
Conforté par le succès du Yoga 13 pouces mais sans doute peu rassuré par la version 11 pouces sous Windows RT déjà lancée (on le comprend), Lenovo a prévu une troisième version, toujours en 11,6 pouces mais dotée de composants PC et bénéficiant de l’appellation Ultrabook.
Elle sera disponible en processeurs Intel Core i5 et i7 et le SSD offre une capacité de 128Go. Le tout sera vendu pour moins de 1000 euros courant du second semestre !
Rappelons le concept génial pour ceux qui n’auraient pas suivis. Le Yoga est un notebook dont l’écran se replie complétement au dos pour transformer la chose en tablette, sans oublier les positions intermédiaires, façon livre ouvert.
Lenovo travaille aussi sur une déclinaison plus entrée de gamme de ses ultrabooks avec la série S400u. On apprécie les déclinaisons de couleur et métallisées qui ne font pas entrée de gamme du tout.
Pour 500 euros, les prétentions sont revues à la baisse mais l’équipement reste très décent avec un processeur Core i5, un disque dur hybride 500Go/24Go et un écran 14 pouces d’une résolution très de 1366×768 pixels. Quant la mémoire, il faudra se contenter de 4Go.
Enfin, sachez qu’une version WQHD (2560×1440) devrait être proposée de l’excellent tout en un A720. Elle s’appellera A730. On ne connait pas encore le prix, et de lui dépendra l’introduction sur le marché français.
Après les hybrides notebook / tablettes de la série Smart PC, Samsung lance un Ultrabook Série 7 relativement ultime. Déjà, il est tactile en 13,3 pouces Full-HD. Pour autant, son poids reste contenu avec 1,46 kg sur la balance. En plus de l’habituel processeur Intel Core i, il pourra aussi être doté d’une carte graphique dédiée en version haut de gamme. Le châssis est entièrement en aluminium et il faut bien reconnaître que l’objet est magnifique, tout comme la finition est parfaite. De plus, le son n’est pas délaissé pour une fois avec des enceintes JBL.
Nvidia lance un concept révolutionnaire de serveurs pour le jeu dans le Cloud. Appelé Grid, un serveur peut intégrer jusqu’à 240 processeurs capables de gérer 750 utilisateurs en simultané.
Ce sont eux qui effectuent tous les calculs et c’est juste un flux vidéo qui est envoyé au terminal client qui peut être un smartphone, une tablette, un ordinateur ou un téléviseur.
Ce dernier n’aura donc pas besoin d’avoir des capacités de calculs graphiques avancées. Cela permet aussi de jouer à un titre sur de multiples terminaux et de reprendre la partie là où on l’a laissée.
Certes, il faut une connexion WiFi ou filaire qui autorise un débit suffisant mais Nvidia dit que 6,5 Mbits/s suffisent. C’est plus une question de latence car évidemment chaque action du contrôleur doit parvenir au serveur qui effectue le calcul et renvoie l’affichage au client. Nvidia effectuait une démonstration de Battlefield 3, un jeu PC très exigeant en termes de ressources graphiques et qui fonctionnait de manière parfaitement fluide sur une tablette Android client.
L’intérêt évident est donc de pouvoir utiliser tout appareil en tant que client et aussi d’être indépendant vis-à-vis d’une plateforme puisque le jeu est calculé par le serveur. Cela ouvre de toutes nouvelles perspectives au Cloud Gaming comme au Free to Play et devrait fortement intéresser les opérateurs, entre autres.
Nvidia muscle Tegra
Nvidia a annoncé la prochaine mouture de son processeur mobile. Le Tegra 4 devrait être disponible en début d’année et les premiers Smartphones et tablettes à en être dotés ne devraient pas tarder à suivre. Au menu, de meilleures performances évidemment avec une consommation qui elle n’augmente pas. Si on en reste au quadruple cœur assisté d’un cinquième pour les fonctions de veille comme sur la précédente version, les unités de calculs graphiques passent de 12 à 72. Au global, le processeur sera plus rapide que tout ce qui existe dans les tâches courantes, comme la navigation Web par exemple. Mais c’est évidemment pour le jeu que ce sera le plus spectaculaire, Nvidia parle de 2 à 3 fois plus de performances comparé au Tegra 3. On devrait doc pouvoir faire un bond qualitatif en avant et voir arriver des titres qui ressemblent de plus en plus à ce qui se fait sur PC. Le Tegra 4 dispose aussi d’un modem 4G / LTE à part ou intégré. Il aura la particularité d’être évolutif, moins gourmand en ressources et bien plus petit que ce qui existe actuellement. Les tablettes et Smartphones Android, comme les tablettes Windows RT devraient faire un grand bond en avant en termes de capacités avec l’intégration de ce nouveau Tegra 4.
Shield, la console de Nvidia
On ne s’y attendait pas mais Nvidia se lance dans le matériel et va commercialiser avant l’été et sous son nom une mini-console manette de jeu. Le concept est à la fois osé et très novateur. Il s’agit en fait d’une manette qui fait fortement penser à celle de la Xbox et à laquelle on a ajouté un écran 5 pouces qui se déplie.
Le tout est animé par un processeur Tegra 4 évidemment. On pourra donc déjà jouer à tous les jeux Android puisque la console utilise ce système d’exploitation. Il faudra juste que le jeu implémente les contrôles de la manette mais on peut faire confiance à Nvidia pour convaincre les développeurs avec lesquels ils entretiennent par essence des rapports très étroits. En utilisant le protocole Miracast, la console Shield pourra déporter son affichage sur un téléviseur pour jouer sur grand écran. Plus fort encore, on pourra streamer le flux vidéo à partir d’un PC fixe ou portable, pourvu qu’il soit équipé d’une puce graphique Nvidia assez récente et suffisamment performante.
On pourra donc jouer à tous les jeux PC par une simple connexion en WiFi. Bien entendu, la console pourra aussi à servir au cloud gaming, et notamment avec les serveurs Grid de Nvidia. Si l’ergonomie de la manette parait très convaincante, l’écran est tout de même très petit. Il faudra vraiment essayer pour avoir un avis. Le prix de la console n’a pas encore été annoncé.
Razer présentait sur son stand une tablette que l’on peut qualifier de tank dans l’univers des consoles de jeu portables. Il faut dire que les spécifications de l’engin laisse rêveurs et font passer une Nintendo DS pour un nain de jardin neurasthénique. La tablette 10, 1 pouces sous Windows 8 embarque un processeur Core i7 à 1,9 GHz, 8Go de mémoire et une carte graphique Nvidia GT 640M. Côté stockage, ce sera 128 ou 256 Go en SSD. Bref, c’est du sérieux même si la carte graphique peut paraître un peu sous-dimensionnée pour les jeux récents.
Pour pouvoir jouer efficacement, la console se loge dans un support doté de deux manettes, une de chaque côté. Elles ne sont pas sans rappeler la manette Xbox avec notamment deux joystick et des gâchettes analogiques. Le tout forme un ensemble massif mais qui sera sans doute ergonomique pour jouer, d’autant que les manettes seront reconnues sans soucis comme on est sur une plateforme PC.
Un clavier/dock était également présenté mais son intérêt est tout relatif compte tenu de sa rigidité d’installation. Comme toujours chez Razer, ce matériel haut de gamme affiche un prix plutôt salé. La tablette seule coûtera 1000 euros et il faut compter 1650 euros pour le pack avec manettes. Sortie prévue cet été.
Netgear lance un routeur qui fait également office de disque dur réseau ou NAS. Car le problème de ce type d’appareils est qu’il faut maîtriser les concepts du réseau ce que le grand public n’est pas forcément à même de faire, sans parler d’un côté anxiogène évident.
Partager ses données pour qu’ils soient disponibles pour tous les ordinateurs et appareils connectés de la maison est pourtant une évidence à notre époque. En combinant le routeur et le NAS, Netgear réunit tous les éléments du réseau et simplifie l’usage comme la compréhension. Il suffit de brancher le Centria sur la box et le tour est joué. La configuration est très simple grâce au logiciel Netgear Genie.
Avec un disque dur de 2 To, le Centria sera vendu 349 euros. Netgear sort également un boîtier Google TV, le Neo TV Prime. Accompagné d’une télécommande Bluetooth à clavier complet, il est doté d’un processeur double cœur et coûte 149 euros. Il est également capable de diffuser la vidéo de tout ordinateur relié au réseau et il reconnaît tous les formats.
En France, la Google TV n’a cependant qu’un intérêt limité du fait qu’aucun service de vidéo à la demande n’est disponible pour l’heure et que les interactions avec la télévision sont très limitées. En CPL, Netgear lance une prise vraiment bien pensée qui permet de diffuser la musique depuis un smartphone (iOS et Android) sur l’appareil relié à la prise par une connexion audio analogique. De plus, cela permet également de mettre le diffuseur audio en réseau.
Il fallait écouter Mamie quand elle vous disait de manger moins vite mais au lieu de cela, vous engouffrez tout très rapidement parce que vous avez des mails à lire et des tas de problèmes à résoudre. Et bien c’est mal. Pour vous reconnecter (c’est le cas de le dire) avec vos besoins essentiels dans la vie, HapiLabs vient d’inventer HapiFork, une fourchette Bluetooth et c’est à coup sûr le produit qui « buzzait » sur le salon. Cette fourchette mesure essentiellement deux choses : la durée de vos repas et la fréquence de vos coups de fourchette. L’idée est de réapprendre à manger lentement, pour profiter de la mastication, et d’arriver plus vite à satiété. Ça a un impact sur le poids, mais pas seulement puisque le système digestif n’est pas franchement fait pour s’occuper des éléments vite gobés. Bref, une affaire à suivre. La fourchette est prévue pour l’été, il y a bien évidemment une application de prévue. Elle coûtera moins de 100 euros et oui elle est lavable en machine.
LG a présenté une montre en forme de bracelet caoutchouc avec affichage intégré qui n’est pas sans rappeler le Fuelband de Nike. En effet, elle mesure tous vos déplacements durant la journée pour vous informer de ce que vous avez accompli. A partir de là, vous pouvez déterminer si vous marcher assez pour être en forme. Une application sur smartphone retranscrit le tout sous formes de graphiques. La montre se distingue aussi par une esthétique très réussie et un encombrement très réduit.
Withings étoffe sa gamme de produits pour le bien-être avec un nouveau capteur à emporter partout. Le Smart Activity Tracker est une briquette intelligente et connectée, permettant de mesure votre nombre de pas quotidien et de vous conseiller sur les meilleures façons de garder une activité physique journalière suffisante.
Sur la face avant, on trouve un écran LCD tactile permettant de visualiser votre score actuel mais aussi celui des journées précédentes, histoire de se motiver un peu. Si tout cela est très similaire au Fitbit Ultra, l’appareil Withings y ajoute un capteur de rythme cardiaque. L’idée est de mesure, une fois par jour votre rythme au repos car c’est un bon indicateur d’état de santé général et c’est important dès que vous changez de mode de vie, en intégrant un peu plus d’exercice physique par exemple.
Enfin, le capteur s’intègre parfaitement dans l’univers applicatif de la marque pour un monitoring complet si vous avez déjà la balance.
Sachez aussi qu’un brassard est disponible et si vous accepter de le porter la nuit, vous pourrez en savoir plus sur la qualité de votre sommeil. Le Smart Activity Tracker devrait être disponible d’ici quelques mois. Le prix n’est pas encore communiqué.
Fitbit a été une des première marques à lancer un capteur d’activité qui renseigne sur vos déplacements quotidiens pour garder la forme en mesurant principalement le nombre de pas effectués et les escaliers montés.
Le nouveau modèle One très petit et design est désormais en Bluetooth basse énergie pour une autonomie décuplée. Pour suivre ses progrès et se fixer des buts, il faudra un smartphone compatible avec cette norme comme l’iPhone 5 ou le Samsung Galaxy S3.
Le Flex est un bracelet en caoutchouc juste doté de LED mais qui communique aussi en Bluetooth basse énergie. Les deux seront disponibles dans deux mois à 99 euros.
Enfin, le Zip est un modèle plus simple doté d’un petit affichage monochrome mais qui ne coûtera que 59 euros.
Garmin étend sa gamme de GPS outdoor par l’Oregon 600t qui propose pour la première fois un affichage tactile capacitif multitouch. Pour autant, on pourra le manipuler avec des gants grâce à un traitement spécial.
Le 600t est fourni avec une carte au 100 000ème et des cartes additionnelles au 25 000ème sont disponibles en option.
Garmin lance aussi un nouveau GPS de vélo haut de gamme, le 810 à 499 euros. Il est très petit mais tactile, en résistif cette fois. Il communique aussi avec son environnement en Bluetooth ce qui permet de lui associer un smartphone pour visualiser la position sur une carte plus grande ou transmettre en live toutes les données à une assistance de course.
Toshiba exhibait un signe extérieur de richesse évident sur son stand : une montre OLED très massive mais à la qualité d’image impressionnante. Il ne s’agit que d’un prototype évidemment, mais au-delà de l’affichage, l’idée est de connecter l’appareil au Smartphone pour afficher du contenu spécifique. Un autre modèle existe avec capteur cardiaque pour les sportifs. D’ailleurs, vu le poids du prototype… mieux vaut être sportif.
On en parlait depuis quelques temps c’est devenu une réalité, l’impression 3D se démocratise. Deux exemples. La société Afinia commercialise des imprimantes 3D grand public, au prix de 1500 euros environ.
Il s’agit d’une imprimante monochrome qui utilise des rouleaux de matière plastique. Si l’imprimante n’est pas donnée, les rouleaux sont relativement peu coûteux, à 32 euros le kilo. En revanche, l’offre logicielle est rudimentaire puisque l’imprimante se contente d’un driver acceptant les formats STL. A vous les joies de la 3D sous Autocad et autre logiciel de CAO.
3D Systemes propose un modèle Cube encore moins cher à 1300 euros mais la recharge est un peu plus onéreuse à 52 euros.
La suite logicielle Cubify est déjà plus grand public avec une offre de CAO simplifiée et des modèles pré-établis pour composer soi-même des bagues, des ronds de serviettes, des médailles, etc. En s’investissant d’avantage, il est possible de créer des maquettes, des coques iPhone ou encore des fusées. Certes, créer des objets plastiques en 3D sera un loisir qui prendra du temps mais cette maîtrise de la matière a quand même quelque chose de fascinant. Et ce n’est pas tous les jours qu’un nouveau hobby de grand garçon ou grande fille fait son apparition.
Sur le stand LG, on pouvait admirer toute une collection d’appareils électroménager résolument 2.0. Toutes les machines haut de gamme du constructeur seront désormais WiFi et pilotables depuis une application… où que vous soyez !
Bien sûr, le panneau de contrôle reste de mise, mais il passe au tactile avec un menu qui fait plus penser à une tablette qu’à l’essoreuse de grand maman.
Le frigo n’est pas en reste avec la reconnaissance des aliments, soit par NFC, soit par le code barre. Mais attention, chez nous, les codes barre sont moins unifiés qu’en Corée. Et du coup, la portabilité de cette solution est plus compliquée.
Bref, votre frigo sait ce qu’il y a à manger et quand ça périme. Ce n’est pas nouveau. En revanche, vous retrouvez désormais tout cela sur votre smartphone, Android et iOS.
A noter que la connectivité va au-delà de votre petite personne. Avec les ingrédients, votre frigo peut vous proposer une recette et si cela vous convient, il envoie automatiquement les instructions de cuisson au four.
Le nom de Vuzix ne dira sans doute rien à personne, et pourtant cette société présentait sur son stand l’une des innovations les plus intéressantes de ce salon. Il s’agit d’un casque à réalité augmentée.
Le principe est simple : deux caméras regardent la scène qui vous est présentée grâce à deux écrans LCD dans les lunettes. Et évidemment, on peut afficher autre chose en surimpression. A l’essai, c’est assez bluffant même si la latence entre la scène et l’image présentée à l’utilisateur est certaine.
Si ce modèle est encore assez loin de nous, le M100 est un casque Android WiFi doté d’un petit écran OLED. On avait déjà vu des objets similaires au CES de l’année dernière mais cette fois-ci le prix est plus réaliste puisque le casque sera sous la barre des 500 euros. Il dispose d’une mémoire de 32 Go et peut aussi servir à la visioconférence.
Parrot a une réputation d’innovateur là où on ne l’attend pas et le fabricant français s’intéresse désormais aux fleurs, plantes et autres arbustes.
L’idée est de se faire aider par la technologie moderne pour ne plus faire mourir ses plantes d’agrément. Un capteur se plante dans la terre. Il enregistre la luminosité, la température, l’humidité et la salinité du sol.
Ces données sont transmises toutes les quinze minutes à un serveur. Une application iOS et Android va alors afficher l’état de santé de votre plante. Il suffit de la trouver dans la bibliothèque et Parrot va vous indiquer comment la traiter au mieux et vous dira là où vous en faites trop ou pas assez. Ainsi, une alerte vous dira qu’il faut l’arroser car elle est trop sèche ou encore vous conseillera de modifier son orientation car elle reçoit trop de lumière. Gadget ou révolution du jardinage, il faudra encore attendre quelque mois pour en juger. Mais avouez qu’il fallait y penser.
Cette année, nous avons percé un peu plus les secrets du Venetian. C’est fou ce que l’on peut faire avec du carton-pâte quand même…
En cette sainte année 2013, c’est en déjeunant dans un resto mexicain au bord d’un faux canal vénitien que nous nous sommes aperçu que les fausses gondoles avaient une clés de contact et un moteur électrique, pour pas trop fatiguer le gondolier. Ce dernier n’aura pas non-plus trop à s’époumoner puisqu’il est relié via un micro-RF aux haut-parleurs du faux-ciel peint, histoire d’apporter la réverb qui va bien dans la prestation standardisée… Parfois, on se demande… Déjà, quand on couvre un salon dans un endroit aussi surréaliste que Las Vegas, on s’attend bien à voir des trucs complètement dingues. Vous savez, ce petit gadget qui vous permet de questionner honnêtement la santé mentale de son concepteur. Que faisait-il donc exactement quand il a pensé à CA ? Et pourquoi ?
Commençons sans plus attendre avec cet objet qui m’a profondément attristé :
Papa lit Auto Plus aux cabinets ? Et bien fiston expédie des Angry Birds sur son trône coloré. C’est triste de se dire quand même qu’un gamin, si petit soit-il ne doit surtout pas échapper ne serait-ce qu’un instant à la sacrosainte tablette. Il n’y a donc plus de lieu sanctuaire ? Même plus celui-là ? Quant à l’inventeur, c’est évident que l’idée lui est venu quand il a cherché où poser sa tablette pour prendre une feuille de papier… c’est ultra classe…
Continuons par les ingénieurs de Verizon, qui ont vraiment craqué cette année, transformant la façade du Mariott (même si de loin, ça a l’air moins classe qu’un Ibis de ville nouvelle) en immense tableau blanc pour y jeter quelques formules sans grand rapport les unes avec les autres d’ailleurs.
Concluant sur un slogan énigmatique (sans doute inspirée d’une épitaphe sur la tombe d’un nain en Terre du Milieu) : « When you believe more you sleep less. Powerfull answers.» que l’on traduira par « Plus vous croyez, moins vous dormez. Des réponses puissantes. ». Vous avez quatre heures…
Signalons aussi Murata, spécialiste des capteurs électroniques pour la robotique qui faisait la démonstration impressionnante d’un robot qui fait du vélo, mais qui n’avance pas. Super.
Bon c’est vrai, c’est une performance en soi de faire tenir quoi que ce soit en équilibre sur un vélo qui n’avance pas. Une performance d’ailleurs obtenue à l’aide d’une superbe centrale gyroscopique que l’on peut aisément confondre, il est vrai, avec un convecteur temporel de DeLorean.
Continuons notre plongeon dans la folie avec la société Neurosky qui fabrique… des oreilles de chat qui reflètent votre bien être cérébral.
Un petit capteur, déjà à l’œuvre sur d’autres stands d’ailleurs permet de contrôler, plus ou moins bien, l’orientation des oreilles. (On me dit dans l’oreillette qu’il y en avait déjà plein à la Japan-Expo, ce qui n’est pas franchement fait pour me rassurer.)
Terminons par une petite vidéo qui vous fera tout simplement réfléchir à deux fois, si de temps en temps vous estimez que vous avez vraiment un boulot pas terrible… ça pourrait être pire…