Le RGPD est enfin en marche ! Quelques mois après le vote du fameux règlement, la commission française a reçu des plaintes concernant le géant du Web Google. Le jugement a été rendu, ce dernier est condamné : une première.
Le RGPD est donc à l’origine d’un très sérieux revers pour Google. Alors que la taxe des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) est un sujet qui est régulièrement évoqué par le gouvernement actuel, la protection des données personnelles est aussi sensible. Le reproche fait au géant est de ne pas avoir de base juridique pour collecter les données personnelles.
Google souffre de manquements vis-à-vis de ses utilisateurs selon la CNIL
Le manquement principal selon la CNIL du moteur de recherche c’est le manque de transparence pour ses usagers. En septembre 2018, l’organisme a reproduit le parcours d’un utilisateur dans la configuration d’un smartphone sous Android. L’objectif était de voir en combien d’étapes vous avez accès aux fichiers vous informant des actions qu’effectuent le géant notamment au niveau de vos données personnelles. Le raté principal de la firme de la Silicon Valley c’est que les informations fournies ne sont pas facilement accessibles. De plus, l’ensemble des documents sont considérés comme trop vagues.
Toujours dans son rapport ainsi que son analyse, la CNIL dénonce la méthode de consentement opérée par Google. En l’occurrence, ce qui est reproché au géant c’est la disparité des fichiers de consentements dans les différents services comme Google Maps, Photo ou bien encore le Play Store. En conséquence, la CNIL a condamné l’entreprise américaine a payer une amende exceptionnelle de 50 millions de dollars. C’est une grande première pour la commission tandis que l’entreprise commence à être habituée des sommes astronomiques. En effet, cet été c’est la commission européenne qui a sanctionné l’entreprise américaine avec une amende à hauteur de 4.3 milliards d’euros. Une décision qui a fait l’objet d’un appel.
