Facebook : de nouveaux objectifs à atteindre d’ici 3 ans

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Mark Zuckerberg annonce dans un communiqué que la réparation de Facebook devrait prendre au moins 3 ans. Le responsable du géant américain affirme ses nombreux objectifs et dévoile une partie de la politique de réparation du célèbre réseau social.

Facebook : de nouveaux objectifs à atteindre d’ici 3 ans
3 ans pour réparer Facebook

Facebook a connu de nombreuses difficultés en 2018. Les utilisateurs ne pourront ainsi oublier les nombreux scandales liés à l’élection présidentielle de 2016, mais ils se souviendront également du scandale Cambridge Analytica, ainsi que les nombreuses diffusions de fausses informations dont le réseau social a été le moyen.

Une politique visant à mieux utiliser le réseau social

Lors de sa création à l’université d’Harvard, le réseau social partait d’un bon sentiment : mettre plusieurs personnes issues d’une même communauté en relation afin de créer des liens entre elles. Le bilan en cette fin d’année 2018 est que les choses sont plus difficiles à gérer lorsque la logique applicable à un campus universitaire doit être appliquée à plusieurs millions d’utilisateurs à travers le monde.

Parmi les priorités du CEO, se trouvent la lutte contre les propos haineux et violents ainsi que la désinformation. Ces deux fléaux qui hantent Facebook depuis plusieurs années ont conduit de nombreux américains à quitter le réseau social au cours de l’année.

Un dilemme entre la liberté d’expression et le devoir de sécurité

Mark Zuckerberg l’exprime ainsi dans son communiqué. Facebook se situe à mi-chemin entre la volonté de « donner une voix aux gens », en prônant la liberté d’expression, et « garder les gens en sécurité » en limitant cette dernière.

Afin de parvenir à faire évoluer son réseau social, le génie américain doit tout d’abord réfléchir à l’échelle d’une seule personne à ce qu’il entend autoriser ou interdire. Où se termine la liberté d’expression pour des communications publiques, diffusées sur un réseau social privé et international ? La question s’avère un véritable casse-tête juridique, tant les législations diffèrent entre les différents états au sein desquels le réseau social est déployé.

Une politique à trouver à l’échelle mondiale

Une fois cette solution trouvée, un second problème doit être réglé par la firme américaine. Comment automatiser les contrôles sans favoriser les abus ?

En effet, même si Facebook trouve les propos qu’il souhaite prohiber sur son réseau social, en particulier les diffamations, les propos haineux ou violents, ceux faisant l’apologie du terrorisme ou le trafic d’être humains… Comment lutter efficacement contre ces derniers ? Car s’il est une chose certaine, c’est que le réseau social ne pourra lutter contre de telles publications qu’en développant des automatismes. Or, l’automatisme ne juge pas, il n’apprécie pas, il ne sait finalement pas… Les risques d’atteinte à la liberté d’expression sont donc grands.

Les problèmes de Facebook : à qui la faute ?

Les nombreux problèmes connus par le géant américains sont-ils la faute de l’entreprise ou des utilisateurs du réseau ? Sans aucun doute, il s’agit de la faute des utilisateurs. Un service bien organisé utilisé par des millions de personnes pourrait, s’il était bien utilisé, contribuer à établir la paix à travers le monde. On trouve les bienfaits du réseau social à travers les nombreux appels à contribution, les projets participatifs, les rassemblements pour faire évoluer la législation, les appels au secours en matière de protection des animaux… Facebook peut parfois être un réseau social qui donne un sens à l’humanité et à la cohésion entre les personnes. Les différentes vagues d’attentats connues en France depuis 2016 sont également l’occasion de voir à l’œuvre un protocole de sécurisation, destiné à prévenir les proches des personnes en danger que la situation est sous contrôle, et ainsi de désengorger les réseaux téléphoniques tant sollicités par les secours en ces temps désastreux.

Cependant, comme tout service, ce dernier connaît des dérives, par la faute d’utilisateurs qui en abusent et ne s’en servent qu’en ce sens. Si Facebook peut aider la veuve et l’orphelin, le réseau peut également être utilisé pour favoriser la haine, désinformer la population, vendre des marchandises contrefaites… C’est à l’encontre de ces utilisateurs que Mark Zuckerberg souhaite mener sa lutte au cours des 3 prochaines années.

Il est dès lors certain que l’entreprise a du pain sur la planche pour y parvenir. Mais si des efforts suffisants sont déployés par le réseau, il y a fort à parier que Facebook pourrait devenir un exemple mondial de multinationale œuvrant pour la liberté d’expression ET la sécurité des populations.

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