Attendue durant de longues années, la sortie de Duke Nukem Forever ne pouvait qu’entraîner un flot de critiques à une époque où de nombreuses personnes sont capables de juger un film, une série, un appareil numérique ou un jeu sur une simple photo. Et si nous devions être honnêtes, Duke Nukem Forever n’est sans doute pas à la hauteur de notre impatience, sans être un navet non plus !
Reste qu’aux Etats-Unis, c’est l’agence Redner Group qui est en charge de la communication et des relations de 2K Games (à qui nous devons Duke). Et chez Redner Group, on ne supporte pas de voir un produit malmené par la presse. La réaction épidermique de l’agence ne laisse planer aucun doute sur leurs intentions puisqu’elle menace directement, via un message diffusé sur Twitter, tous ceux qui ont critiqué le titre de ne pas recevoir les prochains softs. Cette pratique, si elle n’est pas nouvelle, est rarement aussi explicite. L’histoire pourrait s’arrêter là, sauf que les remous engendrés sur le réseau ont poussé Redner Group à supprimer leur message avant de publier une excuse publique.
Mais le Duke ne plaisante pas avec son image de sale gosse, et 2K Games a fait savoir que The Redner Group n’était plus en charge de sa communication. Nous serions tentés de parler d’arroseur arrosé… Si nous ne cautionnons pas les critiques mal argumentées, et jugeant une création de manière hâtive, il va sans dire que la liberté d’expression doit rester un droit fondamental, quitte à froisser quelques susceptibilités.
