Il fallait bien que ça arrive, après l’e-cigarette, voilà le premier joint électronique créé par la société néerlandaise E-Njoint. « Les Pays-Bas sont connus dans le monde entier pour leur attitude tolérante et libérale à l’égard des drogues douces. Le lancement de ce nouveau produit diffuse un message clair : tant que vous n’ennuyez ni n’agressez personne et restez dans les limites de la légalité, tout ira bien », a déclaré Menno Contant, PDG d’E-Njoint.
Il existe actuellement trois versions de l’E-Njoint. Une première jetable qui ne contient ni THC, ni tabac, ni nicotine, ce qui la rend totalement inoffensif et conforme à la législation. Son aspect évoque la forme typique d’un joint et, à chaque bouffée qu’aspire son utilisateur, une feuille de cannabis verte s’allume à son extrémité et brille à travers le revêtement chromé. Il se décline en six arômes fruités.
Les deuxième et troisième versions peuvent cependant être fumées comme de véritables joints électroniques. L’E-Njoint Rechargeable peut être rempli d’un cannabis sous forme liquide dont la composition est propre à chaque utilisateur. Par ailleurs, la société annonce être actuellement en négociation avec Tikun Olam, un célèbre fournisseur de cannabis à vocation médicale, afin d’acquérir l’expertise qui permettra de transformer ses créations en produits de santé. L’E-Njoint Vaporizer peut être utilisé pour fumer des herbes sèches, ce qui permet à ses utilisateurs de fumer notamment de la weed.
Si l’E-Njoint définit une nouvelle étape dans le domaine du tabagisme électronique, un sujet d’actualité dans le monde entier. Les opinions varient, à l’image des réglementations locales. La question est de savoir dans quelle catégorie les institutions gouvernementales classeront cette nouvelle invention actuellement commercialisée en Europe…