Partager la publication "CES 2014 : PC, tablettes, téléphones, impression 3D, photo et vidéo… pas de révolution"
Ces familles ne sont pas au cœur du CES mais elles y sont représentées assez largement tout de même.
Pour l’ordinateur, pas de grandes innovations. On peaufine les concepts existants, notamment les Ultrabooks et les convertibles sous Windows. On voit aussi de ci de là apparaître des ordinateurs sous Android et sous Google Chrome, pas encore de quoi inquiéter Microsoft mais avec un Windows 8 qui ne parvient pas à se décider entre le tactile et la souris ou du moins ne parvient pas à les intégrer l’un à l’autre, il y a sans doute de l’espace.
Les tablettes et les téléphone s‘affinent encore mais sinon pas de changements notables, si ce n’est l’adoption massive du nouveau processeur Atom d’Intel qui s’avère très performant, peu gourmand et abordable. La vraie révolution est à venir, le temps que les appreils mobiles intègrent le nouveau processeur Tegra K1 de Nvidia qui promet d’avoir sur tablette et sur téléphone les performances d’un PC actuel ou d’une console de salon, surtout d’un point de vue graphique. Cela pourrait bien chambouler le marché du jeu vidéo.
Alors que le CES avait recueilli la photo après l’arrêt du salon PMA, on ne peut pas dire que les nouveautés marquantes se bousculaient, et ce même si tous les acteurs de renom étaient bien présents. Il faut dire que le segment du compact s’écroule devant la montée inexorable du smartphone et que l’hybride a encore et toujours du mal à s’imposer alors que pourtant les appreils ont tout pour plaire. En vidéo, ce sont surtout les caméras d’action qui fleurissaient un peu partout avec là encore pas vraiment d’innovations majeures sur un marché que l’on surestime peut-être et qui ne sera sans doute pas extensible à l’infini au-delà de la communauté des sportifs passionnés.
Seule l’impression 3D toute nouvelle a connu une inflation de nouveautés sur le salon. Cela se traduit surtout par des imprimantes bien moins onéreuses, à partir de 600 euros et l’apparition de scanner 3D seuls à même de garantir un succès grand public. Car il faut quand même garder à l’esprit une certaine réalité de ce que le grand public est prêt à faire. Créer des objets 3D, même si c’est simple : sans doute jamais. Puiser dans des fichiers existants : déjà plus mais passé l’effet surprise, quel réel intérêt ? Dupliquer des objets que l’on possède : déjà un peu plus. Nous verrons au fil du temps mais il est probable que l’impression et la création 3D finissent là où ils font sens en grand public, chez les amateurs de modélisme, de figurines, de bricolage et de création personnelle.
Haier poursuit sa conquête du marché des tablettes en misant toujours sur un design et une finition exceptionnelles à un tarif abordable.
Le constructeur chinois devrait lancer sa première tablette sous Windows 8.1 dès avril. La Pad W1048 est équipée d’un processeur Intel Atom de dernière génération qui est très performant et rend toute activité parfaitement fluide. La tablette est également fournie avec Office.
L’écran IPS affiche une résolution HD pour une diagonale de 10,1 pouces. Elle sera disponible en avril à 399 euros et fournie avec un dock magnétique qui tient la tablette debout et fait office de clavier.
La Pad 1043 est également dotée d’un écran 10,1 pouces mais Full-HD cette fois. La tablette dispose aussi d’une sortie mini HDMI, de 16 Go de mémoire, d’un processeur quadruple cœur Rockship cadencé à 1,6 GHz. Elle est aussi très fine avec 9 mm seulement pour 540 grammes. La finition est très sérieuse et le design est avancent avec de beaux matériaux comme le dos en aluminium.
Pas beaucoup de nouveautés chez Acer mais plutôt des mises à jour comme déjà l’IFA et au CES de l’an dernier, le constructeur ne semblant plus vouloir utiliser ces deux salons pour des annonces marquantes. Comme à l’IFA, Acer annonce cependant un nouveau téléphone mais pas très glamour cette fois. Le Z5 est un modèle 5 pouces doté d’un processeur Mediatek double cœur vendu 170 euros.
La tablette B1-720 est une 7 pouces HD dotée du même processeur et de 16 Go à 130 euros. La A1-830 est plus marquante en huit pouces car son design est vraiment soigné et son épaisseur réduite avec 8 mm seulement.
Elle est dotée d’un processeur Intel Atom de dernière génération qui devrait lui garantir de bonnes performances. Son prix est de 170 euros. Le Z3-800 est un tout-en-un de 21,5 pouces qui peut se mettre à plat et fonctionner sur batterie pour faire office de table tactile. Son prix démarre à 700 euros.
Le champion de l’ordinateur mutant continue sur sa lancée avec la deuxième version de sa tablette géante qui fait office d’ordinateur. Si la partie Windows demeure inchangée dans le socle mais passé à 8.1, la partie tablette du P1802 est désormais équipée d’un processeur Nvidia Tegra 4 pour plus de fluidité sur l’affichage 18,4 pouces. Le prix démarre à 1 200 euros.
La tablette Vivo Tab Note 8 fonctionne sous Windows 8.1 et elle est équipée d’un processeur Intel Atom quadruple cœur de dernière génération dont on connait les bonnes performances. L’écran HD se dote également d’un stylet Wacom, pratique pour les applications classiques du bureau. Pesant seulement 380 grammes, la Note 8 ne vaut que 300 euros.
On se souvient du Trio avec un écran / tablette Android et une base Windows, chacun disposant de son ordinateur. Asus lance maintenant le Transformer Book Duet plus simple avec un seul processeur Intel Core i intégré dans l’écran.
La base détachable ne comporte plus que le clavier et de la connectique. Ce convertible est en revanche toujours hybride car on peut choisir entre Windows et Android, le basculement se faisant en quelques secondes par un bouton à l’écran ou par une touche du clavier.
Pour ce CES, le Leitmotiv de Lenovo est la seconde génération de la plupart des innovations majeures introduites par le numéro un mondial de l’ordinateur l’an passé.
Si le Yoga 2 Pro avait déjà initié cette évolution, la famille s’étend encore d’avantage avec le Yoga 2 en 11 et en 13 pouces.
Si l’évolution du châssis est moins spectaculaire avec tout de même plus de finesse et une silhouette plus profilée, l’ordinateur convertible le plus convaincant du marché devient surtout très accessible à partir de 599 euros en 11 pouces et 799 euros en 13 pouces. A ce prix, le SSD a été remplacé par un disque dur de 500 Go mais l’écran passe au Full-HD.
Evidemment on retrouve les quatre modes du Yoga avec un écran qui se replie complètement au dos du clavier pour une transformation en tablette. Le clavier est aussi rétro-éclairé désormais.
Le Horizon 2 est toujours un ordinateur tout-en-un qui se transforme en table tactile mais il s’affine considérablement, de 30% précisément par rapport au 1, pour une épaisseur de 19,5 mm seulement.
Toujours doté d’une batterie, le Horizon 2 se déplace plus facilement et prend moins de place posé à plat sur une table. L’écran tactile passe en très haute résolution, 2 560 x 2 440 pixels. Désormais 60 applications et jeux destinés à être utilisés en mode table sont fournis. L’interface tactile, qui permet de se montrer des photos et des vidéos à plusieurs assis autour, s’enrichit d’une fonction mobile pour smartphone. Grâce à l’application gratuite sur iOS et Android, on peut visualiser tout le contenu multimédia du téléphone sur la table Horizon. On peut même prendre une photo et il suffit de secouer le smartphone pour que le cliché apparaisse immédiatement sur la table tactile.
Le notebook Flex se décline dans une version 10 avec un écran tactile de 10 pouces qui s’incline toujours à 300 degrés pour une utilisation tablette, clavier à l’envers sur la table et écran légèrement relevé. Ce netbook de nouvelle génération est disponible à partir de 299 euros seulement.
Le B750 est un nouveau tout-en-un doté d’un écran 29 pouces au format 21 :9. Ce format panorama est particulièrement adapté pour regarder des films ou même jouer, d’autant que certaines versions sont dotées d’une carte graphique musclée. Le prix démarre à 1199 euros.
Le N308 est un tout-en-un de 20 pouces qui a la particularité de fonctionner sous Android 4.2. Il est livré avec un clavier et une souris sans fil mais peut aussi se mettre à plat pour un usage tactile et se transporter aisément grâce à la batterie intégrée qui autorise une autonomie de deux heures. Le prix annoncé est de 349 euros seulement.
Les professionnels sont gâtés également avec le X1 Carbon de seconde génération qui redéfinit l’ultraportable.
Avec un écran de 14 pouces, il ne pèse que 1,28 kilo pour une finesse incroyable de 17 mm. L’écran tactile antireflet passe en très haute définition (2 560 x 1 440 pixels), le pavé tactile s’élargit et l’autonomie passe à 9 heures. C’est vraiment l’ordinateur de tous les superlatifs. Plus original encore, les touches de fonctions sont remplacées par une barre LCD monochrome tactile et électroluminescente.
Ainsi quand on entre dans un logiciel, les touches changent en fonction avec par exemple pour Skype des touches microphone et caméra… Le X1 Carbon seconde génération est un objet magnifique qui pourra séduire tout autant le grand public pour un prix qui devrait démarrer à 1 299 euros.Nvidia vient de lancer son nouveau processeur Tegra, le K1. Si l’appellation est en rupture avec les versions précédentes, c’est aussi pour marquer l’avancée que signifie cette nouvelle mouture. Il s’agit ni plus ni moins d’apporter aux appareils mobiles, smartphones et tablettes, des performances graphiques similaires à ce que l’on trouve sur un PC haut de gamme ou sur une console de salon. Nvidia dit même que le Tegra K1 est plus performant qu’une Xbox 360 ou une PS3. Pour cela, le processeur et équipé de 192 cœurs et intègre 4 Go de mémoire. Il affiche une performance plus de deux fois supérieure à ce que propose le dernier A7 d’Apple que l’on trouve dans l’iPad Air tout en consommant deux fois moins, toujours dixit Nvidia. Mais au-delà de cette annonce de puissance brute finalement peu parlante, ce sont surtout les possibilités graphiques qui sont hallucinantes. Ainsi, les développeurs retrouvent un environnement de programmation très similaire à ce qui se fait sur PC, à la fois au niveau de possibilités que des performances (direct X11 et Open GL 4.4). Ainsi, il est déjà très facile de porter un jeu PC ou console nouvelle génération sur Android pour Tegra K1. Nvidia affirme avoir mis moins d’une semaine pour adapter un jeu PS3 sur Tegra K1. Mais surtout le rendu graphique possible est époustouflant. Ainsi, il est possible de faire fonctionner de manière parfaitement fluide le moteur graphique Unreal Engine utilisé pour un grand nombre de jeux sur PC ou sur console. Nvidia nous a montré quelques démonstrations particulièrement impressionnantes comme un visage humain qui sur un écran de tablette est absolument photo-réaliste au point que l’on dirait de la vidéo.
La peau est rendue à la perfection avec toutes les imperfections. Grâce à la tesselation, le nombre de polygones qui forment les textures est très élevé et augmente au fur et à mesure que l’on zoome. Cela permet un rendu très sophistiqué des formes.
La démonstration Island montre une île qui se crée avec une végétation luxueuse et un niveau de détail incroyable.
C’est au point que l’on peut se demander à quoi cela servira encore à l’avenir d’avoir un PC ou une console de salon pour jouer alors que le téléphone propose la même chose en le reliant au téléviseur. La version 32 bits du Tegra K1 sort au premier semestre de cette année et pour la version 64 bits il faudra attendre le second semestre. Nvidia nous a aussi déclaré que dans peu de temps plusieurs smartphones et tablettes équipées en Tegra K1 allaient être annoncées.
Après s’être focalisé essentiellement sur des tablettes entrée de gamme, le constructeur annonce deux gammes à l’opposé. La Note Pro inclue logiquement un stylet et affiche surtout une taille d’écran de 12,2 pouces d’une résolution de 2 560 x 1 600 pixels. Pour autant, le poids reste contenu à 750 grammes et la finesse est remarquable avec seulement 7,95 mm. La finition est en hausse mais le dos est toujours constitué du plastique imitation cuir avec fausse couture surpiquée introduit par les smartphones et toujours aussi peu glamour. A l’intérieur, c’est le processeur octuple cœur de Samsung qui montre ses muscles.
Les Tab Pro sans stylet se déclinent en 12,2, 10,1 et 8,4 pouces. L’apparence et les caractéristiques sont très similaires. La 10,1 pouces pèse 469 grammes ce qui est exactement le poids d’un certain iPad Air et la 8,4 pouces se contente de 331 grammes.
A noter que Samsung a ajouté un menu multifenêtres et multitâches très pratique. On peut ainsi partager l’écran en quatre sur la 12 pouces et dimensionner très facilement en tactile le rapport de taille.
Le Kira réunit à peu près tout ce que l’on peut faire de mieux dans un ultrabook haut de gamme. L’écran de 13,3 pouces et en très haute définition, 2 560 x 1 440 pixels. Il est évidemment tactile et bénéficie d’un contraste très élevé. Le châssis est en magnésium nid d’abeille, une matière à la fois très solide et très légère. Le design est également très réussi tout comme la finition est parfaite. Le clavier est rétro-éclairé. A l’intérieur officie un processeur Intel Core i7 très musclé assisté par un SSD de 256 Go. Malgré une grande finesse, on apprécie les 3 ports USB, une sortie HDMI et un son étonnamment puissant. Evidemment toute cette débauche de luxe à un coût, 1 599 euros pour être précis.
Asus avait déjà fait des incursions dans le domaine de la téléphonie mais désormais il se lance vraiment avec une gamme complète. Déjà, le fabricant décline son concept de poupées russes avec un smartphone qui s’insère dans une tablette pour en devenir le composant électronique. Le Padfone Mini se compose donc d’un smartphone 4 pouces HD animé par un processeur Intel Atom de dernière génération très performant et doté d’un capteur photo 8 Mpixels.
Son poids n’est que de 116 grammes. Il s’insère dans une coque tablette 7 pouces munie de batteries supplémentaires qui pèse 260 grammes. L’ensemble demeure donc léger et ne coûte que 300 euros.
C’est raisonnable mais au même prix on peut avoir une tablette et un smartphone aux caractéristiques équivalentes.
En parallèle, Asus lance la gamme Zenfone. Elle démarre avec un 4 pouces non HD et capteur photo 5 Mpixels vendu 149 euros appelé Zenfone 4.
Le 5 dispose d’un écran 5 pouces HD et d‘un capteur 8 Mpixels pour 200 euros. Enfin, le 6 intègre un écran 6 pouces HD et un capteur 13 Mpixels pour 300 euros.
Asus aura fort à faire sur ce segment très convoité où la concurrence est rude mais pourra compter sur un design très fin et très réussi, tout comme sur des processeurs Intel de dernière génération. Asus intègre aussi Zen UI, une surcouche Android qui simplifie l’interface et ajoute d nombreuses fonctions, notamment photos.
Contrairement aux autres constructeurs, Sony réduit la taille d’écran de son smartphone phare sans toucher aux autres caractéristiques.
Le Z1 Compact affiche ainsi une diagonale d’écran de 4,3 pouces avec une résolution Full-HD. Le processeur est le même est procure des performances de tout premier plan à un smartphone qui est actuellement le seul en mesure de rivaliser directement avec l’iPhone.
Etanche, le Z1 convainc par une très belle finition et une finesse extrême pour un poids plume. Le prix devrait avoisiner les 500 euros ce qui est cher pour un smartphone Android de cette taille mais toujours largement plus abordable que l’iPhone…
Le Nighthawk est le routeur de tous les superlatifs. Déjà, il est à la norme WiFi la plus rapide en AC 1,9 GHz. Mais surtout, il gère le réseau de manière intelligente. Ainsi, quels que soit le mix d’appareils connectés en AC et en N, il assure un débit optimal pour tous sans intervention de l’utilisateur.
Plus fort encore, il détecte les téléchargements et partage la bande passante de manière optimale s’il y en a plusieurs sur des appareils distincts.
Il propose même une prise USB 3.0 qui permet de connecter un disque dur externe et de l’utiliser pour faire de la sauvegarde intelligente en un clic ou programmée automatiquement. Le Nighthawk vaut 180 euros. Le Trek est un routeur mobile très pratique qui vaut 50 euros.
Il peut capte le Wifi par exemple dans un hôtel pour le distribuer à plusieurs appareils de manière optimale et sans surcoût. Il peut aussi se connecter en Ethernet filaire si le Wifi ne fonctionne pas bien. Enfin, il peut aussi servir de point d’accès et même de répéteur WiFi. Ce véritable couteau suisse du réseau mobile est alimenté par le secteur ou en USB.
L’Intel Real Sense est un petit module qui sera à terme intégré dans les ordinateurs portables, à côté de la webcam. Mais à quoi sert-il ? C’est en fait une nouvelle interface homme-machine, basée sur la gestuelle et la perception de l’attitude de l’utilisateur. Intel ne cache pas ses ambitions en mettant à disposition des OEM un kit de développement sous la forme d’une webcam externe.
Derrière cette technologie de pointe, qui permet de contrôler son ordinateur du bout du doigt, il y a une petite société belge, Soft Kinetic. On attend les premiers PC dotés de cette technologie remplaçante du touch pad et de la dalle tactile courant 2015.
Parmi les quelques annonces photo du CES 2014, on retiendra surtout le ZS-40. Il s’agit d’un compact intégrant un capteur 18,1 Mpixels doté d’un zoom Leica 30x avec des prétentions expert avec la capture d’image au format RAW. Selon le constructeur c’est l’appareil photo 30x le plus compact du monde. A voir… côté connectivité, l’appareil est doté du NFC, du GPS et du WiFi. Surtout, l’appareil intègre un petit viseur électronique, ce qui est rare à ce niveau de compacité. Le prix par contre est sur le haut de la tranche avec 450$ outre atlantique. On espère que les performances sont au rendez-vous.
Même si le coréen n’est pas à la fête sur le marché des appareils photo hybrides, le constructeur y croit et lance le NX30. Il a une forme de bridge assez sympa, avec une bonne prise en main.
Techniquement, l’appareil embarque un capteur 20 Mpixels capable de monter à 25 600 ISO. Le Wifi et le NFC sont de la partie mais étrangement, pas de GPS.
Surtout, il sort de l’ordinaire avec son viseur électronique orientable très confortable de 2,35 Mpts, qui n’est pas sans rappeler un certain Panasonic GX7.
L’écran Amoled de 3 pouces est tactile, orientable et passe à 1,04 Mpts. On pourra donc déclencher de façon tactile. C’est bien, mais sur un format bridge, était-ce vraiment nécessaire ? Le prix et la disponibilité restent pour l’instant inconnus.
Sony a renouvelé sa gamme photo par petite touche. La plus grosse annonce reste l’abandon de la gamme NEX au profit d’une dénomination Alpha commune aux réflex et aux hybrides. Cette annonce s’accompagne de l’arrivée de l’alpha 5000, remplaçant officiel du sympathique NEX 3. L’appareil dispose d’un capteur 20MPixels, l’écran est orientable à 180 degrés. La connectivité est à l’avenant avec le Wifi et le NFC. Il sera disponible en noir, gris ou blanc dès février pour 500 euros en kit avec un petit zoom 16-50mm.
On avait déjà plus ou moins enterré le bridge, l’appareil au look reflex mais à objectif non interchangeable et doté d’un viseur électronique mais en Gaule, on résiste et le bridge se vend toujours bien. Fujifilm en profite pour annoncer le premier bridge tout temps, le S1. ll n’est pas étanche mais il est capable de s’accommoder d’un peu de pluie et de beaucoup de poussière. Il sera donc adapté à un usage outdoor ce que confirme son zoom extrême de 50x équivalent 24-1200 mm. De quoi sérieusement rapprocher le sujet. Et pour que la photo ne soit pas floue à une valeur si extrême, une stabilisation optique est de la partie, tout comme un capteur CMOS à un nombre de pixels raisonnables (16 Mpixels) pour une bonne montée en sensibilité. L’écran orientable permet de viser en toute circonstance et les photos pourront être transférées en WiFi. Le S1 filme également en Full-HD.
Le XP70 est un compact tout temps plus extrême que le S1 puisqu’il est étanche à 10 mètres, résiste à une chute de 1,5 mètre et à une température de -10 degrés. Idéal pour la baignade, le snorkeling, le ski. Le capteur CMOS est un raisonnable 16 Mpixels et le zoom se contente d’un rapport de 5x démarrant au 28 mm. Les deux appareils devraient être disponibles au printemps.
N’imprimez pas. Dessinez plutôt ! C’est ce que semble dire le 3Doodler. Ce stylo permet à son utilisateur d’écrire en 3D, à l’aide d’un fil ABS chauffant. La boit qui a démarré très fort sur Kickstarter annonce enfin la commercialisation en masse du 3doodler.
Cette année, la société fait évoluer ses produits, mais pas le stylo 3D principal dont nous parlions à l’IFA. D’ici de deuxième trimestre, on devrait voir débarquer un support pour ce fameux stylo, qui stabilise le stylo pendant le dessin. C’est bien, mais ça n’a pas beaucoup d’intérêt si ce n’est celui de créer des plaques à coller ensemble en 3D après. Dans le même esprit, on trouvera aussi des moules en silicone (comme pour les gâteaux) permettant de créer des primitives 3D à coller par la suite. Ici une étoile.
Enfin, la marque devrait proposer aussi au second trimestre des têtes d’impressions de section différentes (étoile, croix, etc.) pour plus de créativité.
Les prix ne sont pas encore connu mais la vente se fera d’abord en direct depuis le site de la marque.
Jusqu’ici, si vous vouliez une imprimante 3D performante et pas trop cher, le mieux était encore de l’acheter en kit et de la fabriquer soi-même. Da Vinci met un coup de pied dans la fourmilière avec ce modèle à 500 $ (donc sans doute hélas 500€ chez nous). Mais tout de même, c’est un effort appréciable.
Evidemment, à ce prix, l’imprimante ne dispose que d’une simple interface USB. Elle sera disponible en marche partout dans le monde. Pour l’instant, elle utilise des recharges en ABS mais on nous promet du PLA (un matériau moins dur issu de la culture du maïs) sous peu. Le volume d’impression est limité à 15x15x5. La marque gère les fichiers STL et dispose d’une base de données de modèles, mis à la disposition des utilisateurs via une application Cloud.
La marque dispose d’une version 2.1 du DaVinci qui permet d’imprimer un peu plus grand et en Wifi pour 650$, une démarche commerciale très agressive donc.
Leopoly.com, c’est un peu le pinterest de l’impression 3D. Vous y trouverez tout un tas d’objets et de petits personnages à imprimer soi-même ou à commander, créés par une communauté d’utilisateurs très active. Mais pourquoi créer son objet 3D à l’aide d’un logiciel de CAO austère quand on peut le dessiner ? Pour cela, la firme propose une solution de dessin en relief sur PC pour environ 500 euros.
Le kit se compose d’un stylo/souris 3D, d’une paire de lunette 3D et d’une série de capteur permettant de positionner le pointeur sur dans l’espace.
C’est assez bluffant à utiliser. Quand la souris entre en contact avec l’objet, elle vibre pour indiquer qu’elle a accroché la surface et on peut alors la déformer d’un clic.
On a essayé, ce n’est pas évident, mais avec un peu de pratique et de talent, il y a moyen de bien s’amuser.
Pour tout maîtriser, de la numérisation à l’impression, la société Makerbot commercialise tout ce qu’il faut. Le Makerbot digitizer est un scanner 3D permettant de dupliquer numériquement des objets jusqu’à 20 cm de côté. Il est commercialisé pour 800 euros environ et fonctionne à l’aide d’une caméra et de deux faisceaux laser, une solution somme toute assez classique.
Il faut 12 minutes pour scanner un objet d’environ 5 cm de côté et il faut prendre quelques précautions. Par exemple, s’il y a des surfaces transparentes, il faut les recouvrir au préalable. Une fois scannés, les objets peuvent être imprimés grâce au Replicator.
Cette série d’imprimante existe en plusieurs tailles, de 1 400 euros à 2 900 euros. Et c’est de loin la solution la plus abouti que nous ayons vu sur le salon en restant dans le domaine grand public. Au-delà on tombe dans le domaine professionnel et c’est une autre histoire, avec des prix commençant à 10 000 euros.
Matterform est une petite société qui s’est lancée dans ce qui manquait jusqu’ici à l’impression 3D : le scanner pour réaliser, enfin, une photocopie 3D.
La technique employée utilise une simple caméra et deux faisceaux laser que l’on voit sur la photo ci-dessus. L’objet tourne lentement sur son plateau. La résolution annoncée est celle d’un cheveu. Mais il faut aussi dire que cette précision se fait au prix d’une lenteur d’exécution certaine. Si l’on ne veut pas attendre, on obtient un résultat correct en 14 minutes. Le prix de la petite mallette et de son logiciel est de 580 euros. Et le tout sera disponible chez nous en cours d’année.
Il ne faut pas se mentir, ceux qui devraient se sentir vraiment visés par une telle démocratisation de la photocopie 3D sont les gens qui vivent de la vente de figurines pour les jeux de plateaux, Games Workshop en tête.
Oyez, oyez, avis à ceux qui envisagent de se lancer dans l’aventure d’un kickstarter ou d’une start-up plus classique : il est désormais possible d’imprimer en petite série via la plateforme Française Sculpteo. Et ça vaut aussi pour ceux qui cherchent juste à embellir leur maquette de train avec une série de personnages, voitures, maison personnalisées.
Via une interface web ou une application, il est possible de lancer sa petite production personnelle à base de son fichier STL, et la marque nous promet des tarifs largement compétitifs face à la création d’un vrai moule de fabrication. La société n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle proposait déjà de la customisation de masse en créant des vases à partir du profil d’une personne. Il est donc possible de commander sa propre mini palette d’objets 3D, livré sécable, un peu comme les maquettes d’avion de notre enfance.
On notera aussi que la marque propose aussi la création d’objets en métal, mais là, il ne s’agit plus vraiment d’impression mais de tournage. C’est une autre histoire, mais sachez que c’est aussi dispo chez Sculpteo.