Curieux, c’est exactement ce à quoi je pensais hier en passant devant un « club multimedia » dans une rue. Dans la vitrine, une impression 21 / 29.7 dégueulasse, aux couleurs criardes, aux multiples typos. Je me disais qu’on vendais vraiment du vent avec des stages ou des formations d’un niveau incroyablement nul à des enfants dont les parents étaient tout fiers que leur progéniture sache tenir une souris dans le bon sens. J’imagine que dans ces clubs informatiques, on a aussi des exemplaires poussiéreux d’Adibou qui tournent sur des Pentium sous Windows 95.
C’est là que je me disais qu’on pourrait, éventuellement, proposer des activités un peu plus ambitieuses après le CP. Ou en CM1 si vous préférez. Avant la sixième en tout cas.
Allez, disons, huit ans. Histoire de tâter le terrain. Ça plait, ou pas, c’est juste pour goûter. Comme le tennis, la natation, le foot, la danse, ces activités du samedi interchangeables en fonction des humeurs des gamins. Pourquoi ne pas coder, programmer ? C’est précisément en bas âge que les passions se révèlent. Tous nos brillants joueurs de foot et tennismen ont commencé très tôt. Pourquoi une activité intellectuelle telle que la programmation serait réservée aux plus de 15 ans ?
C’est de ce constat que sont partis des dizaines de stars américaines et des chefs d’entreprise pour qu’il y ait un véritable élan pour cette activité. Les boites sont en perpétuelle recherche de codeurs et ça pose un réel problème. La situation est évidemment mondiale.
Parmi toutes ces personnalités, on a du beau monde : Gabe Newell, Stephen Hawking, Enrique Iglesias, Snoop Dogg, Steve Ballmer, Eric Schmidt, Michael Bloomberg, Richard Branson, Ashton Kutcher, Al Gore, Will.i.am, Bill Gates, Bill Clinton, Marco Rubio, Mark Zuckerberg… Toutes les boites baignant un peu dans les technologies sont plus ou moins représentées par leurs CEO respectifs.
On aimerait le même genre d’initiative en France.
