Le grand salon du jeu vidéo ouvrait ses portes aujourd’hui. On commence donc notre tour des éditeurs par Disney. Chez le géant des médias, la nouveauté de cette année c’est Disney Infinity, la réponse de l’entreprise à Skylanders d’Activision. Comme sur ce dernier titre, Disney Infinity mêle jouet et jeu vidéo. Il faudra en effet utiliser des figurines dotées d’une puce RFID pour accéder à de nouveaux personnages, accessoires ou mêmes campagnes solo ! 20 personnages seront vendus au lancement (10 € chacun) mais de nombreux autres sont dores et déjà prévus.
De nouveaux personnages et campagnes solo seront introduits avec chaque nouveau film. De quoi potentiellement révolutionner la façon dont sont créés les jeux adaptés des licences. En effet plutôt que de perdre du temps à développer un jeu de zéro il suffit de créer une nouvelle campagne pour Disney Infinity et de la vendre en DLC. Petite révolution pour la marque, c’est l’intégralité des personnages Disney qui pourront être mélangés, que ce soit dans des campagnes solo ou dans le mode « Toybox ». Ce dernier mode est clairement le plus intéressant du lot puisqu’il permet de construire ses propres niveaux (et de les partager) en utilisant des objets débloqués avec le mode solo. L’éditeur de niveau est simple mais il semble avoir assez de potentiel pour permettre des créations assez ambitieuses. Ca sortira cet été sur a peu près toutes les plates formes de la création ( Xbox 360, PS3, Wii, Wii U, 3DS, iOS …)
Toujours chez Disney on a pu voir tourner Fantasia, le dernier titre de chez Harmonix (Guitar Hero, Dance Central …). Sans surprise c’est une nouvelle fois un titre musical, qui se contrôle désormais avec le Kinect. On doit ainsi jouer au chef d’orchestre ( à la Mickey dans le film du même nom) pour remixer des titres connus. On a ainsi eu droit à un Bohemian Rapsody assez maltraité, mêlant version orchestrale et hard rock. On se demande bien ce que ça donnera au final.
