Donald Trump s’en prend aux jeux vidéo suite à la fusillade en Floride

Bien que totalement étranger au milieu des jeux vidéo, le président des Etats-Unis Donald Trump le pointe du doigt après la fusillade de Parkland.

Le lycée Marjory Stoneman Douglas à Parkland, Floride, a été victime le 14 février d’une fusillade qui a fait 17 morts. Donald Trump et un représentant de Rhode Island se sont exprimés sur cet événement tragique, en s’attaquant aux jeux vidéo.

La violence dans les jeux vidéo : le débat sans fin

Le 21 février, Robert Nardolillo III avait publié un communiqué où il indiquait vouloir proposer une nouvelle législation concernant les jeux vidéo violents. Selon lui, les personnes qui y sont exposées au plus jeune âge « ont tendance à agir plus agressivement que les autres« . Ainsi, le représentant veut instaurer une taxe de 10% sur les titres violents. Cette part serait versée aux programmes de conseil et de santé mentale des écoles. Toutefois, le représentant est tout à fait conscient de ne pouvoir empêcher les enfants de jouer à des jeux pour adultes.

De son côté, Donald Trump s’est exprimé cette semaine. Son discours s’est également tourné vers les jeunes et leur rapport aux jeux vidéo. Ce n’est pas la première fois qu’il met en avant ce sujet. En 2012, le président écrivait sur Twitter : « Il faut cesser la glorification et la violence des jeux vidéo. Cela crée des monstres !« . Aujourd’hui, il déclare : « Nous devons nous pencher sur Internet. Beaucoup de mauvaises choses s’y passent pour les jeunes enfants. Leurs esprits sont trompés… De plus en plus de gens disent que le niveau de violence dans les jeux vidéo façonne les pensées des jeunes.« . Selon lui, il faudrait penser à un système d’évaluation. Sujet mal maîtrisé ? Des systèmes de classification (ESRB, PEGI) existent déjà…

Beaucoup pensent que le problème découle des armes à feu et des personnes qui les utilisent. Non pas des jeux vidéo ou encore du cinéma. Emma Gonzalez, rescapée de la fusillade, a interpellé le président. Elle dénonce le lobby des armes à feu américain. Les survivants de la fusillade appellent les américains à manifester le 24 mars pour un contrôle plus strict des armes à feu.

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