CES 2015 : Ecran plat, la fin des haricots magiques

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Il est loin le temps où les constructeurs tapissaient tout leur stand d’écrans plats et annonçaient tous les six mois un renouvellement complet de 32 références de téléviseurs. Pourtant la TV continue de faire rêver, malgré un marché en chute libre et des constructeurs sur la pente fatale. Et que dire des innovations annoncées ? Certaines sont pertinentes, d’autres soulèvent l’inquiétude. Explications…

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Difficile de faire un bilan positif du CES pour ce qui touche l’écran plat. Il faut dire que les constructeurs sont à la peine. Et ceux qui ne le sont pas cherchent par tous les moyens à inventer LA prochaine révolution, même si elle n’a pas forcément de sens. Du reste, il règne sur le marché de l’écran plat une lourde atmosphère de fin du monde. Quand vous arrivez chez Sony et que l’on vous présente fièrement un ou deux téléviseurs, il y a de quoi s’inquiéter. Quand vous vous pointez chez Panasonic et que l’innovation se limite surtout à une galette qui tourne dans un lecteur, fût-il 4k, il y a de quoi froncer les sourcils. On sait, depuis un certain temps déjà que les constructeurs japonais sont à la peine face aux coréens. Et ça se confirme une fois de plus au CES. Finalement, ceux qui annoncent le plus de produits sont les fabricants chinois. Ils ont des idées, des moyens, et beaucoup à prouver sur un marché occidental très conservateur quand il s’agit de l’écran du salon. A tort. Quand les constructeurs chinois ont eux aussi du 4k, de l’OLED et du Quantum dot. Simplement, on n’y a pas droit. En effet, le consommateur est tellement conservateur ici qu’il ne mettra pas 2 000 euros dans une télé Changhong, même si elle est exceptionnelle. Du coup, ces fabricants réservent leurs meilleures dalles… pour le marché chinois. Et nous, il nous reste nos yeux, et notre portefeuille vide, pour pleurer.

Quantum-dot, le nouveau braquage ?

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Côté innovation technologique, la clé en matière de télévision reste le quantum dot. Qu’est-ce que c’est. En fait le quantum dot est une technologie qui consiste à créer des photons de plus faibles énergies à l’aide de photons à haute énergie. Je sens que je vous ai perdu. Il fallait regarder plus attentivement Big Bang Theory aussi, vous ne faites aucun effort. Bon, pour faire plus simple. Quand on excite des cristaux à l’aide d’une lumière bleue, on peut créer du vert et du rouge. En soit, ce n’est pas une technique nouvelle, puisque les mal nommés « phosphores », présents dans les LED blanches par exemple, sont déjà utilisées pour enrichir une lumière bleu avec le nécessaire pour faire du blanc. Oui mais voilà, c’est très peu précis. Le quantum dot permet d’obtenir un vert et un rouge d’une pureté rare. On parle de 20 nm de bande spectrale. C’est très impressionnant (enfin, bon, moi, ça m’impressionne). Résultat des courses, avec des filtres de couleurs adaptés sur la dalle LCD, on peut atteindre une richesse chromatique très au-delà de ce que l’on connaissait avec les rétro-éclairage Wide Gammut. Mais pourquoi faire, me direz-vous ? Eh bien, pour vendre des télés… euh, pardon, pour répondre aux exigences de la phase 2 de déploiement de l’ultra-HD qui veut que les contenus soient diffusés dans l’espace colorimétrique rec2020, utilisé dans l’industrie cinématographique. Autant le dire tout de suite, ça va intéresser une poignée de puriste et c’est tout. Et encore, pour l’heure, on n’a déjà pratiquement aucun contenu 4k sans rec2020, autant dire qu’il faudra attendre encore quelques temps pour en profiter, éventuellement. En attendant, le quantum dot est un danger. En effet, si l’électronique ne s’adapte pas, le spectre des couleurs du DVD ou du Blu-ray va être étendu sur le REC2020 pour un rendu ultra-fluo qui ferait passer le sobre « L.A Confidential » pour un trip à l’acide des Merry Pranskter dans le San Francisco de Ken Kesey en 1965. D’ailleurs, c’est un peu l’impression que l’on a eu en regardant les images LG et Samsung. Ça claque, mais est-ce vraiment une belle image ?

HDR, oui mais non

Autre innovation attendue : la très haute dynamique, ou HDR (High Dynamic Range comme aurait dit Shakespeare, grand fan de sitcom devant l’éternel). L’idée est d’étendre la dynamique des images de façon logicielle, en augmentant le contraste local dans les zones claires et sombres. On évite la saturation et on remonte le niveau de détail, ce qui est absolument superbe.

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Voir aussi ici, sur les paysages, ça fait des merveilles.

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Oui mais voilà, ceux qui parmi vous ont déjà fait du HDR en photographie le savent : quand vous faites de l’image HDR sur des visages, c’est extrêmement difficile d’avoir des tons chairs naturel, le HDR exagérant fortement la tonalité de la peau. Difficile pour l’instant de se prononcer, parce que les images faisaient la part belle aux paysages. Mais l’image ci-dessous confirme un peu nos inquiétudes :

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Les tons chair sur l’image du haut sont légèrement exagérés. Encore une fois, c’est pris sur une démo de salon, et il faudra attendre le retour à la rédac pour en savoir plus, mais on est inquiet. Par contre, si c’est bien fait, l’image n’en sera que plus percutante, si toutefois c’était le souhait du réalisateur… bref, on en revient toujours à la même question : mais où diable est le contenu ?La nouvelle gamme de TV très haut de gamme Sony présentée au CES s’avère surprenante. Déjà, elle n’est pas incurvée. Un revirement de la part du constructeur ?

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On nous dit que non. Simplement, un modèle incurvé serait en préparation pour la mi- année. Ces téléviseurs 4k innovent surtout en matière de méthodes de fabrication, autorisant des finesses de dalles de moins de 5 mm. C’est très impressionnant.

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Le pied en métal est magnifique.

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Côté performance, ces nouveaux appareils font tous appels à une nouvelle génération de processeur X1, chargé de faire tourner la compensation de mouvement, le X-reality Pro, le HDR et la TV connectée. L’upscale, déjà l’un des points forts de la gamme actuelle, est encore plus précis, nous dit-on. Pour le reste, on a droit à une dalle 120Hz, mais c’est du Edge LED. Le triluminos est toujours de la partie.

Côté connectique, l’appareil dispose du HDMI 2.0, du HEVC. Pour la 4k, pas beaucoup de nouvelle chez Sony quant à la disponibilité de galettes Blu-ray 4k. La marque se contente de dire que pour l’instant, il y a de la 4k en streaming, via Netflix et Amazon, mais pas chez nous encore.

La partie TV connectée a également été revue, avec désormais l’intégration d’un OS Android 5.0. C’est intéressant car on peut profiter de plus d’applications. On bénéficie aussi de la recherche vocale très avancée de Google. Et en plus, on a droit au Google Cast, une fonction similaire au Chromecast, qui permet de basculer facilement du contenu de la TV aux tablettes et smartphones utilisant l’OS Google.

La série sera disponible février 2015, si l’on en croit les marques, mais ça nous semble optimiste.

La série X9305C rappellera des souvenirs aux amateurs du design wedge X9005, puisque c’est en effet la même ligne. Outre le design, cette série intègre une compensation de mouvement 1200Hz et est compatible Hi-Res audio via la lecture de fichiers FLAC. Il faut dire que c’est aussi l’un des rares téléviseurs à disposer d’une qualité audio correcte grâce à ses haut-parleurs imposants. L’appareil sera disponible en 55 et 65 pouces. Enfin, le X9405 ne sera disponible qu’en 75 pouces, mais il intègrera une dalle Full-LED, dont c’est le grand retour ! Le constructeur en a profité pour faire évoluer sa fonction HDR en X-tended Dynamic Range Pro. Dans les faits c’est intéressant, on profite d’une image « embellie ».

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Maintenant, il n’est pas certain que les amateurs de cinéma apprécient. En effet, on vient ici jouer assez fortement avec le contraste voulu par le réalisateur dans une même scène. C’est plus joli, mais est-ce vraiment fidèle. Pas vraiment…
Le stand Haier ne recèlerait guère de surprises mais le constructeur présentait une gamme de TV assez étendue. On commence par faire le malin avec un 105 pouces très incurvé : 4 mètres de rayons de courbure contre 6 habituellement. Au passage, on notera que Haier est l’un des rares constructeurs à chiffrer intelligemment la courbure de ses écrans en parlant de rayon et pas de flèche, ce qui ne veut rien dire du tout. Bref, ce 105 pouces est monstrueux.

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Il est en définition 5k, c’est donc ici un 21 :9ème : 5160×2160 pixels. Pas de prix annoncé, et d’ailleurs, il ne sortira pas en France. Donc bon…

Plus proche de nous, signalons le 65Q8000, un 65 pouces ultra-HD 100Hz, basé sur une technologie Edge LED. Il sera 3D polarisé et disposera d’une compensation de mouvement 600Hz. Il est aussi compatible HEVC. Tout cela a l’air très sérieux. Il sera disponible au second trimestre 2015. On parle d’un prix de 1 300 euros !

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On notera au passage que désormais, la TV connectée sera confiée à Android chez Haier. On la trouve dès la série H6500, en 4k et 100Hz aussi, mais plate. Elle sera disponible en 42 et 65 pouces mais il est possible qu’en France la gamme s’arrête au 55 pouces. Le 42 pouces coûtera 800 euros. Le design n’est pas très travaillé mais la ligne est classique et sobre.

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Question prix fracassé, Haier y va franchement, avec désormais aussi un 40 pouces ultra HD dans la série B7000U à 500 euros. La série sera aussi compatible HEVC. Et si vous ne voulez pas de l’ultra-HD, pas de problème, la série K5000, disponible de 40 à 65 pouces, disposera de la Smart TV, d’un rétro-éclairage Edge et d’un rafraichissement 100Hz. Pas de prix annoncé pour l’instant, compte tenu des fluctuations euros dollars, très sensibles sur ces produits à faible marge. Et comme l’éclairage sur le stand était indigent, voici pour une fois, une photo constructeur.

Haier_K5000_Series.jpgChez TCL, le mot d’ordre cette année est : qualité d’image. Un peu comme chez tout le monde. Mais le constructeur semble s’en donner les moyens. En effet, on pouvait voir sur le stand un 55 pouces A9 équipé d’un rétro-éclairage Quantum dot. Nous reviendrons en détail sur cette technologie, mais disons juste qu’elle permet d’aller plus loin dans la richesse des couleurs et TCL nous promet de couvrir 110% de l’espace NTSC. Le look de l’engin est plutôt sympa :

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Une version avec pied à roulette, délicieusement vintage ne verra hélas pas le jour :

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On notera aussi du coup que le constructeur abandonne le projet de commercialiser l’OLED. Dommage, ça fait deux ans qu’il fait du teasing là-dessus. Ce 55 pouces Ultra HD devrait arriver chez nous en avril sous la marque Thomson avec un prix de 1 600 euros. On notera que la partie audio est confiée à Harman Kardon.

Côté technologie, le constructeur travaille aussi avec Dolby Vision. Pour être franc, ce n’est pas très convaincant pour l’instant. Ça devrait s’améliorer et on attend des produits au second semestre.

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Plus proche de nous, on trouvera une série Thomson A8, en 4k, 3D active. Elle sera disponible en 55 et 65 pouces dès février pour 2 600 euros. Le constructeur assure une compatibilité HEVC et HDMI 2.0. Le look est vraiment très sympa.

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Côté TCL, le constructeur va aussi renouveler sa gamme de petits téléviseurs à succès Color Line, allant du 24 au 32 pouces. 5 couleurs existent : bleu, vert, rose, orange et turquoise. Ce sont des modèles Full-HD. Le 24 pouces vous coûtera 230 euros, le 32 pouces 300 euros. On apprécie surtout ici le nouveau système de pied particulièrement élégant.

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Pour finir, TCL faisait la démonstration d’un système intéressant pour les cinéphiles, qui sera prochainement intégré aux téléviseurs de la marque. Il permet d’avoir en surimpression pendant toute la durée du film des informations sur les acteurs, les scènes, les anecdotes de tournage etc.

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Et si vous n’aimez pas l’incrustation, une déclinaison pour tablette/smartphone existe avec une interface du coup plus textuelle, à la IMDB.En France, Changhong a du mal encore à se faire un nom. Au CES, c’est 1 200 m2 d’exposition et un budget de 2,5 millions d’euros. C’est peu dire que le constructeur a de l’ambition. Commençons par le Q2C :

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Il s’agit d’un écran 4k incurvé qui sera disponible de 42 à 65 pouces. Il existe un 79 pouces, mais il ne sortira pas chez nous. Que dire ? C’est un écran LED. La partie Smart TV est confiée à Android 4.4 et la personnalisation du contenu en passera par la reconnaissance faciale si vous le voulez bien. Du reste, Changhong a revu sa télécommande virtuelle (sur smartphone et tablette) de façon à prendre en compte notamment la commande vocale. On parle de 1 500 euros en 55 pouces et 2 000 euros en 65 pouces.

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Si l’incurvé ne vous plait pas (et on est d’accord avec vous), il reste le D5000.

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Il s’agit d’un appareil 4k plat basé sur un rétro-éclairage LED. Il sera disponible en 42, 49 et 55 pouces. Et là, question prix, ça fait mal : 600 euros le 42 pouces 4k. Attention toutefois, la TV connectée n’est qu’Android 4.2 et pas 4.4. Quant à l’indice de fluidité, on parle d’un EMR 400.

Enfin, histoire de rêver un peu, Changhong présentait aussi un 65 pouces 4k OLED incurvé absolument superbe… mais il ne sortira pas chez nous, la marque estimant que pour l’instant elle n’a pas encore la notoriété.

_DSF9369.JPGLG était l’un des rares constructeurs à promettre de l’OLED dans les rayons en 2015. Quelque part, c’est un peu dommage quand on connait le potentiel de cette technologie. Reste la question de l’incurvé : pour ou contre ? LG clôt le débat avec un 77 pouces OLED incurvable. Ce n’est pas un prototype. Il devrait sortit d’ici la fin de l’année.

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Bon évidemment, quand on est passé sur le stand, c’était cassé. Sinon on vous aurait proposé une vidéo.

On pouvait aussi admirer le rendu d’un écran 8k 98 pouces à rétro-éclairage quantum dot. C’est assez bluffant de réalisme.

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LG déclinera une gamme d’écran OLED incurvés bien sûr, via la série EG9700 en 77 pouces et la série EG9600 en 55 et 65 pouces. Rien n’a vraiment changé, puisqu’il s’agit toujours d’une technologie à sous-pixel WRGB, mais on profite tout de même d’une nouvelle version de la géniale interface WebOS. C’est un peu plus fluide mais les fondamentaux restent. Sachez aussi qu’une gamme moins chère, la EF9500 sera disponible en OLED dans une version plane cette fois-ci. Pas de jaloux. Les prix ne sont pas encore confirmés, en raison d’une fluctuation importante du dollar face à l’euro, nous dit-on.

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Chez Panasonic, c’est un peu le calme. On espère quand même que c’est le calme avant la tempête et pas le calme avant une retraite bien méritée au coin du feu. Parce que pour tout vous dire, côté téléviseur, le stand du constructeur n’était pas des plus rassurants et c’est dommage quand on connait le sérieux de la marque. Sur le stand, on pouvait découvrir un tout premier lecteur Blu-ray UHD/4k. Pas de prix, pas de date et d’ailleurs même pas de nom pour ce produit. Toujours est-il que ça confirme malgré tout la volonté des constructeurs d’aller vers un format matériel pour vendre du 4k. on attend les premières galettes officielles à la fin de l’année.

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Sinon, on pouvait voir la nouvelle interface FireFox OS qui apporte un petit coup de jeune au Myscreen du constructeur. C’est vrai que l’interface est sympa et très ludique, un peu à la façon de l’excellent WebOS de LG. On peut par exemple, assez facilement définir des raccourcis que ce soit du contenu réseau, une chaine TV, une page internet, YouTube, etc. C’est simple et très intuitif.

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Et voilà tout pour la TV. Pour le reste, on nous promet une amélioration de la consommation d’énergie de 40% grâce à un nouveau rétro-éclairage et on pouvait voir une démo OLED qu’on avait déjà vu à l’IFA mais qui ne devrait pas déboucher sur un produit cette année encore malheureusement. Pour tout dire, cela ne sent pas très bon pour le constructeur qui pourrait se recentrer à terme sur ses activités B2B, qui couvraient d’ailleurs l’essentiel de la surface du salon, avec des scooters électriques, des vélos, des batteries et même des sièges d’avion, dont on vous reparlera.
Quoi de neuf chez le premier fabricant de téléviseur du monde ? Et bien pas grand-chose. Samsung confirme au CES qu’il arrête l’OLED (on s’en doutait avec la disparition du modèle incurvé pourtant très intéressant) au profit des rétro-éclairages Quantum Dot, dont nous vous reparlerons bientôt. L’ensemble des solutions technologiques développées par Samsung s’appellent désormais SUHD. Ça ne correspond à rien de standard, certes, mais c’est décoratif. On pouvait découvrir sur le stand du constructeur le JS9500.

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Côté technique, comme souvent chez Samsung en haut de gamme, c’est du lourd. On a droit à une dalle 10bits, couvrant 100% du standard Rec. 2020. A quoi ça sert ? Et bien ça sert à supporter le futur standard colorimétrique de la phase 2 du déploiement de l’ultra-HD/4k. Vous avez déjà acheté un téléviseur 4k ? oups… Autre avantage du quantum dot, la télévision est 37% plus lumineuse. Et c’est vrai que ça claque.

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Et c’est du local dimming avec LED matriciel Full-LED ! Côté compensation de mouvement, on parle d’un adressage 240Hz (donc 200Hz sans doute chez nous), mais rien ne dit pour l’instant si c’est pour de vrai. Les angles de visions semblent très bons.

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On notera aussi le passage de la partie TV connectée à Tizen, un format que l’on nous vend comme plus ouvert, ce qui permettrait aux développeurs de produire des applications plus facilement. Pourquoi pas. C’est vrai que Tizen est open-source, mais franchement, pourquoi ne pas avoir proposé Android ? Le JS9500 sera proposé en très grande taille : 65, 75 et 88 pouces. Pas de prix pour l’instant mais on hésite entre un bras, un œil ou un rein.

Si c’est trop pour vous, sachez qu’il y aura aussi cette année une version JS9000, disponible en 48, 55 et 65 pouces, incurvée également mais sans local dimming. Ça sera du edge. Pas de prix, mais allez, à la louche : un demi rein ou un lobe du foie.

Toujours est-il que Samsung a des ambitions puisqu’il prévoit de tirer 70% de ses revenus de l’ultra-HD en 2015. Ça nous semble un peu optimiste, mais compte tenu de la puissance de l’industriel, ça se pourrait fort bien.

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Les Plus

  • Bonne ventilation
  • Espace pour la carte graphique
  • Connectique riche

Les Moins

  • Carte graphique peu puissante
  • Pas vraiment silencieux
  • Un peu cher dans l’absolu

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