On s’y attendait, le CES a été un véritable déferlement d’objets connectés. Le problème c’est que ce ne sont pas des centaines de produits nouveaux mais des centaines de copies des trois existants.
Et c’est à peine exagéré. Prenons l’exemple de la montre. En l’état des technologies, le moins que l’on puisse dire, c’est que les modèles existants ne sont guère convaincants. En fait à part les notifications, les messages et la télécommande du lecteur média, il n’y a pas de fonction franchement indispensable et même celles-là ne révolutionnent guère l’usage. Donc avant même que l’on ait pu trouver un usage réellement convaincant, on inonde déjà le marché de très nombreux modèles qui font tous la même chose. Ce faisant, on prend le risque de tuer la poule aux œufs d’or avant même qu’elle n’ait eu de pondre le premier œuf. Il y a tout de même deux écoles dont une plus convaincante que l’autre.
D’un côté il y les fabricants qui utilisent des écrans couleurs tactiles haute résolution et qui essaient d’embarquer le plus de technologie possible dans une montre qui n’y ressemble guère et qu’il faut recharger tous les jours. Or comme aucune fonction n’est réellement convaincante, une fois passé l’effet gadget… la seule du lot qui attire l’attention, c’est la Onmate bien plus ambitieuse car fonctionnant de manière autonome sous Android avec une implication des développeurs depuis le début et des applications apparemment vraiment originales. De l’autre, il y a ceux qui soignent l’aspect montre avec une » autonomie digne de ce nom mais se contentent des fonctions de base, comme le nom de l’appel entrant, les notifications et les messages. C’est sans doute la meilleure approche tant que l’on n’a pas trouvé un usage plus percutant. Sauf que l’on en s’improvise pas horloger pour autant. Et si certains modèles peuvent rivaliser avec les montres mode à 50 euros de l’industrie horlogère, cela ne va guère au-delà.
C’est un peu la même chose pour le fitness / bien être. Il y a le tracker d’activité sous forme de bracelet et le tracker d’activité sous forme de bracelet. Alors certes avec ou sans écran, plus ou moins joli mais in fine c’est le même produit. Il y a pourtant d’autres concepts à inventer et certains en trouvent comme Netatmo avec l’indice solaire ou Lifetrak avec la montre électrocardiogramme. Mais dès qu’il s’agit de concevoir en partant d’une feuille blanche, les candidats sont moins nombreux. Ainsi, pour la domotique, on sent bien que l’on tourne autour du pot. Les capteurs existent et certains essaient de les combiner pour des scénarios innovants comme Archos ou Beewi mais on n’est pas encore arrivé à l’évident, l’intuitif, qui facilite la vie au lieu de la compliquer. Pourtant avec le Bluetooth basse consommation, le protocole adéquat existe, c’est plus une question d’interface logicielle et en la matière, on sait combien c’est difficile et que même des méga-géants comme Google et Microsoft se cassent les dents sur l’ergonomie. Alors oui, l’objet connecté est sans doute pour partie l’avenir du hi-tech mais au lieu de tous faire la même chose, il faut se creuser un peu les méninges en partant de l’usage.
Au départ les créateurs de Omate s’étaient lancés un défi : rendre Androïd « prêt à porter », ou « wearable » comme on dit. Et puis ils ont levé un million de dollar sur Kickstarter pour créer la montre connectée TrueSmart.
Il s’agit d’une montre assez épaisse intégrant une version 4.2 d’Android, tournant sur un Arm Cortex A7 avec 512 Go de mémoire et 4 Go de stockage pour le modèle d’entrée de gamme. Une version 1Go / 8Go est également disponible. La force de cette petite montre tient dans son incroyable ouverture. Aujourd’hui, pas moins de 2 000 développeurs travaillent sur différentes applications, avec le soutien de Omate qui lance un hackaton tous les vendredis. L’appareil dispose d’un GPS et d’une connexion 3G si vous avez une Micro-Sim. L’écran est un petit TFT 240 × 240 pixels.
Les fondateurs de la marque parlent tout simplement de montre connectée 2.0 en oppositions avec les montres concurrentes qui ne peuvent pas faire grand-chose sans smartphone à proximité. Est-ce aller trop loin dans l’intégration ? C’est possible. En tous les cas la montre est bien pensée. Elle dispose d’un clavier prédictif et correctif efficace.
Et si cela ne suffit pas, la marque travaille avec Nuance pour intégrer Dragon Mobile assistant, une forme de Siri pour Android. L’autonomie est d’une journée et le prix de la version 512 Mo est fixé à 250 euros pour un début de livraison en février, un bel exemple d’usage réussi de Kickstarter donc.
Le constructeur français continue sa diversification. Après s’être lancé dans les smartphones, il s’attaque désormais aux objets connectés, non sans une certaine frénésie puisque tous les genres y passent. On ne peut s’empêcher de penser que pour une partie, ils sont achetés en Asie car on ne voit pas bien comment le constructeur aurait pu développer en interne autant d’appareils à la fois.
Commençons par le fitness et la santé connectée. Bien entendu, Archos lance un bracelet d’activité Bluetooth qui a surtout de remarquable son prix de 50 euros.
Ensuite, on passe au tensiomètre connecté tout aussi bon marché à 69 euros, sans oublier l’obligatoire balance Bluetooth qui mesure aussi la masse graisseuse à 50 euros aussi.
Ensuite, Archos lance non pas une mais trois montres connectées. Elles se contentent des fonctions basiques, soit la prise d’appel, les notifications et le contrôle média. La première dispose d’un écran LCD noir & blanc et se commande par des boutons. Elle ne vaut que 50 euros et Archos annonce plus d’une semaine d’autonomie. La seconde est équipée d’un écran LCD couleur et tactile. Elle vaut 100 euros et son autonomie se limite à deux jours. Enfin, la plus réussie esthétiquement utilise un affichage e-ink ce qui lui permet d’être courbée, très lisible et allumée en permanence tout en assurant une autonomie de deux semaines. Son prix est de 129 euros et toutes ces montres ont attendues pour l’été.
Archos lance également une station météo connectée qui n’est pas sans rappeler celle de Netatmo. Deux modules ronds assez originaux dans leur look assurent la capture des données. Le module extérieur mesure la température et l’hygrométrie. Il est relié en Bluetooth au module intérieur qui capte la température, l’humidité, la pression et le taux de CO². Il est relié au réseau domestique en WiFi. Le tout s’affiche sur une application iOS et Android n’importe où, tant que le smartphone est connecté. Le prix est là encore très étudié avec seulement 100 euros. En option, on pourra ajouter à la station un capteur de sol qui mesure la température, l’humidité et l’ensoleillement pour les plantes.
Enfin, Archos termine son marathon connecté sur la domotique avec un système d’automatisation et d‘information très complet. Au cœur se situe une tablette 7 pouces relié au réseau en WiFi. Entièrement fonctionnelle sous Android, elle recueille les données des capteurs, pilote des modules et sert de centrale de programmation. Son interface de commande peut également s’afficher sur un smartphone où que l’on soit. Les modules sont aussi nombreux que variés. Il y a déjà la prise intelligente Smart Plug qui s’allume et s’éteint à distance mais qui mesure aussi la consommation de l’appareil relié. Le Weather Tag recueille la température et l’humidité. Le Mouvement Tag détecte une ouverture de fenêtre ou de porte grâce à son capteur magnétique. La Mini Cam filme ce qui se passe et le motion Ball détecte les mouvements. Résistants à l’eau, ces capteurs sont alimentés par piles avec une autonomie de plus d’un an grâce au Bluetooth basse consommation. On peut déjà se servir de chaque élément pour lui-même mais surtout programmer des scénarios du type la prise s’allume si quelqu’un rentre dans une pièce, un mouvement enregistre la vidéo et un seuil de température déclenche une notification. Les modules coûtent entre 20 et 40 euros. Le système en vaut 150 et il est fourni avec la tablette, la caméra et un détecteur de mouvement.Fabricant français spécialisé dans le connecté lance une gamme d’ampoules toutes simples qui se pilotent en Bluetooth par une application iOS et Android. Il est possible d’en piloter plusieurs à la fois. Le modèle 7W est blanc et vaut 29 euros. Il est possible de régler par l’application l’intensité et la température de l’éclairage. Le modèle 9W vaut 49 euros et peut en plus changer de couleur au gré de l’utilisateur. On peut même commander l’allumage automatique dès que le smartphone pénètre dans la zone de couverture.
Le fabricant français est désormais très présent sur le connecté. Le casque BBH-300 fonctionne en Bluetooth et se recharge en le posant sur une station d’accueil. Cette dernière dispose d’une sortie audio analogique qui permet de la relier à toute chaine audio. Ainsi, le casque ce transforme en relais de streaming pour écouter la musique du smartphone sur tout appareil audio.
Le prix est de 150 euros. Le BBS-320 est un système portable audio composé de deux enceintes Bluetooth en forme de cube. Les haut-parleurs et la conception audio ont été réalisés par Cabasse qui semble vouloir devenir intégrateur de luxe de plus en plus souvent. Le tout se pilote par une application qui permet aussi de régler la tonalité. Le système est vendu 250 euros.
Le Fighting Robot piloté par une application sous iOS, Android et Windows Phone a surtout un intérêt lorsqu’il est opposé à d’autres.
Grâce à des capteurs infrarouge, ils peuvent se poursuivre et se tirer dessus jusqu’à ce qu’un soit mortellement atteint. On peut même en utiliser un qui fonctionne de manière aléatoire. Un robot vaut 29 euros. Le système Smart Home de BeeWi s’étend avec une ampoule LED pilotable à distance en Bluetooth et dont on peut changer la couleur, comme l’intensité. Son prix est de 40 euros.
La prise Smart Plug intègre aussi des capteurs de température et de mouvement. En plus de la lecture des données, on peut aussi piloter la prise par eux. Le prix est de 50 euros. La Smart Weather Station renseigne sur la température, la pression et l’humidité et vaut 30 euros. En ajoutant à ces capteurs le Gateway qui se branche à la box de la maison, le tout peut se piloter par smartphone depuis n’importe où.
Ne plus jamais rater un cocktail en raison d‘un problème de dosage, voilà ce que propose Bookstone. Il suffit de poser le shaker fourni ou un verre sur la balance reliée en filaire à un smartphone sous iOS ou Android. L’application vous donne les bons ingrédients et surtout calcule la bonne dose pour vous au fur et à mesure que vous versez. Et si vous en mettez trop, l’application ajuste les ingrédients suivants en fonction. Indispensable ! Le prix est de 70 dollars au Etats-Unis mais aucune commercialisation n’est prévue France pour l’heure. Messieurs les importateurs, du nerf !
Alors que les autres fabricants tentent de placer les capteurs de fitness dans l’objet connecté, Casio suit la démarche inverse avec la montre STB-1000.
Elle est en Bluetooth mais se sert de la connexion pour afficher les données issues d’applications pour smartphone. Quatre gratuites sont déjà compatibles et couvrent les domaines du running et du cyclisme. De même, il est possible de lire un capteur Bluetooth comme un cardiofréquencemètre ou un podomètre. Du coup, la montre dispose d’une autonomie normale de plus d’un an. Si le concept est intéressant, il achoppe à deux problèmes : la complexité de faire fonctionner ensemble différents éléments et surtout la nécessité d’avoir son smartphone sur soi, peu pratique quand on court.
Décidemment, il y a deux écoles en matière de montres connectées. Celles qui jouent la techno et les fonctions avec le plus souvent une faible autonomie et un look assez éloigné des montres mode ; et celles qui ressemblent à des montres, sont alimentées par piles mais ne proposent pas nombre de fonctions. Les montres Cogito se rangent dans cette deuxième catégorie avec une durée de vie de la pile qui dépasse un an selon le constructeur.
Les fonctions se résument à la prise d’appel, aux notifications et au tracking du téléphone. En revanche, elles sont plutôt jolies et ressemblent effectivement à des montres un peu mode. La Classic à 130 euros est vraiment belle et bien finie alors que la Pop plaira aux djeuns au prix démocratique de 90 euros.
Le fabricant est parti du principe que la connexion était un plus pour une montre qui devait avant tout ressembler à une …montre !
On se contente donc des fonctions les plus basiques, soit l’appel entrant, les messages et l’alerte de proximité pour le smartphone. Le modèle pour hommes vaut 119 euros et celui pour femmes 129. Nous vous laissons juge de la pertinence du parti pris et aussi du look horloger.
La question se pose à tous les parents dès que leur rejeton faits ses premiers pas seuls, soit aux alentours de six à huit ans. Faut-il lui acheter un smartphone pour pouvoir le joindre et qu’il puisse appeler en cas de problème, même si ensuite il ne décroche pas et s’en sert uniquement pour s’échanger des centaines de SMS par jour avec ses copains ? La montre Filip offre une solution alternative.
C’est un téléphone doté d’une carte Sim. Au poignet de l’enfant, les chances sont plus grandes qu’il ne l’oublie pas. Pour l’enfant, seuls cinq numéros préenregistrés peuvent être appelés, tout comme il peut recevoir des messages écrits. Le parent administre le tout par une application.
La montre est également WiFi et dotée d’un GPS ce qui permet de savoir où est son enfant et d’afficher sa localisation sur son smartphone via Google Maps. Il est même possible de créer des zones de sécurité. Si l’enfant en sort, on est immédiatement prévenu.
Si on peut comprendre l’intérêt pour rassurer les parents, voire même rendre la vie de l’enfant plus sûre, c’est aussi un peu inquiétant comme démarche de « fliquer » son enfant en permanence. Un jour ou l’autre, il faudra bien qu’il apprenne à se débrouiller par lui-même et il est peut-être préférable de lui faire confiance et de l’éduquer à faire face… De plus, la chose est assez coûteuse, la montre vaut 200 dollars et il y a un abonnement de 10 dollars par mois à acquitter. Pour l’heure, Filip ne fonctionne qu’aux Etats-Unis mais le constructeur dit être en négociation avec les opérateurs européens.
L’inventeur du traquer d’activité doit se sentir bien à l’étroit au milieu des centaines de marques qui le copient. Pourtant, Fitbit parvient encore à se distinguer et indique aussi détenir 67% du marché mondial. Le Force est un bracelet haut de gamme à 130 euros qui dispose d’un écran et qui relève toutes les statistiques communes. Il se synchronise aussi avec l’iPhone et désormais une quinzaine de smartphones sous Android pour afficher les notifications.
Il fallait bien que cela arrive ! Les Américains étant de grands amateurs de barbecue, le hi-tech se devait d’investiguer l’activité de tout père de famille étatsunien qui se respecte. Le iGrill 2 a été conçu pour le « serious griller », selon iDevices. L’appareil se fixe magnétiquement au barbecue et dispose de quatre sondes à enfoncer dans la viande pour connaître la température de cuisson. On peut donc griller quatre t-bone steak en même temps. Plus fort encore, une sonde à placer sous la bouteille de propane, car l’américain sérieux cuit au gaz, détermine par ultra-sons le taux de remplissage et évite ainsi d’être à sec le dimanche midi en pleine cuisson. et si d’aventure il faut se ravitailler, l’application smartphone localise le revendeur le plus proche. Evidemment, le iGrill 2 est aussi Bluetooth et il est donc possible de consulter les températures de la viande à distance sur son iPhone tout en sirotant une bonne Budweiser. Les piles ont une autonomie de deux ans et le prix est de 100 dollars.
Sans doute plus adapté à notre marché hexagonal, le Kitchen Thermometer est comme son nom l’indique un thermomètre de cuisson. Il se fixe magnétiquement et dispose de deux sondes à enfoncer dans l’aliment à cuire pour en connaître la température. Cela permet une cuisson adaptée et de servir à la bonne température. Cette dernière s’affiche sur l’écran mais aussi par le Bluetooth sur le smartphone grâce à une application gratuite. Le Kitchen Thermometer vaut 80 dollars et ses deux piles assurent une autonomie de 200 heures. Il en existe aussi une version mini qui ne dispose que d’une sonde et qui vaut 40 dollars.
Griffin se lance dans le jouet connecté avec un ensemble de deux voitures radiocommandées par une application sur smartphone iOS et Android. Un compte- tours physique est fourni ce qui permet à l’application de compter les tours aussi. Griffin livre deux voitures car elles interagissent entre-elles grâce à des capteurs. Ainsi une collision provoquée par l’adversaire peut rendre le véhicule incontrôlable et le faire tirer dans un sens ou dans l’autre. De même, on peut acquérir des bonus qui auront à leur tour un effet sur l’adversaire comme le ralentir ou inverser ses commandes. Du Mario Kart en somme. Les voitures se rechargent en USB et l’autonomie est d’environ 20 minutes.
Si on avait des doutes sur le fait que le fitness assisté par ordinateur ne soit qu’un épiphénomène, on peut être rassuré car si des grands comme LG s’y mettent, c’est qu’ils y croient à moyen terme au moins. Le Lifeband Touch est un bracelet de plus qui mesure votre activité comme par exemple le nombre de pas effectués dans la journée. Un écran OLED tactile permet d’effectuer le paramétrage et de lire les mesures mais c’est surtout à travers l’application smartphone reliée en Bluetooth que l’interaction se fait avec des courbes, des objectifs et des accomplissements.
Le Lifeband ne vaut que 99 euros et sa réelle particularité est d’être associable à des écouteurs intra-auriculaires sans fil en Bluetooth qui font aussi office de capteur du rythme cardiaque derrière l’oreille. La fréquence s’affiche ensuite sur le bracelet et sur l’app. Bien entendu, on peut aussi écouter de la musique durant l’activité et le bracelet permet de piloter les plages musicales sans avoir à sortir le téléphone de sa poche. Disponibilité prévue ce printemps.
Les montres GPS de sport nécessitent une ceinture cardiaque et toutes les autres tentatives de donner la fréquence cardiaque sur soi s’avèrent très peu précises. Lifetrack est spécialisé depuis longtemps dans les appareils pour salles de gym avec intégration de la fréquence cardiaque mesurée par électrodes de contact. Le fabricant américain transpose cette technologie dans les montres et pour la première fois on peut lire son rythme cardiaque sans ceinture accessoire. C’est en fait le principe de l’électrocardiogramme qui est appliqué et qui donne des résultats très précis. Les montres fonctionnent à piles et disposent d’une autonomie d’un an. Ils recueillent la distance, le pas et les mouvements pour mesurer votre activité et votre sommeil. Les données sont transmises régulièrement au smartphone en Bluetooth. Le modèle R415 très réussi fait également office de centre de notification et de messages en provenance du smartphone. Son prix est de 130 euros.
Mimo est un body pour bébé qui permet de surveiller son sommeil, idéal pour les parents névrosés que nous sommes tous à un moment ou un autre. Le vêtement est en fait équipé de capteurs et d’un module électronique en forme de grenouille qui se fixe magnétiquement dessus.
Il transmet les informations en Bluetooth basse consommation à un smartphone ou une tablette sous iOS ou Android grâce à une application. On peut ainsi surveiller la respiration, la température et les mouvements de bébé pendant son sommeil.
Une connexion WiFi permet même de surveiller bébé depuis n’importe quel coin du globe, par exemple pour voir si la babysitter s’occupe bien du rejeton. Plus fort encore, Mimo anticipe le réveil de bébé et met le biberon à chauffer dans le chauffe-biberon optionnel et connecté. Autre option, un mug qui affiche le graphique d’une fonction, par exemple la respiration.
Là, c’est pour parents très névrosés. Mimo est disponible aux Etats-Unis pour 199 dollars. Pour le module électronique, le fabricant a eu recours au module Edison de Intel qui regroupe sur une carte SD un processeur Atom mobile et un module WiFi. Cela facilite grandement le développement de l’électronique et on devrait le retrouver fréquemment dans divers objets connectés.
My Kronoz dispose d’une gamme complète de montres connectées et prête aussi une réelle attention au design horloger. The Splash est un nouveau modèle qui, comme son nom le suggère, est résistante à l’eau, suffisamment pour une courte immersion et une douche.
Elle fonctionne en Bluetooth avec les téléphones Android et iOS, et elle dispose d’un écran LCD couleur tactile. Du coup, l’autonomie ne dépassera guère les deux jours. En plus des fonctions usuelles, elle fait office de mains libres (toujours aussi ridicule de parler à sa montre) et aussi d’un podomètre comme d’une commande vocale compatible Siri. Sous Android, elle synchronise les notifications et les mails. Le prix est de 149 euros.
My Kronoz, comme nombre de ses camarades fabricants d’appareils électronique, se lance aussi dans le traqueur d’activité avec le bracelet ZeFit. Comme les autres, il est en Bluetooth 4.0, dispose d’un petit écran OLED et relaie les données recueillies par une application : pas, distance, sommeil… Ce qui différencie ZeFit réellement, c’est un prix très doux de seulement 49 euros.
Les objets connectés liés à la santé et au fitness se suivent et se ressemblent mais c’est sans compter sur la jeune société française Netatmo qui avait déjà innové en créant la première station météo connectée. Appareil d’ailleurs copié par d’autres depuis. Mais qu’à cela ne tienne, Netatmo est encore plus original avec ce bracelet composé d’un bijou Swarovski qui abrite un capteur.
Il mesure en fait l’intensité du soleil et des UV. Grâce au Bluetooth et à une application smartphone iOS et Android, la femme qui le porte connaît donc déjà l’intensité de l’exposition et peut agir en fonction. Ainsi l’application lui recommande le bon indice UV de la crème solaire à appliquer.
Elle comptabilise aussi le temps passé au soleil pour éviter de se surexposer et d’abimer la peau. Plus fort encore, l’application s’adapte individuellement à la peau de chaque femme, tout simplement en posant initialement quelques questions qui permettent de déterminer la nature de la peau. Le bracelet est en cuir pour un usage urbain mais un autre en caoutchouc est fourni pour des moments d’activité ou de sport. L’idée est vraiment très originale et cible un usage vraiment très précis. Reste à voir si les femmes se soucient suffisamment de leur peau et de leur bronzage sans risque pour investir 95 euros et surtout l’utiliser au quotidien. On peut penser que oui.
Après le succès de son drone, Parrot le décline en version Mini.
Destiné à un usage en intérieur et toujours piloté par smartphone, il a la particularité d’être équipé de roues qui lui permettent de rouler sur les murs et au plafond. Parrot annonce aussi qu’il est très stable et très simple à pilote.
Le Jumping Sumo est un petit véhicule à deux roues également piloté par smartphone qui a la particularité de sauter.
Il pourra aussi être doté en option d’un bras lance-billes et d’une pince pour saisir des objets. Aucun prix n’a été annoncé et la commercialisation se fera dans l’année.
Signalons aussi sur le stand la présence d’un drone professionnel de cartographie 3D, vraiment très impressionnant.
Il vous en coûtera 25 000 euros, certes, mais vous pourrez embarquer un vrai appareil photo !
Razer avait déjà diversifié ses gammes en sortant du contexte joueur strict. Il poursuit avec une gamme de casques lifestyle nommée Adaro. Le modèle stéréo vaut 100 euros, le Bluetooth 150, la version DJ à oreillettes pivotantes 200 et une paire d’intras 80 euros.
Plus étonnant, Razer se lance à son tour dans le bracelet fitness avec Nabu à 100 euros. Il a la particularité d’intégrer deux écran, un public simple sur le dessus et un privé plus grand sur le dessous, visible quand on tourne le poignet.
A travers l’application iOS et Android, on dispose évidemment de toutes les informations usuelles comme les pas, la distance et le sommeil. Le bracelet sert aussi de centre de notifications et on peut même échanger ses contacts avec un autre porteur du Nabu simplement en se serrant la main. L’autonomie annoncée est d’une bonne semaine.
Pour ne pas perdre sa clientèle première que sont les joueurs exigeants, Razer a montré le concept Christine, un PC entièrement composé de modules externes, tous amovibles à chaud avec par exemple la carte graphique, le disque dur, l’affichage, etc.
Encore à l’état de prototype, il s’agit d’un petit capteur de 9 grammes qui se colle au bout du manche de la raquette sans la déséquilibrer.
Le capteur analyse le mouvement et affiche le résultat dans une application sous iOS et Android avec laquelle il communique en Bluetooth basse consommation. De manière graphique, il montre où la balle a frappé le tamis, sur les bords ou au centre. Il détecte aussi le coup tenté, comme un revers lifté, et donne la vitesse de départ de la balle. A partir de là, l’application vous conseille pour améliorer votre geste et vous pouvez aussi le comparer avec ceux d’autres joueurs. C’est donc en quelque sorte un moniteur de tennis virtuel. Reste à voir si cela améliore vraiment votre jeu car seul la pratique compte mais comprendre ce qui ne va pas peut aider à progresser plus vite.
Sony se met aussi au coach de fitness avec ce bracelet Lifeband à 100 euros. Contrairement aux autres produits sur le marché, le module électronique avec écran est autonome et peut se détacher du bracelet.
Il peut alors s’intégrer à un clip ceinture ou se porter en pendentif. L’idée est d’avoir son coach toujours sur soi pour suivre l’intégralité de son activité physique. Comme les autres, le Lifeband compte les pas et détecte les mouvements du corps pour un compte-rendu d’activité et des objectifs à fixer dans une application sur smartphone Android et iOS.