Cela fait maintenant un moment que l’on sait que Facebook prend quelques libertés avec les données personnelles. Zuckerberg s’en cache à peine, on peut même dire qu’il s’en contrefout. Là, quand même, on peut dire que ça va un peu loin.
Sachez que même si vous n’êtes pas connecté au réseau social, ni même inscrit, Zuckerberg connait votre existence à partir du moment où vous vous promenez sur une page où il existe un bouton « J’aime », spécifique à Facebook. Cela créé un cookie qui sera évidemment très intéressant pour des agences marketing. Bien entendu, c’est de la collecte illégale de données, c’est tout bonnement scandaleux. Facebook, qui a bien réfléchi au problème, voit les choses autrement : un tel processus permet de lutter contre le spam (argument à mourir de rire tout de même quand on comprend qu’une des finalités pour Google est de vendre des profils à des agences. En gros, il y aurait la mauvaise publicité, le spam et la publicité de qualité, estampillée Facebook. Tant pis si c’est exactement la même chose pour l’utilisateur).
Facebook invite les utilisateurs du net soucieux de leurs libertés individuelles à passer sur ce site pour activer l’option opt-out. Non, il n’y a pas de bouton « J’aime » sur cette page.