Diablo III est un franc succès à l’échelle planétaire, du moins dans les endroits où le titre est déjà disponible, ce qui n’est pas le cas en Chine. Là-bas en effet, Blizzard est toujours dans l’attente du précieux sésame délivré par les autorités, sésame qui tarde à venir, poussant les joueurs chinois à venir occuper les serveurs sud-coréens. Or l’obligation faite par Blizzard de posséder une connexion Internet et une place sur un serveur est déjà au cœur d’une vive polémique un peu partout, mais plus encore en Corée du Sud. Ainsi, entre les joueurs locaux et les fans chinois qui viennent « emprunter » un bout de serveur, c’est l’engorgement total et forcément l’impossibilité de jouer pour des milliers d’amateurs.
Une situation pénible pour tous, mais que les sud-coréens ont décidé de combattre par le biais d’une pétition exigeant le remboursement du jeu. Signée par 3500 joueurs, Blizzard a refusé d’y accorder la moindre oreille. Malheureusement la loi coréenne précise que « tout consommateur profite d’un délais de 7 jours pour obtenir un remboursement s’il ne peut pas profiter de son achat en raison d’un problème indépendant de sa volonté. » En conséquence, la Korea Faire Trade Commission, en charge des pratiques commerciales déloyales, vient d’ouvrir une enquête, avec perquisition des locaux de Blizzard Korea, afin de vérifier si les joueurs peuvent prétendre à un remboursement. Dans le même temps, ces derniers viennent de demander à l’éditeur de bannir les IP chinoises histoire de désengorger les serveurs. Décidément avec l’invention du lag, du kick et du jeu en ligne, le tout en solo, Blizzard n’a peut-être pas trouvé meilleure formule…
