Tout d’abord, petit rappel. Comme vous pouvez le constater avec la photo présentée sur cette page, les réservoirs en pyrex, ça casse. On s’en méfie avant l’achat – on ne cesse de nous rappeler que c’est plus fragile qu’un quelconque clearo en plastique – on en prend soin comme si c’était un bébé fragile, on prend confiance et on finit par oublier que c’est du pyrex. Et un jour… Bing. Comment en suis-je arrivé là ? Une trop grande confiance en moi et surtout, aux tours de cou, les fameux objets qui permettent d’attacher la cigarette électronique à un collier afin d’avoir toujours l’e-cig à dispo. La première fois que j’ai utilisé ces trucs, je me suis aperçu que leur utilisation était pour le moins chaotique. Il suffisait de courir pour que la vapoteuse se détache. J’ai alors trouvé la parade en mettant deux tours de cou attachée à la même cigarette. Les attaches sont alors beaucoup moins flottantes et c’est une sécurité supplémentaire. Mais hier, en recevant une commande composée de nouvelles batteries, en faisant un mouvement brusque, j’ai regretté. Bref, RIP, mon Pro Tank II adoré.
Dans la commande évoquée plus haut, j’ai reçu l’Aspire Nautilus, un clearo un peu cher (plus de 25 euros) mais qui est une pure merveille. Je l’ai couplé à l’iTaste SVD (une batterie mod carrément hors de prix mais qui est également merveilleuse pour plein de raisons. En gros, avec ce combo, je peux absolument tout régler : la puissance, le tension, l’ouverture des aérations. Mais le clearo est formidable en tant que tel : avec un réservoir de 5 ml (profitons-en avant que ce genre de fantaisie soit interdite !), on vapote allégrement pendant deux ou trois jours sans se soucier d’une quelconque pénurie en e-liquide. C’est du dual coil, donc, ça envoie bien entendu du lourd. Je n’ai pas encore un avis définitif sur la question, c’est encore trop tôt, mais l’architecture même de la partie résistance du clearo semble être conçue pour un encrassage bien moindre. Le drip tip est interchangeable avec d’autres éléments, si vous êtes habitué à un autre. Pour ne rien gâcher, il a plutôt de la gueule, avec de nombreuses batteries (voir photos). Bref, il y a de grandes chances pour que cela devienne rapidement le modèle que j’utiliserai de façon quotidienne à côté de l’ordinateur. En tour de cou, quand il s’agit de me déplacer, vous l’aurez compris, ce sera désormais des clearos sans pyrex.
J’ai pu tester de nouvelles saveurs chez Alfaliquid. Amaretto : tout simplement excellent. Je me dois de vous dire que j’adore les arômes à base d’amande, ce qui tombe très bien. Mes savons, mes shampoings étant à base d’odeurs d’amande, je ne pouvais pas passer à côté. Un de mes e-liquides préférés est Orléans, toujours chez Alfaliquid, qui n’est autre qu’un arôme frangipane. L’amaretto ne plaiera pas à tout le monde, c’est une évidence. Tous ceux qui n’aiment pas ce qui est à base d’amande, forcément. Mais Amaretto est également ultra sucré, comme l’alcool. Mais ce qui est surprenant, c’est que ce n’est pas écœurant comme la grande majorité des e-liquides fortement sucrés (tutti fruti chez Avoria, par exemple). J’ai également testé Maha Radja, à base de je ne sais pas quoi, censé évoquer l’Inde. N’ayant jamais foutu les pieds en Inde, je ne saurai dire si cette téléportation à vapeurs interposées est fidèle. Je n’ai vraiment aucune idée des saveurs que ce liquide est censé évoqué mais c’est très bon et effectivement dépaysant. Je n’en ferai pas mon quotidien par contre mais c’est à essayer, au moins parmi un test pack (plusieurs flacons de 5 ml au choix parmi la grande variété proposée par Alfaliquid).
Et je terminerai cette news qui part je l’admets un peu dans tous les sens par l’annonce d’un salon. Il s’appelle l’E-Cig Show ; c’est le premier salon international sur l’e-cigarette. Il se déroule sur trois jours ; les non professionnels sont attendus le dimanche 25 mai. Ça se passe au parc des expositions à la Porte de Versailles. Presque cent exposants seront présents. Ce sera probablement l’occasion de découvrir bon nombre de saveurs et du nouveau matériel. L’entrée est à dix euros et l’entrée est évidemment interdite aux mineurs.