Don’t feed David Cameron

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En France, notre premier ministre a fait de la lutte contre le chômage, la précarité, l’illettrisme, la maladie, l’insécurité, le terrorisme, les verrues plantaires, etc. une priorité. En Angleterre aussi. Mais David Cameron a un petit truc en plus : les trolls. Forcément, dans un pays où des auteurs comme Tolkien ou Rownling ont vu le jour, les trolls sont une préoccupation. Non, attendez, il ne s’agit pas de ce genre de trolls. Cameron veut durcir les peines encourues par les trolls sur Internet.

L’histoire part de la fille de Chloe Madeley, présentatrice, elle-même enfant de deux présentateurs britanniques Richard Madeley et Judy Finnigan. Chloe a commenté l’histoire d’un violeur en sa faveur en expliquant qu’il avait purgé sa peine. Là, ça a évidemment été un déchainement de noms d’oiseaux à son encontre (oui, noms d’oiseaux est un doux euphémisme). Et Cameron a réagi en expliquant que la loi qui concernait les trolls jusqu’à présent allait être durcie.

Or, il semblerait que Cameron parle de trolls sans trop savoir de quoi il s’agisse. Dans son esprit, tous ceux qui s’en sont pris à Cameron en l’insultant sont des trolls. Or, le troll, en Angleterre comme en France est un provocateur qui intervient dans une conversation pour faire réagir. Quand un troll est repéré, il n’est pas rare de voir la mention « Don’t feed the troll » apparaitre, qui est la meilleure attitude à adopter. Mais dans cette histoire, pour certains, le troll, c’est tout de même Chloé Madeley, surtout si on se positionne du côté des victimes. Ceux qu’ils considèrent comme les trolls sont des gens grossiers, peut-être aussi des gens qui pratiquent le harcèlement mais pas des trolls. Bref, c’est mal parti pour qu’une loi équilibrée voit le jour, quand on n’est pas fichu d’appeler un chat un chat, à force de vouloir parler le jeune couramment.

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