dgame, avec un « d » comme « desesperate »

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dgame01.jpgNTT Docomo continu à être à des années-lumière de son époque. L’opérateur nippon a annoncé aujourd’hui la création d’une plate-forme de social gaming pour ses clients, qui sera ouverte au public en novembre aux possesseurs de téléphones mobiles, AppPhones et Tablettes. Baptisée dgame, elle offrira des jeux provenant d’éditeurs japonais réputés (Sega, Namco Bandai et bien sûr, Taito, Sega, Square Enix, Konami…). On remarquera l’absence de Capcom et surtout la présence de noms évoquant les dinosaures du jeu vidéo, dont les hits datent de quelques années et qui, en matière de mobile se sont cantonnés souvent à des politiques d’adaptations de jeux consoles… Les jeux annoncés par ses éditeurs sont déjà en vente et sont proposés sur d’autres plates-formes mobiles, ce qui laisse un peu douter de l’intérêt réel et de la confiance que ces éditeurs ont en dgame.

Pour la « sécurité des joueurs », NTT Docomo refusera les jeux « compulsifs » et limitera la durée de jeux et les montants que les mineurs peuvent dépenser dans les jeux. Le service sera gratuit, mais certains jeux demanderont un abonnement mensuel de quelques euros. Les achats se feront à l’aide de la monnaie virtuelle de l’opérateur ou bien seront ajoutés à la facture mensuelle. NTT Docomo souhaite proposer par la suite le même service dans les autres pays. On ne peut leur souhaiter que bon courage…

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