C’est lors de la Gamescom de la semaine dernière qu’on en a appris plus sur l’aspect monétaire de ce qui est probablement le plus attendu des MMO, Elder Scrolls Online.
Le jeu sera jouable par abonnement. Jusque là, rien de surprenant même si ce modèle économique n’est plus tellement à la mode, tous ces titres ayant échoué à plus ou moins long terme depuis que WOW est sorti, il y a huit ans.
Bonne nouvelle ? Mauvaise nouvelle ? Certains verront un intérêt à ce modèle plutôt que le Free 2 Play.
Le problème, c’est qu’on nous annonce dans le même temps que le jeu proposera également des micro-transactions. Et là, c’est clairement une mauvaise nouvelle.
Quand on reste dans le modèle des Free 2 Play, la micro-transaction n’est pas choquante en soit. Mais quand on est dans un modèle payant, c’est un choix assez curieux qui fait payer tout le monde mais conserve les inégalités financières de la vie réelle dans un jeu qui devrait rétribuer les joueurs les plus talentueux et pas les plus fortunés.
Attention, petit bémol tout de même : les achats supplémentaires concerneront des objets cosmétiques ou superflus, pas des potions d’XP X2 ou des épées à deux mains qui bashent tout ce qui se trouve devant vous. Oui mais bon : c’est déjà la même frustration qu’avec WOW, avant même la sortie du jeu, qui propose un grand nombre de mascottes, entre autres, introuvables autrement que par la boutique.
