CES 2015 : l’IT et la mobilité

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Pas de grandes nouveautés côté tablettes et smartphones mais de nombreux PC 2-en-1, une catégorie intelligente qui a le vent en poupe. Le jeu vidéo était aussi présent, majoritairement mobile d’ailleurs, un signe des temps. A signaler aussi la présence de l’automobile qui se connecte de plus en plus.

L’IT n’est peut-être pas au cœur du CES mais avec les tablettes et les PC 2-en-1, elle était bien représentée. Autant le dire de suite, rien de bien nouveau sous le soleil en matière de smartphones et tablettes, sans doute en raison du prochain salon Mobile World Congress à Barcelone et d’un renouvellement moins fréquent. En revanche, il y avait du nouveau pour les 2-en-1, là encore pas forcément où on l’attendait. Ainsi le Français Thomson Computing élargit sa gamme et se lance aussi dans le notebook tout court. Asus, étend aussi ses gammes avec les nouveaux Chi plus valorisants. Seul Haier présentait de nombreuses nouveautés du côté smartphones et tablettes. A signaler une première intégration de la caméra RealSense 3D d’Intel pour la commande par les gestes sur un notebook par Acer.

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Pour le jeu vidéo, les principales nouveautés sont à chercher dans le jeu mobile, sur smartphones et tablettes Android en l’occurrence. Il y a notamment la manette révolutionnaire de Madkatz mais aussi de nombreux boîtiers Android TV et même des téléviseurs qui intègrent de plus en plus des processeurs suffisamment puissants pour les jeux 3D. A signaler que le nombre de jeux adaptés pour le grand écran est en hausse aussi. Maintenant avant même qu’un nouvel appareil soit commercialisé, on le copie déjà à foison. Bien entendu, le stand d’Oculus était toujours pris d’assaut mais on ne comptait plus les casques de réalité virtuelle présentés. Seul le concept de norme Open Source de Razer semble être une initiative vraiment intéressante. Il y avait même un pod pour la maison afin de se prendre pour un guerrier virtuel en marchant sur place arme au poing. Pas sûr que cela plaise beaucoup en ces temps d’attaques terroristes.

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Plus de traces d’intégration de la PMA au niveau de la photo avec très peu de nouveautés annoncées pour ceux qui étaient là, sur un marché très sinistré on le sait. Il y avait bien évidemment aussi de l’accessoire à profusion avec ça et là de l’innovation intelligente mais plutôt occultée par la folie des objets connectés.
Le Satellite Click Mini est un PC 2-en-1 vraiment miniature avec un écran de 8,9 pouces. La tablette est pourtant dotée d’un écran Full-HD IPS très lumineux, d’un processeur Intel Atom quadruple cœur et de 32 Go de mémoire pour le stockage. Très légère et sous Windows 8.1, elle se fixe mécaniquement à un dock clavier qui la transforme en mini-notebook. Contrairement à la plupart des autres modèles, Toshiba a profité de l’ajout du clavier pour y intégrer une batterie supplémentaire qui double l’autonomie à 16 heures, pour ajouter de la connectique et deux haut-parleurs. A noter que la recharge se fait par un port micro-USB standard et que la tablette est chargée en premier. Disponible en blanc et en argenté, le Click Mini témoigne d’une approche vraiment réfléchie avec en plus une belle finition à seulement 329 euros.

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Thomson Computing aborde désormais le segment des notebooks en plus des tablettes et des 2-en-1. Le premier modèle est franchement impressionnant à plus d’un titre. Il s’agit d’un 14 pouces ultra fin qui se contente d’une épaisseur de 15,8 mm pour un poids de seulement 1,15 kilo.

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La finition est également très réussie avec de l’aluminium brossé et une couleur champagne ou argentée selon le modèle. Le processeur est un Intel Core m avec une autonomie qui devrait atteindre les 10 heures. Le notebook est doté d’un disque SSD de 256 Go. Il y aura une version HD à 800 euros et une Full-HD à 1 000 euros. C’est un bel outil nomade sous Windows.

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Thomson lance aussi un 2-en1 THBK1 en 8 pouces. Il s’agit en fait d’une tablette qui peut se poser sur une coque / clavier. Le processeur est un Intel Atom et 32 Go sont disponibles pour le stockage, le tout à seulement 170 euros.

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Thomson va également se lancer dans le PC transformable avec un 13 pouces doté d’une charnière à 360 degrés pour permettre au clavier de se coller à l’écran et transformer ainsi le notebook en tablette.

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Doté d’un processeur Intel Core i3 et d’un disque dur 500 Go, ce 13 pouces Full-HD sera vendu à 500 euros, un tarif plus que compétitif. Enfin, Thomson annonce aussi un notebook Gamer en finition soft touch doté d’un écran 15,6 ou 17 pouces.

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La configuration ne fait pas de compromis avec un processeur Intel Core i7, 8 Go de mémoire vive, un To de disque dur et surtout une carte graphique Nvidia GTX 980M dotée de 8 Go de mémoire. Autre surprise, l’écran affiche une résolution Ultra-HD. Enfin, la tablette Hero 10 vient compléter la gamme Android en haut de gamme avec un processeur quadruple cœur Rockship à 1,8 GHz et 16 Go de stockage. Cette tablette ultra fine (7,6 mm) affiche une résolution au-delà du Full-HD en 2048 x 1536 pixels. Le fabricant français dispose donc d’une gamme vraiment très complète désormais.

_DSF9252.JPGLenovo décline sa Yoga Tablet 2 sous Windows. Rappelons que la poignée qui se déplie permet à la fois de poser la tablette dans toutes les positions mais aussi de la tenir aisément d’une main. Le modèle 8 pouces doté d’un écran Full-HD aussi nommé Any Pen a ceci d’original qu’il est possible de l’utiliser avec un stylet au sens très large. En fait, on peut utiliser ce que l’on veut et même un stylo quelconque qui ne marquera pas l’écran. Lenovo mettait aussi à disposition sur le stand une tige en métal, un crayon papier mal taillé, une petite cuillère et même une carotte crue.

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Effectivement, on peut écrire ou dessiner avec tous ces objets. L’intérêt est notamment de piloter plus aisément Windows et les logiciels qui en Full-HD à cette taille s’avèrent souvent disposer de commandes trop petites pour les doigts en tactile. Les modèles 10 et 13 pouces sont livrés avec un clavier rigide Bluetooth qui sert aussi de protection. La tablette se fixe dessus par attraction magnétique. La 10 pouces est dotée d’un écran Full-HD alors que la 13 pouces va même au-delà en 2560 x 1440 pixels. L’autonomie annoncée est de 15 heures. La partie audio a également été très soignée, notamment avec des convertisseurs Wolfson. Les Yoga Tablet 2 Windows sont animées par des processeurs Intel Atom quadri-cœurs.

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Lenovo annonçait le Flex 3, un notebook transformable multi-mode qui reprend le principe du Yoga mais à un prix très abordable. Désormais, la charnière permet de coller le clavier au dos de l’écran pour une transformation complète en tablette et bien entendu toujours les modes intermédiaires tente et chevalet. La version 11 pouces sera animée par un processeur Intel Pentium et le prix sera d’environ 300 euros. Les modèles 14 et 15 pouces disposent d’un processeur Core i3 avec des prix respectifs de 500 et 530 euros.

_DSF9748.JPGPas vraiment en fait, le smartphone G Flex 2 est certes courbé mais pas flexible comme son nom pourrait le laisser entendre. Cette fois-ci l’écran est un 5,5 pouces Full-HD et le design a été revu pour une bien meilleure prise en main. L’équipement est très haut de gamme avec le processeur Qualcomm 810 très performant et un capteur photo 13 Mpixels stabilisé optique. Si la prise en main est vraiment agréable, tout comme l’effet de courbure aussi, il est toujours aussi compliqué de ranger un smartphone courbé dans une poche ! C’est un bel objet mais qui ne sera réellement utile que quand il sera vraiment flexible et pourra se mettre à plat.

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Thomson Mobile lance une offre d’assistance pour personnes âgées avec le service Bazile. Pour un abonnement de 15 euros par mois, l’appel d’urgence est géré avec envoi des secours en cas de nécessité mais aussi la disponibilité d’une assistance en cas de problème de santé ou autre. Cette offre est proposée en abonnement avec le téléphone senior à clapet Serea 65 qui est alors vendu un euro. Le service est également disponible sur le téléphone résidentiel DECT Connecto 100 à 99 euros et qui se distingue par des touches très visibles. Il peut être associé à un macaron avec appel d’urgence à garder toujours sur soi. Il est étanche, permet de parler à l’interlocuteur et de recevoir des messages de sécurité. Le Connecto 200 est vendu 79 euros. L’ensemble des deux appareils est vendu 149 euros sous l’appellation Connecto 300.

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Haier, récemment entré sur le marché des smartphones, a montré une gamme complète pour le premier semestre 2015 avec notamment une montée en gamme très cohérente. Le W757 est un modèle 4 pouces standard avec un processeur double cœur vendu seulement 69 euros. Le W816 passe en 4,5 pouces avec une dalle IPS et toujours un processeur double cœur pour 79 euros. le W870 est un très beau smartphone de 5 pouces avec un design avenant et un dos sous protection transparente vraiment très réussi qui fait penser un peu aux Xperia de Sony. Fin de 7,95 millimètres et doté d’une dalle HD, il intègre un processeur quadruple cœur et 16 ou 32 Go de mémoire pour un prix sous les 200 euros. Pour l’heure, il est en 3G seulement mais une version 4G est prévue sous peu.

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Enfin le C910 est un phablet de 5, 5 pouces magnifique avec le même design et doté d’un écran 5,5 pouces Full-HD, d’un processeur octo-cœur et de la 4G, le tout à moins de 300 euros. Haier lance également un nouveau smartphone pour seniors, le EZY A8. Très élégant, il est doté d’un écran de 4,5 pouces, d’une base qui simplifie la recharge et d’une interface à grandes icones simple à lire et à utiliser. Il vaudra 119 euros et sera accompagné d’une offre de conciergerie avec six mois offerts puis 7 à 10 euros par mois. Ce service fournit une assistance médicale, des conseils pour la maison, propose des aides à domicile, bref gère toutes les situations pour les personnes à risques.

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Haier annonce aussi deux PC 2-en-1. Le W103 est une tablette Windows de 10 pouces en définition HD dotée d’un processeur Intel Atom quadruple cœur et de 16 ou 32 Go de stockage. La finition est très qualitative avec notamment un châssis en aluminium. La tablette est livrée avec une housse clavier souple très pratique et sera vendue à partir de 229 euros.

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Au même prix, le W101 est une tablette similaire mais qui se clipse magnétique sur un clavier en dur pour en faire un notebook à part entière.

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Enfin, Haier lance aussi une tablette haut de gamme sous Android dotée d’un écran 9,7 pouces en très haute résolution (2046×1536) et qui est pourtant très fine avec seulement 7,7 mm d’épaisseur. Elle est en aluminium et très bien finie, embarque 16 Go et un processeur Rockship quadruple cœur très performant. Son prix devrait se situer sous les 300 euros.

_DSF9402.JPGLe spécialiste des accessoires de jeu pour la simulation investit l’univers de tablettes avec la manette Score A. Assez petite pour ne pas encombrer, elle offre néanmoins une excellente ergonomie, notamment par son revêtement en relief strié. Les mini-joysticks analogiques sont d’une précision redoutable. Comme son nom le suggère, cette version ne fonctionne que sous Android avec les jeux compatibles qui sont de plus en plus nombreux. La communication se fait sans fil en Bluetooth et l’alimentation sur piles permet plus de 40 heures d’autonomie. Cette manette démultiplie le plaisir de jouer sur tablette et elle est vendue au prix raisonnable de 39 euros.

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Asus annonce une nouvelle gamme de PC 2-en-1 un peu plus haut de gamme que le T100 classique initiateur de la catégorie. Il s’agit des Transformer Book Chi. La finition est nettement plus soignée, tout comme les tablettes sont plus fines. Le T90 est une tablette de 8,9 pouces dotée d’un écran HD et d’un processeur Intel Atom. Elle ne pèse que 400 grammes et se fixe de manière mécanique classique à un clavier qui n’ajoute que peu de poids pour atteindre 750 grammes. Le prix sera de 300 euros environ.

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Le T100 Chi est composé d’une tablette de 10,1 pouces Full-HD dotée d’un processeur Intel Atom et de 32 ou 64 Go de mémoire toujours très fine et très légère avec un poids de 570 grammes. Elle se fixe à un clavier qui la transforme en notebook par une fixation magnétique très pratique. L’autonomie des T90 et T100 Chi est annoncée pour 10 heures et la recharge se fait par une prise micro-USB. Les prix démarrent à 400 euros pour le T100.

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Enfin le T300 Chi est composé d’une tablette de 13 pouces vraiment très fine qui intègre pourtant un processeur Intel Core m puissant. L’affichage est au choix en Full-HD ou en 2560 x 1440 pixels. Le poids de 720 grammes demeure très contenu. Le clavier à fixation magnétique amène l’ensemble à 1,4 kilo. L’autonomie annoncée est également de 10 heures mais avec un chargeur dédié cette fois. Les prix démarreront probablement à 700 euros.

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Transformer_Book_T300_Chi2.jpgLa gamme acidulée d’accessoires de jeux console du fabricant américain arrive sur PC avec certes des manettes mais surtout des claviers et des souris sans fil. La première particularité de ces accessoires Rockcandy est l’emploi de couleurs flashy, vert, orange, rose, rouge sang… Cela met un peu de couleurs dans le monde sinon assez terne de l’environnement PC. Le clavier est particulièrement intéressant, à la fois par ses touches atypiques comme par le fait qu’il soit étanche et résiste donc au café renversé. Les prix devraient s’échelonner de 30 à 50 euros.

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_DSF9303.JPGAcer est un des premiers constructeurs à intégrer dans un notebook gamer la dernière technologie RealSense d’Intel. Il s’agit donc de caméras capables de déceler les mouvements de la main en trois dimensions pour une nouvelle manière d’interagir avec l’ordinateur. Si on peut imaginer de nombreuses applications sérieuses, comme la manipulation et la création d‘objets 3D, ici l’accent est surtout mis sur l’aspect ludique avec d’ailleurs déjà plusieurs jeux préinstallés. On peut signaler un jeu de snowboard dans lequel on vous propose d’intégrer votre visage en 3D sur le personnage. Pour cela, il faut se laisser scanner en 3D et le résultat est assez bluffant. Dans d’autres jeux d’arcade, il s’agit de commander les personnages en déplaçant la main en trois dimensions devant l’écran. Si la précision est assez étonnante, on sent qu’il va falloir du temps avant que des jeux dignes de ce nom n’exploitent la technologie. Le notebook Gamer Nitro sera équipé de la technologie RealSense dans la version Black Edition à partir de mars et à partir de 1000 euros.

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Razer a présenté un projet original de casque de réalité virtuelle en open source, l’OS VR. En fait, il ne s’agit pas de produire soi-même un casque mais de proposer le développement d’un standard pour fédérer les différents fabricants de casques autour d’une norme universelle facilitant la vie des développeurs de jeux. Razer proposera ensuite des accessoires de commande, comme par exemple une évolution des manettes qui servaient à jouer à Portal en déplaçant les mains. Un kit de développement devrait être disponible pour 200 dollars en juin de cette année.

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Plus porche des réalités, Razer poursuit sa diversification hors-jeu avec le bracelet Nabu X plus simple et vendu 50 euros.

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Plus intéressant, la Forge TV est une console de jeu Android dotée d’un processeur mobile Qualcomm 805 très performant. Cela permettra de jouer aux jeux Android optimisés pour la TV mais aussi de streamer des jeux PC. La Forge TV sera vendue à 100 euros seule et avec une manette, sur quatre possibles en simultané, à 150 euros.

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La manette seule s’appelle Serval et elle est dédiée au jeu mobile sous Android. Alimentée par piles, elle vaut seule 80 euros et semble très ergonomique comme à l’accoutumée chez Razer.

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Enfin Turret est un produit vraiment original. Il s’agit d’un clavier mobile destiné au salon et qui se déplie pour faire apparaitre un pad souris magnétique. La souris sans fil livrée est ainsi maintenue sur le clavier pour s’en servir même incliné, par exemple dans un canapé. Le tout se place de manière très compacte sur un socle de recharge et vaudra 130 euros, commercialisation prévue cet été.

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Razer_Turret-03.jpgEmtec, surtout connu pour ses accessoires, ses solutions de stockage et ses clefs USB, se diversifie beaucoup et s’attaque à des projets bien plus ambitieux. Déjà, la bagagerie mobile intègre désormais des housses et des sacs à dos conçus pour recharger les appareils mobiles que l’on y place avec une batterie embarquée.

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La Gembox est une Android TV livrée avec une manette et qui permet aussi du cloud gaming avec Playcast. Le tout pour 100 euros.

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La Steambox PC prévue pour mars vaudra 900 euros et permettra de jouer jusqu’en Ultra-HD à tous les jeux présents sur Steam. Pour cela, elle est dotée d’un processeur Intel Core i5, d’un disque dur de 1 To et d’une carte graphique Nvidia GTX 760M. Si cela peut sembler un peu léger, l’optimisation de l’OS fait que tous les derniers jeux devraient pouvoir se jouer de manière fluide au maximum de détails.

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Emtec se lance aussi dans le multi-room avec les enceintes Soundunity qui auront la particularité d’être indépendantes et de ne nécessiter aucune passerelle grâce à un partenariat avec Libre et son protocole DDMS. Il y aura bien sûr aussi une application dédiée sous iOS et Android. Les enceintes seront compatibles avec Spotify Connect. Elles sont d’ailleurs très belles avec une finition bois et pourtant des prix très attractifs à partir de 100 euros.

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Il y a aussi le projet Weya. Il s’agit d’un NAS Cloudbox de deux fois deux To piloté par une application et dont le partage fonctionne à la manière de Dropbox. La clef USB Cloud Stick permettra de stocker jusqu’à 64 Go et ainsi de synchroniser des données que l’on veut disponibles en l’absence de connexion. On le voit, programme très chargé et très ambitieux pour Emtec.

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EMTEC_Weya-02.jpgLe spécialiste de l’accessoire de jeu modulable, notamment avec les souris RAT dont le fabricant annonce d’ailleurs une version Pro en magnésium encore plus sophistiquée où tout se change même le capteur, se lance dans un projet ambitieux de manette mobile ultra haut de gamme. La LYNX 9 est dédiée à l’univers Android, se recharge en USB et communique en Bluetooth, jusque-là rien d’extraordinaire. Sauf que la manette en métal est pliable pour tenir dans la taille d’un grand couteau suisse. Ensuite, tout se déplie et se règle avec toujours la présence de tous les points d’appui nécessaire à une bonne préhension. La manette est très ergonomique et les sticks semblent très précis. On peut d’ailleurs les revêtir d’un caoutchouc antidérapant. Madkatz profite de cette modularité pour pouvoir ajouter un clavier complet de type Blackberry. Un porte-smartphone est livré et plus fort encore la manette se décompose en deux pour se fixer à chaque extrémité d’un porte-tablette en métal fourni aussi. Un câble HDMI et MHL est d’ailleurs livré aussi pour jouer sur la TV en grand. Tout l’ensemble vaudra 300 euros et sera un must pour les vrais joueurs mobiles.

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Benq est toujours là où on ne l’attend pas apparemment. Sur son stand, il présentait une séduisante enceinte Bluetooth électrostatique nommée Trevolo. A l’écoute, elle semble vraiment prometteuse. Les deux enceintes latérales pliables sont soutenues par un petit boomer au centre ce qui compense le manque de basse inhérent de l’électrostatique. Benq annonce 12 heures d’autonomie et un prix de 300 euro, tout de même.

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Côté moniteur, on retiendra le BL2101PH, un 32 pouces Ultra-HD à dalle IPS, conçu plutôt pour les professionnels. Il est ajustable dans tous les sens et déjà disponible mais coûte tout de même 1 000 euros.

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Pour les joueurs, le XL2730Z est un 27 pouces WQHD intégrant le FreeSync, la technologie de rafraichissement adaptative d’AMD, concurrente directe du G-Sync de Nvidia. Là aussi, la finition est très impressionnante. On l’attend courant du premier trimestre mais pas de prix annoncé pour l’instant.

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Asus monte en gamme avec deux modèles intéressants. Commençons par le Zenfone 2.

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L’appareil sera disponible en 2 et 4Go de mémoire vive et de 16 à 64 Go de stockage que l’on pourra étendre via une carte micro- SD. Bien évidemment, il tourne sous Android 5 Lolipop grâce à un processeur Intel Atom quadruple cœur. Il est 4G et au dos se trouve un capteur 13 Mpixels disposant de la technologie Pixel Master chère au constructeur qui promet une sensibilité dans le noir exceptionnelle et une fonction HDR native assez bluffante. Côté affichage, c’est un 5,5 pouces Full-HD à dalle IPS. Côté ergonomie, on notera la possibilité de lancer des applications en traçant une lettre sur l’écran éteint en guise de raccourci. Arrivée prévue en avril à 300 euros.

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Le Zenfone Zoom reprend peu ou prou le même châssis avec un écran Full-HD 5,5 pouces et Android 5.0. Il est 4G mais le processeur n’est pas encore révélé. Par contre, il dispose d’un zoom optique périscopique 3x. Evidemment, l’ouverture glisse pas mal, de f/2,7 à f/4,8 à fond de zoom, mais c’est tout de même très innovant. Le Zoom sera disponible en avril aussi pour 400 euros environ.

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A l’initiative d’Oculus, les casques de réalité virtuelle pour le jeu fleurissent partout. La société Virtuix prose de prolonger l’expérience en incluant le corps entier. Il s’agit d’un support sur lequel on marche avec le casque et un fusil à la main. Des chaussures spéciales permettent de se déplacer sur une surface fixe avec la captation des mouvements. Ainsi, on se déplace vraiment dans le jeu d’action comme si on était le personnage avec toutes les sensations physiques, sauf les balles reçues. Cette vision sur est tout de même un peu effrayante et l’Omni prend un peu de place dans la maison. Mais vendu 500 dollars, il n’est pas très onéreux pour ce qu’il propose. Reste à voir si l’industrie du jeu va suivre par le software cet élan vers une réalité virtuelle de moins en moins virtuelle.

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Comment joindre ses amis quand on n’a plus de réseau ? C’est le problème que propose de résoudre Gotenna. Si vous êtes sur les pistes de ski, vous n’avez pas forcément de réseau et vos amis sont éparpillés un peu partout dans la station. Pour les joindre, il suffit d’utiliser l’antenne Gotenna. Elle se connecte à votre smartphone et prend le relai en cas de réseau défaillant. Bien sûr, il faut que chacun ait la sienne et on ne peut pas encore appeler mais on peut envoyer des messages textes et surtout partager sa position géographique. La portée varie selon l’environnement mais on annonce tout de même 10 à 30 km ! Pour l’instant disponible aux Etats-Unis seulement pour 150 euros la paire (forcément), on espère une arrivée chez nous pour l’été.

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Nikon faisait la démonstration de son tout nouveau reflex D5500. Enfin, tout nouveau pas vraiment. On retrouve à l’intérieur un capteur 24,2 Mpixels sans filtre passe bas. L’électronique de traitement a en revanche été revue, avec un nouveau processeur. Le WiFi est intégré et surtout, Nikon met l’accent sur le tout nouvel écran tactile avec des fonctions vraiment pratiques. Déjà, il est orientable dans tous les sens. Et quand on se sert du viseur optique, on peut avec le pouce naviguer à l’aveuglette sur la dalle tactile et faire bouger le point d’autofocus. Nikon a aussi revu sa copie côté encombrement. L’appareil n’est pas plus fin par contre le compactage de toute la partie électronique a permis de dégager un grip vraiment profond.

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Après des années d’attente, Polaroid se décide enfin à concrétiser le Socialmatic. Mais de quoi s’agit-il ? L’appareil se présente sous la forme d’un très gros carré en plastique. Il tourne sous Android 4,4 et dispose en réalité de deux appareils photos, un en face avant de 14 Mpixels et un en face arrière de 2 Mpixels. Il embarque en plus une imprimante Zink (Zero Ink), une technologie concurrente des plus traditionnels Fujifilm Instax. Il s’agit donc d’un Polaroid numérique moderne en quelque sorte puisque l’on pourra instantanément disposer de la photo sur papier. Sur la face avant, on trouve aussi un petit écran monochrome d’information, on pourra y afficher le QR code de l’utilisateur, qui sera imprimé ou non sur la photo, une sorte de carte de visite 2.0 en quelque sorte. Au dos, on trouve aussi un large écran 4.5 pouces’ tactile. Le Socialmatic coûte 300 euros. Le prix des recharges Zinc est assez compétitif par rapport aux Instax, avec environ 40 centimes d’euro le tirage.

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Audi va présenter sous peu le nouveau Q7 qui sera le premier modèle à intégrer un équipement tout numérique et connecté. Déjà, le tableau de bord est un écran comme sur la TT présentée au salon de Paris. Cela permet aussi de le personnaliser avec par exemple des compteurs virtuels plus ou moins gros. Le système média dispose d’un très large pavé tactile en plus de la roue multidirectionnelle.

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En connectant son smartphone dans l’accoudoir à l’emplacement prévu pour lui (avec recharge par induction d’ailleurs), on accède sur l’écran multifonctions à Car Play pour iOS ou Android Auto. Ce dernier permet d’utiliser la navigation du smartphone mais aussi d’écouter la musique stockée dessus et d’accéder à des services comme Spotify notamment.

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De plus, une tablette Audi 10 pouces spécialement conçue pour la voiture est disponible en option. Elle peut se fixer à l’arrière de chaque siège. En plus d’être une tablette Android standard et donc de permettre aux passagers de regarder par exemple des vidéos, elle s’interface aussi avec la voiture. On peut ainsi piloter le système média, la navigation et aussi afficher les paramètres de la voiture comme la température d’huile ou autre.

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Il y a aussi un mode enfant avec des jeux et une vision ludique du trajet à accomplir et du temps restant. La tablette répond à toutes les normes de sécurité, résiste aux températures extrêmes comme aux chocs et surtout ne blessera personne en cas d’accident. Tout cet équipement devrait équiper à l’avenir les nouveaux modèles de la marque, notamment la future A4 présentée avant la fin de l’année. Audi démontrait aussi un système d’accès à bord et de démarrage sans clef avec une application smartphone.

_DSF9479.JPGNvidia présentait sur le salon deux nouvelles plateformes à destination de l’automobile et dotées du dernier processeur Tegra X1. La plateforme CX, pour cockpit, est en charge de l’Infotainment mais aussi de la visualisation des informations de conduite, comme c’est le cas par exemple sur la nouvelle Audi TT. L’idée est qu’à terme, on trouve en lieu et place de la console centrale une tablette d’une taille certaine, comme c’est le cas d’ailleurs déjà sur les Tesla. Le Nvidia PX, pour Pilot, est déjà plus ambitieux. La plateforme est conçue pour autoriser la conduite automatique, à terme. Elle peut gérer une multitude de capteurs dont 12 caméras. La version précédente a été utilisée pour la conduite automatique expérimentée par Audi en Californie. L’électronique est capable de connaître 23 types de véhicules différents et d’anticiper leur comportement sur la route. On pouvait d’ailleurs voir les deux solutions intégrées dans la super car électrique américaine Renovo.

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Si Panasonic n’a hélas pas raconté grand-chose côté TV, il a en revanche fait forte impression avec ses technologies de batterie. Commençons par un vélo électrique de course signé Panasonic. Pas de prix officiel communiqué, mais on sait que ça devrait tourner autour des 3000 euros. C’est du très beau matériel, avec un équipement Shimano digne de ce nom. Au-delà de la petite reine, Panasonic présentait aussi un système de partage de scooter, similaire à celui du Velib. Il se compose d’une borne de recharge de batterie et d’une série de scooters électriques.
Quand on arrive à une borne, on récupère deux batteries chargées que l’on glisse sous la selle du scooter et c’est parti. Ça devrait d’abord arriver au Japon puis, peut-être, chez nous.

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  • Bonne ventilation
  • Espace pour la carte graphique
  • Connectique riche

Les Moins

  • Carte graphique peu puissante
  • Pas vraiment silencieux
  • Un peu cher dans l’absolu

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