Cloud : pourquoi confier son contenu au Web ?

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Le Cloud, c’est un mot bien mystérieux que nous entendons de plus en plus souvent, sans vraiment savoir à quoi il correspond ce qu’il implique, et à quelle technologie il se rapporte, s’il est adapté au grand public, comment il s’utilise et finalement ce qu’il est. C’est à toutes ces questions que nous allons tenter de répondre dans cet article.

CD2.jpgIl est bien loin le temps où nous étions étonnés, voire terrifiés, qu’un jeu réclame 1,5 Go d’espace disque pour pouvoir installer la version complète ne nécessitant plus la présence d’un CD. Il est bien loin le temps où nous étions tout heureux d’installer un fond d’écran en 1024 x 768 ne prenant pas plus d’un Mo. Il est bien loin le temps où les clés USB affichaient royalement 128 Mo d’espace de stockage et où les photos étaient principalement argentiques. Oui, tout cela semble bien loin à l’heure où les disques durs affichent fièrement leurs 3 To d’espace de stockage et où un SSD de 128 Go semble presque maigrelet. Il faut dire qu’avec l’expansion d’une technologie galopante, le stockage est devenu un enjeu vital pour de nombreux utilisateurs : jeux vidéo de plus en plus impressionnants, téléphones capables de prendre des vidéos et des photos, avènement de la haute définition et son cortège de fichiers tous plus lourds les uns que les autres. Désormais, nous avons tous plus de 20 Go de photos sur nos disques durs. Ajoutez à cela les jeux, films, les documents importants, sans oublier une légion de fichiers, d’applications et de logiciels divers et variés, et vous comprendrez que le To est dorénavant devenu la norme.

Multiplication des supports

CD.jpgMais cette profusion de fichiers dématérialisés à même d’être effacés ou perdus en cas de panne et/ou de destruction du support a entraîné une nouvelle angoisse, celle de tout perdre ! En première réponse, nous avons opté pour une démultiplication des supports de stockage (disques durs, clés USB, DVD) qui permettaient de se rassurer en se disant « au moins si celui-là casse, j’aurais toujours une sauvegarde ici ». Sauf que le « ici » en question est tout aussi sujet aux pannes et désagréments de la vie de tous les jours. En outre, le fait de devoir accroître le nombre de supports dans l’éventualité d’une catastrophe entraîne un problème de gestion des fichiers. Difficile d’archiver correctement et de retrouver ensuite le contenu lorsque vos fichiers/documents/photos sont à la fois sur trois DVD, deux disques durs et une clé USB ! Sans compter qu’il faut aussi penser à sauvegarder les nouveaux fichiers qui apparaissent presque quotidiennement sur tous les supports pour être sûr qu’en cas de faiblesse de l’un, l’autre puisse prendre le relais ! Une situation ubuesque qu’il fallait résoudre au risque de voir les utilisateurs se transformer en Shadocks qui deviennent fous et totalement obsédés par la préservation de leur « précieux ». C’est alors que le concept de Cloud est apparu. Cloud.jpgPour bien comprendre l’intérêt du Cloud, il faut en expliquer le concept. Nous l’avons vu, les fichiers pesant de plus en plus lourds et devenant de plus en plus nombreux, le stockage physique sur divers supports gérés par le particulier devient difficile. En parallèle, le besoin de mobilité est aussi devenu en quelques années une composante essentielle dans notre rapport à la technologie. Nous voulons avoir accès à tout où que nous soyons et ce quelque soit le matériel que nous avons à dispositions sur le moment. Certes, il est possible de stocker chez soi sur un disque dur réseau et de le partager en ligne mais cela ramène à la case départ pour la gestion et la sécurité. Enfin, nos appareils se sont multipliés et selon notre besoin en mobilité, nous voulons avoir accès à tous nos contenus aussi bien sur le smartphone, sur la tablette que sur l’ordinateur et le téléviseur. Pour se résumer, il s’agit donc de stocker automatiquement et avec une sécurité maximale pour pouvoir en profiter partout sur tous les appareils. Le Cloud, c’est exactement cela, soit un disque dur personnel stocké physiquement par un prestataire indépendant et accessible 24h/24 où que vous soyez dans le monde à partir d’une connexion au réseau ! Mais au-delà, le Cloud permet aussi de se passer des applications physiques qui sont différentes suivant les supports et qui doivent être installées sur chaque machine. Elles sont désormais en ligne aussi et on y accède à travers un navigateur quel qu’il soit. L’exemple le plus célèbre est évidemment Gmail mais cela concerne désormais aussi la retouche photo par exemple.

Over the rainbow

Cloud-11.jpgAutrement baptisé chez nous informatique virtuelle ou dans le nuage, le Cloud a d’abord pour vocation de servir les entreprises qui peuvent ainsi se soustraire aux contraintes liés à la gestion de serveurs dédiés. Le Cloud leur permet de confier cette tâche à une entreprise tierce, celle-ci garantissant en retour une puissance de calcul adaptée au besoin, un stockage et une disponibilité à la demande et bien sûr une sécurité et une préservation totale des données. Pour le grand public, le Cloud est d’abord un outil pratique qui permet de confier à d’autres la sauvegarde et la préservation des documents essentiels, vous évitant d’avoir à jongler entre plusieurs supports pour être sûr que vos « précieux » ne disparaissent pas au détour d’une panne, d’un accident, d’un vol ou d’une altération conséquence du temps qui passe. Quoi qu’il arrive, le Cloud vous assure que vos documents seront toujours là ! D’ailleurs, il est fort possible que vous utilisiez déjà le Cloud sans même le savoir puisque de plus en plus d’entreprises à destination du grand public proposent désormais un tel service (Google, Samsung, Acer, Apple, Microsoft…).

Le Coud : on partage

Cloud-5.jpgLe Cloud ne sert pas seulement à stocker des données, il permet aussi le partage ! Ainsi n’importe qui peut accéder, consulter, modifier, compléter ou ajouter du contenu depuis n’importe quelle machine. Cela évite les échanges incessants de mails poids lourds qui encombrent inutilement les boîtes de réception, faisant perdre un temps fou. Avec le Cloud, un petit message pour dire « j’ai modifié/consulté/ complété/ajouté/vérifié, tu trouveras tout ça sur le serveur » permet à chacun de suivre un dossier facilement par exemple. Enfin, le Cloud permet aussi d’utiliser toutes sortes de logiciels en ligne qui peuvent être des suites bureautiques (Google Apps, Office Web Apps), des services de messagerie, de la retouche photo, du montage vidéo, des jeux vidéo, etc. Le Cloud sert donc à stocker, à partager et à ne plus gérer la partie plus technique comme les sauvegardes multiples simultanées, l’entretien et les mises à jour.Cloud-1.jpgConcrètement, vous confiez votre contenu au Cloud par l’intermédiaire d’un ordinateur et d’une connexion Web ou directement par l’appareil source qui peut être un appareil photo par exemple. Cela peut se faire par une liaison filaire mais de plus en plus souvent cela se fera en WiFi. Il est probable que très prochainement tous les appareils qui créent du contenu proposent d’emblée de le transférer directement en ligne, sur le Cloud donc. Alternativement, vous pouvez constituer votre contenu directement en ligne s’il s’agit par exemple de mails ou de documents. Ensuite, vous pourrez y accéder par n’importe quel appareil mobile ou non où que vous soyez, pourvu que vous soyez connectés. C’est aussi la limite de l’exercice car notamment en voyage, il n’est pas encore possible de l’être tout le temps, du moins sans que cela ne vous ruine. Ainsi, il est aussi possible de synchroniser tous vos appareils pour qu’ils disposent tous du même contenu sans intervention de votre part avec une mise à jour dès qu’une connexion est possible, c’est ce que propose Apple avec l’iCloud. Ainsi, une photo prise avec l’iPhone se retrouve automatiquement sur l’iPad et sur l’ordinateur par exemple.

Question de confiance

Cloud-3.jpgLe Cloud appelle inévitablement la comparaison avec le stockage physique. Est-ce vraiment plus fiable et plus pratique ? Dans l’absolu, nous serions tentés de répondre par l’affirmative même si nous reviendrons plus loin sur les bémols et les interrogations que le Cloud soulève. Un support physique a par définition une durée de vie programmée. Certes le Cloud utilise lui aussi des supports physiques mais la différence est que leur gestion et entretien ne vous concernent pas et que le prestataire s’engage à assurer la sécurité et la pérennité de vos documents.

C’est d’ailleurs cette même sécurité qui arrive en tête des inquiétudes quand on interroge quelqu’un sur le Cloud. Il faut dire que l’explosion du paquebot Megaupload a créé une certaine confusion. En mettant de côté les fichiers illégaux, les particuliers qui utilisaient les services et les serveurs de l’entreprise pour y stocker leurs photos, documents et autres fichiers ont tout perdu, avec un risque non négligeable de ne pas pouvoir les récupérer un jour ! Comment les prestataires du Cloud pourraient-ils garantir qu’une telle mésaventure n’arrive pas demain ? Autres exemples qui inquiètent, les déconvenues, voire les crises, vécues par des sites et services comme Foursquare, Hotmail, SkyDrive, Google Documents, Google Apps, Gmail et même Sony l’année dernière. Autant d’exemples qui démontrent avec force pour le commun des mortels qu’aucun système n’est infaillible et que le Cloud, comme le reste a une limite qui appelle un risque de voir des données importantes se perdre ou être rendues inaccessibles pendant une période pouvant aller du très court au plus long.

Le Cloud : un risque calculé

Cloud-13.jpgSi de manière générale, la majorité des services Cloud offrent une expertise et une qualité de service à même d’apporter de solides garanties, le risque même infime d’un problème doit être pris en compte. Et il n’y a pas d’autres solutions que celle évoquée au début qui consiste à multiplier les sauvegardes. Les plus paranoïdes utiliseront donc le Cloud en plus d’une solution de sauvegarde personnelle. C’est sans doute un peu extrême, d’autant qu’au final le risque est sans doute voisin de zéro. Disons que la prudence voudrait que les contenus les plus importants soient aussi sauvegardés sur un disque dur. Autant la sécurité sera la base de confiance pour un service Cloud, que la protection des données vis-à-vis des autres est à notre sens un leurre. Nous serons beaucoup plus catégoriques sur ce sujet. Si vous voulez être certains que certains contenus restent privés et ne soient jamais consultés par des personnes non-autorisées, mieux vaut ne pas les confier au Cloud.

Certes, il y a peu de chances que vos contenus intéressent qui que ce soit ce qui est la meilleure garantie mais en revanche vous n’êtes pas à l’abri. Pour 99% des personnes, ce ne sera pas un problème car ce qu’ils confient au Cloud n’a vraiment pas d’intérêt pour autrui et que le fait que cela puisse se faire ne pose guère un problème. En écartant tout ce qui est illégal, il y quand même des activités qui peuvent être sensibles et pas forcément seulement celles à connotation sexuelle. Si vous voyagez et que vous vous intéressez de trop près à certaines interprétations de la liberté individuelle puis que vous mettez des photos ou des textes en ligne y afférant, cela peut devenir dangereux si vous y retourner, pour ne prendre qu’un exemple. A vous de décider ce qui peut être sensible ou non.

Mais où est passé mon Cloud ?

Cloud-2.jpgEn fait le risque le plus grand réside dans la multiplication de services Cloud qui fleurissent partout. Après avoir été une affaire de spécialistes des services Web, chaque éditeur et chaque constructeur s’y met. Ainsi, on vous propose les services Cloud par le système d’exploitation de votre appareil mobile ou non (Windows, iOS, Android). Pour peu que votre appareil photo, votre tablette, votre téléphone, votre ordinateur et votre téléviseur soient de marques différentes, chaque fabricant va vous proposer son service. Il en va de même pour votre opérateur, votre fournisseur d’accès et le constructeur de vos appareils réseau. Certes chacun ne lie pas le service à l’obligation de se fournir chez lui mais on risque rapidement de perdre ses données sur le Cloud car on ne saura plus à qui on les a confiés. Chéri, où a tu stocké nos photos de vacances ? Notre conseil sera donc avant tout de se limiter à un seul prestataire par type de service voire d’en réunir le plus possible chez le même.Le Cloud se développant très rapidement, avec des prévisions d’expansion importantes, les offres se multiplient, en outre à destination des particuliers dont les besoins de stockage et de partage en ligne explosent. Petit tour d’horizon d’une sélection d’offres disponibles ou à venir.

iCloud Apple

Dernier grand chantier de Steve Jobs, iCloud sert à synchroniser ses calendriers, signets, galeries en ligne et autre fichiers entre i-devices. Ces services étaient déjà présents sur feu le service MobileMe évidemment, Mais cette dernière solution made in Apple ajoute entre autres la synchronisation des applications, des photos et des morceaux achetés sur iTunes. Dès lors, il est très facile de synchroniser automatiquement tous vos documents entre vos différents périphériques Apple (smartphone, tablette, ordinateur), pourvu qu’ils utilisent iOS 5 ou Mac OS X 10.7.2. Après il subsiste, mais c’est presque devenu un trait de caractère pour Apple, une gestion un peu délicate et lisible de tout ça.

L’offre : iCloud propose à ses clients 5 Go de stockage gratuit, sachant que vous pouvez opter pour 10 Go supplémentaires pour 15 € par an, ou 20 Go pour 32 € et 50 Go pour 80 € l’année.

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Dropbox

Dropbox est un service de stockage et de partage assez populaire, ce qui fait qu’il a souvent été victime de tentatives d’intrusions de la part de personnes mal intentionnées. Le principe de base de Dropbox est d’agir à la manière d’un « disque dur dans le Cloud ». Le service se révèle particulièrement pertinent pour les utilisateurs d’iPhone et d’iPad puisqu’il permet de « zapper » l’étape iTunes dans la synchronisation du contenu. Et pour une utilisation purement informatique du système, c’est impeccable. Enfin il existe de nombreuses applications avec lesquelles Dropbox peut s’interfacer (QuickOffice, Android, WebOS, etc.).

L’offre : Dropbox offre 2 Go d’espace gratuit (plus 1 Go par utilisateur parrainé), et diverses offres payantes, à savoir 50 Go pour 9,90 $/mois, 100 Go pour 19,90 $/mois, et une offre Team à 1 To partagé entre 5 utilisateurs à 795 $/an et 125 $/an par utilisateurs en plus.

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SkyDrive

SkyDrive est le service gratuit de stockage et de partage en ligne proposé par Microsoft. Il faisait partie de la suite de services Windows Live avant d’être réintégré à Windows. L’utilisateur accède à ses dossiers au moyen de son identifiant Windows Live ID. Il peut ensuite spécifier, pour chacun d’eux, si l’accès est privé, ouvert à des utilisateurs spécifiques ou ouvert à tous. L’accès à des internautes spécifiques autorise la lecture seulement ou la lecture et l’écriture. A noter qu’il est possible d’accéder aux dossiers non privés d’un utilisateur de SkyDrive sans avoir d’identifiant Windows Live ID.

L’offre : Le service offre actuellement 25 Go d’espace de stockage gratuit. La taille maximale des fichiers est de 100 Mo et devrait passer à 2 Go avec la sortie de Windows 8.

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AcerCloud

Avec AcerCloud, et grâce à la technologie Acer Always Connect intégrée, les utilisateurs peuvent récupérer des fichiers multimédias et des données à tout moment, même lorsque leur ordinateur principal est en mode veille (normale ou prolongée). AcerCloud permet aussi de prendre des photos sur son smartphone, puis de les consulter sur son ordinateur sans avoir à transférer manuellement les fichiers. Cette solution permet également d’acheter un film sur un ordinateur, puis de le regarder sur une tablette ou un smartphone. Enfin avec AcerCloud Docs, les professionnels peuvent mettre à jour leurs documents commerciaux sur un ordinateur et les enregistrer. Ces documents sont alors placés dans leur Cloud personnel et distribués vers les autres périphériques.

L’offre : AcerCloud sera proposé sur tous les ordinateurs grand public Acer à compter du 2nd trimestre 2012. Il prendra en charge tous les terminaux Android. La prise en charge des terminaux Windows sera disponible ultérieurement.

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Samsung All-Share Play

On connaissait déjà la fonction Allshare, permettant à divers appareils de la marque d’interagir localement en réseau. Voici désormais sa déclinaison Cloud. Samsung commercialise désormais tout un service d’interconnexion via le net. L’offre est gratuite et ce sont pour l’instant les téléviseurs Samsung, comme le Samsung UE55ES8000 qui en profitent. Pour l’heure, la solution est axée sur le multimédia avec la possibilité de partager des photos, des vidéos et de la musique. L’intégration d’AllShare play sera complète sur la nouvelle génération de tablettes et de Smartphone de la marque. En attendant, on peut tout simplement passer par le service SugarSync intégré au téléviseur et disponible sous forme d’applications sur les autres plateformes.

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hubiC

C’est l’offre d’OVH à destination du grand public. Cela se présente sous la forme d’un espace de stockage en ligne sur lequel vous pouvez sauvegarder et synchroniser tous vos fichiers et y accéder où vous voulez. hubiC start est gratuit et vous disposez de 25 Go d’espace. hubiC perso propose 100 Go pour 11,95 euros par an et hubiC premium va même jusqu’à l’illimité pour 83,71 euros par an.

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Retouche en ligne

Le Cloud ne sert pas seulement à stocker des données, il peut aussi proposer des applications plus ou moins légères pour modifier les contenus. Ainsi, les logiciels de retouche en ligne sont de plus en plus convaincants. On peut citer Pixlr.com qui se révèle assez complet et très simple d’utilisation, autorisant même l’enregistrement de vos photos ou images sur votre disque dur.

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La version Cloud de Photoshop est moins complète et moins performante que la version commerciale mais s’avère néanmoins particulièrement efficace et donne accès également aux sites de partage comme Flick’r ou Picasa. C’est à ce jour une des rares solutions photo Cloud complète et bien sous tous les rapports. Slashup n’est pas sans rappeler Pixlr.com mais s’avère plus simple à utiliser. Aviary qui ne se contente pas de la retouche photo et s’intéresse aussi à la vidéo ou au son, une sorte d’outil trois-en-un très pratique ! Il y aussi l’offre de Google/Picasa mais son utilisation est peu intuitive et ne permet pas de faire grand-chose en fait.

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Trois questions à Bruno Tazzer, Product Manager TV chez Samsung Benelux

Ere-numérique : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l’offre Cloud de Samsung Allshare Play ?

Bruno Tazzer : Les téléviseurs de la marque, comme le tout nouveau ES8000 disposent d’une fonction Cloud. Elle permet de partager des photos, des vidéos et de la musique avec d’autres appareils. En attendant le déploiement d’Allshare Play sur les téléphones et les tablettes Samsung, l’utilisateur a accès à SugarSync, également présent sur différents supports mobiles.

Ere-numérique : combien ça coûte ?

Bruno Tazzer : C’est gratuit jusqu’à 5 Go. En outre, Allshare play fonctionne aussi comme une centrale sociale, avec l’accès direct à Facebook et Picassa.

Ere-numérique : Sur quels supports peut-on en profiter ?

Bruno Tazzer : Pour l’instant, le service sera activé sur les téléviseurs courant Mai-juin (Avril-Mai pour la France). Puis il sera déployé sur les nouvelles gammes d’appareils mobiles et on pourra toujours en profiter sur PC, via un simple navigateur internet par exemple. On le retrouvera également plus tard sur la prochaine génération d’appareils photos Samsung. Les interactions entre appareils vont bien au-delà du partage de fichier, avec notamment la possibilité d’utiliser le téléviseur comme écran géant pour tablette, pratique quand on veut naviguer sur le web voire prendre le contrôle à distance du contenu stocké sur un téléviseur, si par exemple je suis chez un ami et j’ai oublié un fichier chez moi.

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Les Plus

  • Optique lumineuse
  • Ecran de visée bien défini
  • Qualité d’image

Les Moins

  • Bizarreries ergonomiques
  • Toujours pas de stockage en raw

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