La SPEDIDAM, qui répartit des droits à 74.000 artistes, dont 31.000 sont ses associés, a pris connaissance des propos tenus par François Hollande dans la tribune du Monde parue le 2 mars 2012. Ainsi, elle accueille favorablement l’annonce d’une volonté d’appliquer une gestion collective des droits sur Internet, de défendre la rémunération pour copie privée et de réconcilier les artistes et leur public. « Ce n’est pas par la répression, déclinée sous toutes ses formes, que se réconcilieront le monde artistique et le public, rappelle la SPEDIDAM. Ce n’est que par le développement de la gestion collective des droits que sera facilité l’accès aux services en ligne et que pourront être garanties des rémunérations pour ces nouveaux services, notamment au bénéfice des artistes-interprètes. En effet, l’immense majorité des artistes-interprètes ne perçoit aucune rémunération pour les services à la demande et une réforme législative doit intervenir dans ce secteur. Il est par ailleurs indispensable, pour les usages illicites, que s’ouvre une vaste concertation afin que les intermédiaires qui bénéficient de la circulation et de l’usage non autorisé des œuvres, contribuent à rémunérer les artistes et les créateurs. »
Reste que les élections sont encore loin et la question du numérique pas forcément au cœur des débats pour le moment, chaque candidat y allant plutôt de sa petite phrase ou déclaration d’intention. Mais aujourd’hui c’est des actes que veulent les électeurs et non de vaines promesses auxquelles ils ne croient plus. Wait & See donc…